« Entre Villes et Universités, quelles synergies en Europe ? » 26 novembre, Lyon
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« Repères européens »
jeudi 26 novembre 2009
de 10h à 12h45
Grande salle – Agence d’urbanisme, 18, rue du Lac – 69003 LYON
Entre Villes et Universités, quelles synergies en Europe ?
Séance préparée avec l’appui de Gérard Wormser (ENS LSH et directeur de Sens Public)
A travers la mise en place du PRES (Pôle de recherche et d’enseignement supérieur) de Lyon, l’élaboration d’un nouveau Schéma Directeur Universitaire et la mise en Å“uvre du Plan Campus, la Métropole Lyonnaise souhaite affirmer l’excellence de son potentiel de recherche et de formation et augmenter son rayonnement international. Cette séance de « repères européens » est l’occasion de réfléchir sur les relations entre le projet métropolitain réunissant les agglomérations de Lyon et Saint Etienne et les logiques de développement des universités, grandes écoles et centres de recherche. Les entrées sont multiples : logiques d’implantation territoriales, gouvernance, évolution des campus, conditions d’accueil des étudiants et des chercheurs,  impacts sur le quotidien des villes… En partant de quelques exemples nous chercherons à ouvrir le débat sur les approches à mettre en Å“uvre à l’échelle de notre aire métropolitaine.
Accueil et introduction (10h – 10h20)
- Olivier Frérot, directeur général de l’Agence, Gérard Wormser, professeur à l’ENS LSH, Didier Bouillot, chargé d’études de l’Agence, en charge du SDU : problématique, questionnements et présentation des intervenants ; background des travaux de l’Agence.
I -: Stratégies croisées Villes et Universités, les configurations créatives. (10h20 – 11h10)
- Michel Lussault, professeur à l’ENS LSH et président du PRES (Pôle recherche enseignement supérieur de Lyon) : les problématiques croisées ville et université les plus intéressantes à travers quelques exemples de villes d’Europe. Héritage historique des politiques et visions passées. Campus et/ou intégration en ville ? Les enjeux stratégiques. Tendances actuelles. Les cas les plus intéressants.
- François Justet-Leber, doctorant de l’Université Autonome de Barcelone (UAB): La stratégie Ville-Université-Jeunesse-Europe de Barcelone : relation ville et université, stratégies urbaines et universitaires intégrées, exemple du quartier du Raval et du quartier Poble Nous (zone 22@).
II – Campus durable, relation avec la ville et politique de déplacement (11h10-11h35)
- M. Philippe Vollichard, vice-président de l’EPFL, chargé du campus durable et ancien adjoint du délégué à la planification de l’EPFL: Le projet de campus durable de Lausanne et les choix qui ont présidé à son développement.
III -Politique universitaire, choix stratégiques de développement et condition étudiante en ville (11h35 12h)
- Thierry Côme et Gilles Rouet, enseignants à l’université de Reims, membres de l’équipe « Mouvements internationaux et gouvernance ». Ils participent à la direction de l’Institut d’Etudes Européennes et Internationales de Reims et aux réseaux thématiques « Voisinages européens » et « L’Europe des universités »Â : Autonomie ou démarche stratégique, quelle gouvernance des universités pour le développement local ? Les retombées des politiques universitaires et des incitations européennes sur la condition étudiante.
- Kevin France apprenti et Emilie Giraud stagiaire à l’Agence d’urbanisme : Aperçu sur un développement universitaire intégré à la ville-centre, le cas de Bergen – Norvège.
Débat général (12h15-12h45)
- Comment intégrer les apports de ces exemples européens dans la stratégie Ville et Université à Lyon et à l’échelle de la métropole Lyon-saint Etienne ?
1. Quel mode de fonctionnement pour les systèmes universitaire lyonnais et stéphanois : éclaté, hiérarchique ou en réseau ? Quelles conséquences pour les politiques urbaines ?
2. Quelle organisation territoriale pour les universités lyonnaises et stéphanoises : recentrage sur les sites existants ou nouveaux développements ? A quelle échelle ? Dans quelles logiques ? Quelle articulation avec les logiques multipolaires du Scot et de l’Inter-Scot ?
3. Comment renforcer l’imbrication ville/université et faire plus de place à l’étudiant dans la ville ? Mutualisation, spécification ou banalisation des équipements et des espaces, répartition du logement étudiant, etc. ? Quelles interfaces entre politiques sociales et urbaines d’un côté et politiques universitaires de l’autre ?
Colloque « La République des Lettres dans la tourmente (1919-1939) », 27 et 28 novembre 2009
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27 et 28 novembre 2009
Collège de France
(11, place Marcelin-Berthelot, 75005 Paris)
Sous la direction scientifique des Professeurs Marc Fumaroli et Antoine Compagnon, le colloque international « La République des Lettres dans la tourmente (1919-1939) » se propose d’examiner les efforts poursuivis par maints hommes de lettres européens dans l’entre-deux-guerres pour revivifier l’esprit de l’ancienne République des Lettres, et notamment son parti-pris de diplomatie et de paix, en vue de la construction d’une Europe unie. Collège de France – Respublica literaria – République des Lettres (CNRS, UPS 3285)
PROGRAMME
Vendredi 27 novembre 2009
9 h 30 – 12 h 30
Président : Marc Fumaroli
* M. Marc Fumaroli, de l’Académie française, professeur honoraire au Collège de France, fondateur de Respublica literaria – République des Lettres (CNRS, UPS 3285)
De la Respublica literaria des humanistes à la République des Lettres du xxe siècle : une politique de l’esprit ?
