Séminaire Sens Public/IRI : « Le Profil comme architecture du savoir : Une matrice pour la traversée des espaces numériques » (14 avril 2016)
Culture numérique, Cycle de conférences-débats, Non classé, Séminaire Sens Public, Tout'infos.commentaires fermé
Date : le jeudi 14 avril 2016, à 17h30 (à Paris) et à 11h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : au CITÉ (accessible par la porte P-V-13-1 du Pavillon Roger-Gaudry) situé dans le pavillon principal (2900, boul. Édouard-Montpetit) de l’Université de Montréal.
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Inscriptions (entrée libre) : sur le formulaire qui se trouve en cliquant ici.
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Intervenants : Louise Merzeau
Organisation : Louise Merzeau
Devenue ressort et vecteur de la présence en ligne, la forme profilaire ne circonscrit plus seulement des identités. Fonctionnant de plus en plus comme une matrice organisationnelle, le profil devient un modèle de structuration, d’articulation et de représentation des savoirs. À mesure que les individus s’éditorialisent, la construction de leur réseau de relations configure de fait des espaces documentaires, des architectures informationnelles et des jeux de données qui s’élaborent selon des logiques affinitaires autant que cognitives. Dans quelle mesure ces modes d’agencement transmédia affectent-ils l’organisation et la transmission des connaissances ? Le profil peut-il être considéré comme un outil d’archivage et de navigation dans le savoir ? Comment mémoire et fiction viennent-elles enrichir ou compliquer cette nouvelle disposition des sources et ressources ? Telles sont quelques-unes des questions qui seront abordées dans cette séance.
Séminaire Sens Public/IRI : « De la confession de soi à la confiscation de soi : Herméneutique du sujet et régime de la trace numérique » (17 mars 2016)
Colloques, Conférences, Culture numérique, Cycle de conférences-débats, Non classé, Séminaire Sens Public, Tout'infos.commentaires fermé
Date : le jeudi 17 mars 2016, à 17h30 (à Paris) et EXCEPTIONNELLEMENT à 12h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : au CITÉ (accessible par la porte P-V-13-1 du Pavillon Roger-Gaudry) situé dans le pavillon principal (2900, boul. Édouard-Montpetit) de l’Université de Montréal.
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Intervenants : Franck Cormerais, Amar Lakel
Organisation : Franck Cormerais et Amar Lakel, Université de Bordeaux
La dynamique de l’éditorialisation numérique en général et des réseaux sociaux en particulier transforment profondément les modes de subjectivation dans l’espace public. L’évolution des techniques de soi est accompagnée par un nouveau régime de traces qui se démultiplie dans le développement des plateformes de publication en ligne (blog, réseaux sociaux, social bookmark, économie du partage). Ce régime de la trace numérique contribue à mutation d’un rapport à soi à travers les thèmes de la conversion (métanoïa) et de la confession (aveu). Une herméneutique du sujet aujourd’hui ne peut se concevoir sans un détour par la convertibilité des données et les modes d’écriture associés à des « exercices existentiels ». Par ailleurs, l’économie politique de ces plateformes numériques de l’aveu