* M. Jean-Luc Barré, historien, directeur de la collection « Bouquins » aux Éditions Robert Laffont
Philippe Berthelot, Aristide Briand et la Nouvelle Europe
* M. Antonio Garcia Berrio, professeur à l’Universidad Complutense de Madrid
Jorge Guillén entre Madrid et Paris, la génération poétique de 1927
* M. Gabriel de Broglie, de l’Académie française, chancelier de l’Institut
Les rencontres européennes de la Schlittenbach à Saverne, 1920-1925
14 h 30 – 17 h 30
Président : Oswyn Murray
* M. Jean-Michel Guieu, maître de conférences à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne
Les élites intellectuelles françaises engagées dans le soutien à la Société des Nations
* M. François Azouvi, directeur de recherche au CNRS, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
Henri Bergson à la Société des Nations
* M. Jacques Le Rider, directeur d’études à l’École pratique des hautes études (EPHE)
L’Europe selon Hugo von Hofmannsthal, de la Première Guerre mondiale à 1929
* M. Ulrich Raulff, directeur des Deutschen Literaturarchivs Marbach
Rêveur du Reich, réaliste de l’exil : Hubertus Prinz zu Löwenstein et les sources poétiques d’une résistance
Samedi 28 novembre 2009
9 h 30 – 12 h 30
Président : Michel Zink
* M. Éric Roussel, directeur de l’Institut Pierre Mendès-France
Aux origines de la construction européenne : Aline et Émile Mayrisch
* M. Jean-Jacques Renoliet, docteur en histoire
La Société des Nations et la coopération intellectuelle (1919-1939)
* M. Michel Jarrety, professeur à l’Université Paris IV Sorbonne
Les « Entretiens » de la Société des Nations (1932-1938)
* Mme Sabina Becker, professeur au Deutsches Seminar der Albert-Ludwigs Universität Freiburg
« Im Wartesaal der Republik » : Diagnostic de crise et critique sociale dans l’Å“uvre de Lion Feuchtwanger
14 h 30 – 17 h 30
Président : Antoine Compagnon
* M. Jean-François Sirinelli, directeur du Centre d’histoire de la Fondation nationale des sciences politiques (Sciences Po)
Raymond Aron : le pacifisme à l’épreuve de l’Histoire
* M. Oswyn Murray, professeur à Oxford University
Le repentir de Gilbert Murray
* Mme Nicole Racine, directrice de recherche à la Fondation nationale des sciences politiques (Sciences Po)
Benjamin Crémieux et le PEN Club français
* M. Jean-Louis Jeannelle, maître de conférences à l’Université Paris IV Sorbonne
Julien Luchaire : coopération internationale et nationalisme littéraire
* M. Antoine Compagnon, professeur au Collège de France, directeur de Respublica literaria – République des Lettres (CNRS, UPS 3285)
Suite ou fin de la République des Lettres ?
Colloque réalisé avec le soutien de la Fondation Hugot du Collège de France
Contact: Paola Cattani
« Koltès, maintenant » – colloque du 12 au 14 novembre à Paris VII
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Du jeudi 12 au samedi 14 novembre, se tiendra à l’Université Paris VII un colloque autour de l’Å“uvre de Bernard-Marie Koltès, organisé par Christophe Bident, Christophe Triau et Arnaud Maisetti.
Vingt ans après la mort de Bernard-Marie Koltès, ce colloque se voudrait l’occasion de reconsidérer son Å“uvre, et son actualité, passées les années de consécration qui marquèrent la fin du siècle dernier. La décennie qui suivit la disparition de l’auteur vit en en effet, sur la lancée de la reconnaissance qui s’était initiée dans les années 1980, l’Å“uvre érigée, avec une rapidité rare, au statut de classique contemporain. Une telle consécration n’a d’ailleurs peut-être pas été sans malentendus, tout du moins sans ambiguïtés dans la manière dont une époque a ainsi pu se saisir de cette Å“uvre et se projeter en elle. Son énorme succès, scénique et littéraire, s’est ainsi appuyé sur l’évidence d’une contemporanéité qui n’avait sans doute d’équivalent que la difficulté de son assignation : car s’il était manifeste que l’oeuvre de Koltès exprimait fortement quelque chose du réel et du temps dans lequel elle s’inscrivait, cette actualité ne saurait se réduire à la seule présence de motifs, thèmes ou références ostensibles et générationnels (la violence, le deal, les marges, le métissage, l’obscurité du désir, les difficultés du dialogue, les échecs de la transmission…). Échappant à toute tentative de réduction (ce qui n’est sans doute pas pour rien dans le relatif reflux qui succède actuellement à la vogue des années 90), l’oeuvre résiste aux projections de clichés fin-de-siècle comme d’icônes de tous âges. S’efforcer de la ressaisir à l’occasion de ces vingt ans – « 20 ans, l’âge du risque », écrivait Koltès dans une lettre de jeunesse -, ce serait donc interroger encore et toujours en quoi elle nous est contemporaine : son actualité peut-être intempestive, la manière dont elle témoigne d’un glissement historique dans le sillage confus duquel nous nous trouvons encore ; son acuité et sa complexité dramaturgiques ; la manière dont elle s’arme comme espace d’appartenance au monde, c’est-à -dire sa politique et aussi, sans doute, son éthique.
Programme
jeudi 12.11.09
09h30 => Accueil des participants
10h00 => Ouverture
KOLTÈS, MAINTENANT
Séance présidée par Albert Dichy (IMEC)
Salle Pierre-Albouy, Grands Moulins, bâtiment C, 6è étage
10h15 => Trente ans après ;
Anne- Françoise Benhamou (Université Paris 3)
11h00 => Qui a peur de Bernard-Marie Koltès ? ;
Cyril Desclés (metteur en scène)
11h45 => Le sens du monde ;
Christophe Bident (Université Paris 7)
KOLTÈS CINÉMA
Séance présidée par Arnaud Maisetti (Université Paris 7)
Salle Pierre-Albouy, Grands Moulins, bâtiment C, 6è étage
15h00 => Présentation de La Nuit perdue ;
par Yan Ciret (essayiste, producteur à France-Culture)
15h15 => Projection de La Nuit perdue ;
film réalisé par Bernard-Marie Koltès
16h45 => Cinéma Koltès ;
Jonathan Degenève (Université Paris 3), Hervé Joubert-Laurencin (Université d’Amiens)
17h30 => Témoignage de Madeleine Comparot
vendredi 13.11.09
09h30 => Accueil des participants
POÉTIQUE ET REPRÉSENTATION
Séance présidée par Jean-Pierre Sarrazac (Université Paris 3)
Salle des thèses, Halle aux Farines, 580F, (accès unique par l’ascenseur F)
10h00 => Modalités d’expansion de la réalité représentée dans Le Retour au désert de Bernard-Marie Koltès et Au monde de Joël Pommerat : la complexité des phénomènes naturels ou le réel comme visée
Marie Vandenbussche (Université de Poitiers)
10h45 => Métaphores de Koltès : éclats d’un Theatrum Mundi ;
Jérémie Majorel (Université Paris 7)
11h30 => Au bord du chant ;
Danielle Cohen-Levinas (Université Paris 4)
12h15 => Le souffle de Koltès : les inventions de l’autre dans La Nuit juste avant les forêts ;
Amin Erfani (Université Emory, Atlanta)
DRAMATURGIES
Séance présidée par Sabine Quiriconi (Université Paris 10)
Salle 785C, Grands Moulins, bâtiment C, 7è étage
15h00 => Réécritures – ou le triomphe du bongo ;
Arnaud Maisetti (Université Paris 7)
15h45 => Perdre le nord : le malaise post-colonial dans le théâtre de Koltès ;
Emmanuel Wallon (Université Paris 10)
16h30 => Le Retour au désert commence-t-il comme un vaudeville ?
Florence Dupont (Université Paris 7)
17h15 => Fiction, impressions, perception ;
Christophe Triau (Université Paris 7)
samedi 14.11.09
09h30 => Accueil des participants
KOLTÈS HORS-FRONTIÈRES
Séance présidée par Jean-Pierre Ryngaert (Université Paris 3)
Salle Pierre-Albouy, Grands Moulins, bâtiment C, 6è étage
10h00 => Koltès en traduction : quelques exemples du portugais et de l’anglais ;
Régis Salado (Université Paris 7)
10h45 => Koltès aux Etats-Unis ; (entretien vidéo réalisé par Amin Erfani) ;
Isma’il Ibn Connor (metteur en scène, Seven Stages, Atlanta)
11h15 => Le Retour au désert de Catherine Marnas ;
Guillaume Pinçon (Université Paris 7)
KOLTÈS POLITIQUE
Séance présidée par Christophe Bident et Christophe Triau
Salle Pierre-Albouy, Grands Moulins, bâtiment C, 6è étage
15h00 => L’horizon d’attente littéraire et social ;
André Job (Université B. Pascal, Clermont-Ferrand)
15h45 => De l’anarchisme christique à l’hypothèse communiste : une poétique darwinienne ;
Yan Ciret (essayiste, producteur à France-Culture)
16h30 => Dramaturgie et capitalisme ;
Yannick Butel (Université de Provence)
Colloque international : Philippe Lacoue-Labarthe (Strasbourg, 21-24 octobre)
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Colloque organisé par le Centre de recherches sur le philosophie contemporaine et le Parlement des philosophes, avec le soutien de l’Université de Strasbourg, de la Communauté Urbaine et de la Ville de Strasbourg, du Théâtre National de Strasbourg et du Collège International de Philosophie.
Penseur qui refusait la « pose philosophique », écrivain et poète, Philippe Lacoue-Labarthe (1940-2007) s’est confronté à des interrogations fondamentales : la question du politique et de sa « fiction », depuis les Grecs jusqu’aux désastres du XX° siècle ; celle du mythe et de ses enjeux ; celle de la mimésis dans la tragédie et le poème. Autant de questions qu’il a patiemment travaillées dans une communauté d’amitié et de pensée avec d’autres philosophes et écrivains, comme Jean-Luc Nancy et Jacques Derrida. Le meilleur hommage que l’on peut rendre à un penseur consiste à travailler sa pensée, à la discuter, à la remettre en jeu. Avec le soutien de l’Université de Strasbourg où Philippe Lacoue-Labarthe a enseigné pendant trente ans et du Collège International de Philosophie, qu’il a présidé à un moment critique de son histoire, le « Parlement des philosophes » organise un colloque international consacré à son Å“uvre.
mercredi 21 octobre
à 19h à la librairie Kléber, rue des Francs-Bourgeois : présentation du livre d’André Hirt, Un homme littéral, Philippe Lacoue-Labarthe (Ed. Kimé), avec l’auteur et I. Baladine-Howald
à 19h 15 à la librairie le Quai des Brumes, Grande-Rue : table-ronde autour du livre La medesima strada de G. Aillaud, J. C. Bailly, M. Deutsch et K. M. Grüber (Ed. de la Phocide), avec J. C. Bailly et A. PotestÃ
jeudi 22 octobre (Palais Universitaire, salle Pasteur)
- 9h-12h :
Jacob Rogozinski (Strasbourg)Â : ouverture du colloque
Antonia Birnbaum (Paris-8, Collège International de Philosophie) : Profane, witzig, radical, lucide : portrait de Ph. Lacoue-Labarthe en Allemand ordinaire
André Hirt (Saint-étienne) : « Sainteté » de Ph. Lacoue-Labarthe
Esa Kirkkopelto (Helsinki)Â : Alles schwebt – Lacoue-Labarthe transcendantal
-14h-18h :
Danielle Cohen-Lévinas (Paris-4) : Musique et affects politiques
Jean-Christophe Bailly (Paris) : L’infinitif de la césure
Francis Fischer (Colmar) : Une scène primitive
Jörn Etzold (Giessen) : Tragédie et Trauerspiel – Ph. Lacoue-Labarthe lecteur de Benjamin
19h-21h (librairie Kléber, rue des Francs-Bourgeois) : Ph. Lacoue-Labarthe et le théâtre : Michel Deutsch (sous réserves), Francis Fischer, Helga Finter, Esa Kirkkopelto
vendredi 23 octobre (Palais Universitaire, salle Pasteur)
- 9h-12h :
Maud Meyzaud (Konstanz) : L’homme comme animal sans qualités
Mehdi Belhaj Kacem : Ph. Lacoue-Labarthe et la question de l’héroïsme
Mira Kamdar (New York)Â : Le retrait du philosophe
-14h-18h :
Marc Goldschmit (Lille) : La condition impossible de l’existence poétique
Evelyne Grossman (Paris-7, Collège International de Philosophie) : L’ »existence jouée » (lecture de Phrase)
Jérôme Lèbre (Paris) : Un lyrisme sans moi (Ph. Lacoue-Labarthe et Celan)
Boyan Manchev (Sofia, Collège International de Philosophie) : Le dernier romantique – ou de l’anarchie poétique
19h-21h (librairie Kléber) : Ph. Lacoue-Labarthe et la poésie : Isabelle Baladine-Howald, Sara Guindani, André Hirt, Patrick Werly
samedi 24 octobre (Théâtre National de Strasbourg, salle Gignoux)
- 9h-13h :
Susanna Lindberg (Helsinki)Â : Le monde comme musique
Huang Kuan-min (Taipeh)Â : Incipit Vita, ou le lieu de l’affection
Jean-Clet Martin (Mulhouse)Â : Typographies
Andrea Potestà (Santiago du Chili) : L’emphase du caché
-14h30-18h30Â :
Artem Magun (Saint-Petersbourg) : Le concept de mimésis chez Adorno et Ph. Lacoue-Labarthe
Sara Guindani (Paris-8) : Pouvoirs de mimésis chez Ph. Lacoue-Labarthe
Bernard Harbas (Zenica) : Le concept de mimésis et la logique de la supplémentation
Sylvie Decorniquet (Tours) : La vie de l’esprit et la grâce de la pensée devant la mort (Ph. Lacoue-Labarthe et J.L. Nancy)
-20h-22h, conférence de clôture – Jean-Luc Nancy : Philippe
Poétique et politique du genre dans les migrations
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les 22 et 23 juin 2009
en Sorbonne, Salle Bourjac,
17, place de la Sorbonne Paris 5ème
« Un acte d’hospitalité ne peut être que poétique »
Jacques Derrida
On mettra à profit le fait que le Symposium du Programme « Tempus Drive » se tient à Paris pour considérer la problématique des migrations et la question des droits des femmes et de la famille entre les rives de la Méditerranée in situ : c’est-à -dire dans la perspective du pays dit d’ « accueil ».
Il s’agira par suite d’examiner la situation en matière de politiques conduites à cet égard en France (nationales, bilatérales, européennes, internationales), en matière de lois et de mise en pratique, de structures socioculturelles et de dysfonctionnements, d’institutions et d’organismes associatifs. Car la question des droits des femmes et de la famille en migration touche évidemment tous les domaines de la vie en société : les droits civils et civiques (titre de séjour, nationalité, vote ; mais aussi qualité de vie : logement, environnement) ; les droits au travail (y compris équité salariale) ; aux soins de santé ; mais aussi le droit inaliénable d’accéder à l’enseignement et à la recherche, le droit d’accès à l’environnement culturel et en particulier à la littérature, laquelle a le droit de tout dire et de faire entendre toutes les hypothèses.
Bien des paramètres entrent en ligne de compte : la différence entre les générations de migrants ; l’apprentissage de la ou les langues (ne faut-il pas dépasser l’illusion du monolinguisme de la langue maternelle et plaider pour un droit à la pluralité linguistique ? Et pourquoi pas une école française où les enfants migrants pourraient aussi continuer à apprendre la langue de leurs parents ?) ; la pratique du culte religieux (abordera-t-on l’épineuse question du port du foulard et de la laïcité ?). En fait, lorsqu’on tente d’évaluer la portée de « l’intégration » ou « la différence », on voit que ces mots sont rapidement à double entente, tout comme « communauté », « communautaire », « métisse », ou encore « francophonie » et « littérature postcoloniale ». Sans oublier les doutes : jusqu’où y a-t-il droit ? et où zones sans-droit ? Jusqu’où faut-il légiférer ?
Questionnement à reprendre donc, et à questionner inlassablement : avons-nous bien posé les questions ? avons-nous pesé nos mots ?
On tentera de faire un état des lieux en s’efforçant de croiser une réflexion théorique de fond quant à l’hospitalité (et donc une réÌflexion sur : altérité, exil, marginalisation, discrimination, xénophobie), quant à la mémoire et l’archive, « mémoire tatouée » (Abdelkebir Khatibi), « écriture de transhumance » (Assia Djebar), « surtout, surtout, écrit Derrida, le devoir d’hospitalité à l’étranger ou à l’exilé, à la langue de l’autre, à l’arrivant, à ce qui vient, à la nouveauté de ce qui arrive, à ce qui reste à venir ou qui vient de loin », s’efforçant de croiser, donc, cette réflexion théorique avec des analyses de la situation concrète aujourd’hui, en France, dans les divers domaines qui constituent la vie des familles migrantes, en particulier la vie des femmes au sein de la cellule familiale immigrée à l’épreuve, double, du dehors et du dedans.
A cet égard, et de façon différentielle, il sera nécessaire de se donner le temps et les moyens de penser la notion de « genre », sa portée, ses tenants et aboutissants, ses usages qui ne sont pas forcément les mêmes selon les contextes sur les rives de la Méditerranée. Question de stratégie : on pourra se demander s’il convient de ne conserver que ce terme, en passe de s’institutionnaliser en Europe et de gommer la différence sexuelle, ou s’il serait bon de pouvoir employer aussi, selon les cas, d’autres désignations comme : différences sexuelles, rapports de sexe, féminologie, études féminines et féministes.
Nous n’aborderons sans doute pas en détail, faute de temps, un si vaste ensemble : deux grands axes du moins permettront d’articuler ces pistes d’étude et de les faire communiquer.
1. Droit de cité : L’expression qui, dans l’Antiquité, désignait l’ensemble des droits publics et privés des citoyens de la cité ou de l’État et excluait les étrangers, a l’avantage de placer d’emblée la réflexion sur la frontière, la multiplication des frontières intérieures, les exclusions, et sur les formes que cette réflexion prend en droit, en politique, dans les oeuvres d’art et les lettres. C’est aussi la possibilité offerte de penser le lieu urbain par rapport à la place qui est faite aux femmes.
2. Littératures migrantes : questions de langues, questions de genres. Ce second axe invite à considérer le champ des apprentissages et des difficultés linguistiques (bilinguisme, diglossie, diglossie littéraire) ; des représentations de soi dans la langue-autre, de la prise de parole des migrantes, l’émergence de leurs récits propres et de ce que les oeuvres littéraires peuvent faire entendre de leurs langues ; de la faculté de transmission. C’est aussi l’espace où penser ce que la construction de « genre » apporte à une pensée de l’égalité des chances et de la parité, à l’inscription des différences sexuelles dans les langues. Où prendre la mesure de ce que, travaillée par l’inscription des altérités sexuelles et culturelles, l’écriture romanesque en français génère des genres littéraires inédits. Que, dans l’écriture migrante, le « genre » ne va pas sans l’émergence de nouvelles formes littéraires.
Mireille Calle-Gruber
P R O G R A M M E
DANS LE CADRE DU MASTER TEMPUS DRIVE « LES DROITS DES FEMMES DES DEUX RIVES DE LA MÉDITERRANÉE. LA FAMILLE EN MIGRATION : LE CAS DU MAROC (2007-2010)
22 juin 2009
9h30-10h : Ouverture par Marie-Christine Lemardeley, Présidente de La Sorbonne Nouvelle – Paris 3, et Pierre Civil, Vice-Président de La Sorbonne Nouvelle – Paris 3
Présentations par Mireille Calle-Gruber, Francesca Brezzi et Abdallah Ounnir
Thème 1 : DROIT DE CITÉ
10h-12h30 : Évolutions du droit et émancipation des femmes migrantes
Abdallah Ounnir : « Les femmes émigrées ou Le passage de la société aliénante à une société émancipatrice »
Malika Benradi : « Impacts de la réforme du droit de la famille sur les droits des femmes marocaines migrantes : quelles avancées, quels obstacles et quels défis ? »
Nacer Mtioui : « La religion et les droits familiaux de la femme marocaine résidant à l’étranger »
Janick Roche-Dahan : « De la hiérarchie à l’égalité entre les sexes au sein du couple : Une réÌflexion sur le genre à partir de l’évolution du droit de la famille en France »
Mohamed Khachani : « Les femmes maghrébines immigrées dans l’espace économique des pays d’accueil : quelle insertion ? »
Déjeuner
14h-15h30 : Questions de genres
Armelle Le Bras-Chopard : « Les femmes peuvent-elles être noyées dans la « diversité » ? »
Arafat Sadallah : « Genres en migration. Du féminisme islamique »
Janine Mossuz-Lavau : « Pour en finir avec la guerre des sexes »
15h30-16h : Pause
16h-18h : Femmes frontières
Tamar Pitch : « L’anthropologie des droits humains »
Bernadette Rigaud et Maria Grazia Ruggerini : « Immigrées et Italiennes : Quelle citoyenneté? »
Nadia Naïr : « Les voiles qui dévoilent »
Myriam Gaume : « Les deux mystères »
18h-19h : Lecture par l’écrivain Chantal Chawaf
23 juin 2009
9h30-10h : Ouverture par Michèle Gendreau-Massaloux, Conseiller, Mission Union pour la Méditerranée
Thème 2 : LITTÉRATURES MIGRANTES : QUESTIONS DE LANGUES, QUESTIONS DE GENRES
10h30-13h : Hospitalités
Francesca Brezzi : « Absence d’une patrie commune qui fait de l’Autre l’Étranger. À partir d’Emmanuel Levinas, Totalité et infini »
Mireille Calle-Gruber : « L’accueil illimité. De la littérature et des humanités à l’Université»
Dominique Simon : « Femmes au CNRS »
Melina Balcazar : « Droit d’asile »
Déjeuner
14h30-16h : A plus d’une langue
Dominique Combe : « Les écritures migrantes »
Hervé Sanson : « Rapports de genres dans le Journal de Mouloud Feraoun »
Sofiane Laghouati : « On ne parle jamais qu’une seule langue » Une « diglossie littéraire » pour (re)penser le monde »
16h-16h30 : Pause
SIWA-PLATEFORME : AU BORD DES LANGUES, À LA LIMITE DES ARTS
16h30-17h30 : Je pense à toi. Trois témoignages sur l’expérience artistique de femmes immigrées à Paris (Ateliers Berthier-Théâtre de l’Odéon), Hamida Guessaf, Rahma Salah et Sabah El Jabli (Coordinatrice du projet)
17h30-19h30 : Expériences théâtrales. Projection images et son de la pièce « Je pense à toi» qui s’est tenue en juin 2008 au Théâtre de l’Odéon- Ateliers Berthier à Paris. Suivi de Rencontre avec Michel Cerda (Metteur en scène), Yagoutha Belgacem (Directrice artistique) et Arafat Sadallah (Collaborateur artistique)
Contact : anais.frantz@club-internet.fr
Responsable : Mireille Calle-Gruber
Conférence-débat « André Gorz et la dynamique du capitalisme » avec Carlo Vercellone
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Le 17 juin à 18h à La Maison des Passages (Lyon 5e)
Avec Carlo VERCELLONE, économiste et maître de conférences à l’Université Paris I. En partenariat avec la revue SENS PUBLIC et la librairie A PLUS D’UN TITRE
André Gorz a opéré dès les années soixante une critique du capitalisme cognitif, en focalisant son analyse, comme les marxistes, sur le travail, comme le foyer de nouvelles contradictions et de nouvelles formes de dépassement. Dénonçant l’imminence d’une crise irréversible et radicale des sociétés contemporaines, Gorz explore les carences du travail, à travers ce paradoxe par lequel le développement capitaliste a annihilé la société du travail en poussant à l’extrême la hausse de sa productivité, faisant du rapport entre l’individu et ses compétences, le moteur central de l’économie.
Maison des Passages
44 rue St Georges, Lyon 5ème
métro D, arrêt Vieux Lyon
Les réseaux européens des revues littéraires (1909-1939)
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Université d’été de la SFLGC : 2-4 juin Université d’Angers
Colloque international/université d’été de la SFLCGC
Organisé par Anne-Rachel Hermetet (Université d’Angers, CERIEC) et Nathalie Prince (Université du Maine, 3LAM)
Université d’Angers, Maison des Sciences humaines, 2-4 juin 2009
Mardi 2 juin, après-midi
Ouverture à 14h30 : Christine Bard, directrice de la MSH ; Arlette Bouloumié, directrice du CERIEC ; Anne Tomiche, présidente de la SFLGC
Introduction : Anne-Rachel Hermetet
Présidente de séance : Anne Tomiche (Présidente de la SFLGC)
• 15h15-15h45 Karl Zieger (Université de Valenciennes): «La Revue des vivants et son programme européen»
• 15h45-16h15 Paul Aron (Université libre de Bruxelles) : « La question des réseaux internationaux des revues belges de l’entre-deux-guerres »
16h15-16h35 Francis Mus : « Internationalisation dans la littérature belge au lendemain de la Grande Guerre : une lecture sociocritique »
18h 30 Visite du Musée Lurçat et pot d’accueil offert par la mairie d’Angers
Mercredi matin, 3 juin
Présidence de séance : Paul Aron (Université Libre de Bruxelles)
- 9h30- 10h Anne-Rachel Hermetet (Université d’Angers): «Les revues italiennes appartiennent-elles à des réseaux européens?»
- 10h-10 h30 Nathalie Froloff (Université de Tours) titre à préciser
Questions + pause
11h-11h 20 Eve Rabaté (doctorante, Université de Paris IV) : « Les réseaux européens des revues littéraires (1909-1939). L’exemple de Commerce »
11h20-11h40 Andrée Scharfman (doctorante, Université d’Angers) : « De Commerce à Nouveau Commerce : une filiation revendiquée »
11h40-12h Roman Schmidt (doctorant) : « Cosmopolites de tous les pays, encore un effort » : Du désir cosmopolite et de quelques problèmes de le passer en revue
Mercredi après-midi, 3 juin
Présidence de séance : György Tverdota (Académie des Sciences de Hongrie, Budapest)
• 14h30- 15h Evanghelia Stead (Université de Reims) : « L’Europe des revues (1880-1920). Modèles graphiques, typographiques, esthétiques en association avec les textes, les hommes et les idées (compte rendu d’une année du séminaire du TIGRE)
• 15h- 15h30 Céline Mansanti (Université d’Amiens): «Les réseaux des revues d’exil
Questions + pause
16h-16h20 Véronique Silva Pereira (doctorante, Université de Montpellier III/Université de Luxembourg) : « Le mouvement esthétique anglais et ses relations avec Paris »
16h20-16h40 Elisa Grili (doctorante, Université de Reims) : « La circulation des idées, des esthétiques et des goûts sur le modèle de la Revue des revues dans les rubriques « notas de algunas revistas » et « los libros » d’Helios »
16h40- 17h Charlotte Estrade (doctorante, Université du Maine) : « Ezra Pound en 1930 : définition et bilan ‘de l’intérieur’ des réseaux de petites revues anglo-américaines »
17h-17h20 : Alexander Dickow (doctorant, Rutgers University/Université de Paris VIII) : « Signé Fantomas : le déguisement du discours dans la revue Les soirées de Paris »
Jeudi matin, 4 juin
Présidence de séance : Sophie Lucet (Université de Paris VII)
• 9h30-10h William Marx, (Université d’Orléans): «T. S. Eliot et La NRF»
• 10h- 10h 30 György Tverdota (Académie des Sciences de Hongrie, Budapest) : « Nyugat et les anti-Nyugat. Les carrefours de la modernité en Hongrie »
Questions + Pause
• 11h-11h 30 Régis Salado (Université de Paris VII) : « Paris-Lisboa : un axe de la modernité, d’Orpheu (1915) à Presença (1927-1940) »
11h 30-11h 50 Birgit van Puymbroeck (doctorante, Université de Gand) : « Les liens manquants : Mercure de France, La Nouvelle revue française, The English Review et le Criterion »
Jeudi après-midi, 4 juin
Présidence de séance : Nathalie Prince ( Université du Maine, Le Mans)
• 14h- 14h30 : Danuta Knysz (Université de Varsovie) : « Museion ou le dialogue artistique polono-français à l’aube de la premiere guerre mondiale » • 14h30-15h : Jean-Philippe Guichon : « Synthèse sur les réseaux du Grand Jeu (cahiers du Sud, surréalisme, avant-gardes tchèques »
Questions+ pause
15h30-15h50 Juliette Lavie (doctorante, Université de Paris Ouest Nanterre) : « Gebrauchsgraphik, un modèle esthétique et intellectuel pour la revue des Arts et Métiers graphiques (1927-1939) ? »
15h50-16h10 Pauline van Arx (doctorante, Université de Paris IV/Università degli studi di Firenze) : « 391 et ses collaborateurs : une revue à caractère International »
16h 15 Conclusion du colloque, Nathalie Prince
16h30 Fin du colloque
Diversité culturelle, multilinguisme et minorités ethniques en Suède
Colloques, Conférences, Tout'infos.commentaires fermé
Les 2, 3 et 4 septembre 2009 aura lieu au Musée nordique de Stockholm un colloque intitulé Diversité culturelle, multilinguisme et minorités ethniques en Suède.
La question de l´identité nationale suédoise sera abordée, dans le passage d´un discours officiel unitaire à un discours sur le multiculturalisme tenant compte de la proportion d´immigrés en Suède. Ce pays est l´un des premiers États membres de l’Union européenne à avoir ratifié la Convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles le 18 décembre 2006. Et son Parlement (le Riksdag) avait nommé dès 2002 une dizaine de médiateurs pour le multiculturalisme répartis sur tout le territoire.
Le but est de réunir des chercheurs français et suédois travaillant sur la question de l´immigration et de la diversité culturelle. Cette thématique permettra de lier les présidences française (juillet-décembre 2008) et suédoise (juillet-décembre 2009) de l´Union Européenne.
La langue du colloque sera l´anglais avec des brèves introductions dans la langue du locuteur, pour respecter le multilinguisme.
La revue internationale Sens Public est partenaire de cet événement et publiera un choix de présentations à l´issue de la manifestation
Pour plus d´informations, contactez : christophe.premat@diplomatie.gouv.fr
Colloque organisé par l’Ambassade de France en Suède & l’Institut Français de Stockholm – Service de coopération et d’action culturelle.
Enseigner l’histoire de la Shoah
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ENSEIGNER L’HISTOIRE DE LA SHOAH
Journée de formation pour enseignants suédois
autour de l’exposition LA SHOAH PAR BALLES
Lieu: Forum för levande historia, Stora Nygatan 10, Gamla Stan, Stockholm
Vendredi 29 Mai 2009
Langues: Français, Suédois
Niveau: Journée d’initiation à l’histoire et aux pratiques pédagogiques
Participants: 40 enseignants
Coordination Service Relations internationales, Mémorial de la Shoah, Service Formation, Mémorial de la Shoah, Forum för Levande Historia, Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France
9h00 – 9h10
Présentation du séminaire – Christophe Premat, attaché linguistique de l´ambassade de France
9h10-10h15
Introduction générale du séminaire – La Shoah, entre histoire et mémoire
Georges Bensoussan, historien, directeur de la Revue d’Histoire de la Shoah, Mémorial de la Shoah
10h15 – 10h30Â Â Â Â Â Â Â Â Â Pause
10h30 – 12h00
La vision du monde nazie
Georges Bensoussan, historien, directeur de la Revue d’Histoire de la Shoah, Mémorial de la Shoah
12h00 – 13h30         Déjeuner
13h30 – 15h30
Les étapes de la Shoah et les fusillades massives
Tal Bruttmann
Et visite de l’exposition LA SHOAH PAR BALLES avec le conférencier
15h30 – 15h45Â Â Â Â Â Â Â Â Â Pause
15h45 – 17h00
Enseigner la Shoah : challenges
Iannis Roder, Conseiller pédagogique, coordinateur de la formation, Mémorial de la Shoah
17h00 – 18h30
Education de la Shoah au Forum för Levande Historia
Stefan Andersson, chef de projet auprès du Forum för Levande Historia
« Déconstruire, dit-il… » Autour de Jacques Derrida
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Du 20 au 23 mai 2009
Maison de la recherche de l’Université de Paris IV – Sorbonne
Centre culturel irlandais
Sous la responsabilité de University College Dublin, Université de Paris IV – Sorbonne, Goethe Universität – Frankfurt, Centre culturel irlandais
Avec le soutien de l’Ambassade de France en Irlande, Université franco-allemande (Saarbrücken)
Comité scientifique : Joseph Cohen, Werner Hamacher, Felix Heidenreich, Jean-Luc Nancy, Raphael Zagury-Orly
Mercredi 20 mai 2009
Maison de la recherche de l’Université de Paris IV – Sorbonne
28 rue Serpente, 75006, Paris
9h30
Mots d’ouverture
Georges Molinié (Président de l’Université de Paris IV – Sorbonne)
Michel Fichant (Directeur du Département de Philosophie et de Sociologie de l’Université de Paris IV – Sorbonne)
10h00
Geoffrey Bennington : Ecrire, écrit-il…
11h00
Mireille Calle-Gruber : Les biais d’Alethéia
Déjeuner
13h30
Raoul Moati : Derrida et la question du performatif
14h30
Felix Heidenreich : Derrida et Schmitt: Le souverain et sa déconstruction
Pause
15h45
Marie-Louise Mallet : Mémoires d’aveugle, « De la couleur à la lettre », ou la peinture comme « expérience de l’appropriation impossible »
16h45
Michel Lisse : « Une écriture qui ne serait ni philosophie ni littérature… »
Pause
18h00
Jean Grondin : Le dernier dialogue de Jacques Derrida avec Hans-Georg Gadamer
Jeudi 21 mai 2009
Centre culturel irlandais
5 rue des Irlandais, 75005, Paris
9h00
Fernanda Bernardo : Déconstruction, justice indéconstructible
10h00
Gisèle Berkman : L’hyperbole et son suspens: la déconstruction face à l’indéconstructible
Pause
11h15
Orietta Ombrosi : « Ecce animot »
12h15
Jean-Luc Guichet : Le malin génie animal du cogito
Déjeuner
14h30
David Brezis : Déconstruire l’éthique: Levinas et la spectralité
15h30
Michael Naas : Au commencement, le souffle : la genèse de la déconstruction
Pause
17h00
Raphael Zagury-Orly : La différance hantologique
18h00
Gérard Bensussan : Le marranisme comme éthique
Vendredi 22 mai 2009
Centre culturel irlandais
5 rue des Irlandais, 75005, Paris
9h30
Danielle Cohen-Levinas : Le tournant poétique de la phénoménologie – Derrida face à Celan
10h30
Ginette Michaud : Aschenglorie de Paul Celan : « Point d’intraductibilité », les enjeux d’une traduction « relevante » de Jacques Derrida
11h30
Marc Crépon : Partage de la singularité ; Derrida, lecteur de Celan
Déjeuner
14h30
Ebe Gruber : Logique de l’aporie
15h30
Stefan Lorenzer : L’inconditionnable
Pause
17h00
Joseph Cohen : « Et si » l’événement « peut-être » advenait ?
18h00
Jean-Christophe Goddard : Philosophie et spectralité
Samedi 23 mai 2009
Centre culturel irlandais
5 rue des Irlandais, 75005, Paris
9h30
Tim Mooney : On Some Motivations for a Deconstructive Reading
10h30
Andrew Haas :Â Yes No
11h30
Simon Glendinning : Prudently European
Déjeuner
14h30
Serge Margel : Les archives de Jakob – Freud, Yerushalmi, Derrida, et la scène des Ecritures
15h30
Stéphane Habib : Aux commencements
16h30
René Major : Naissance (sans origine) de la déconstruction
Pause
18h00
Michel Deguy : Retour de métaphore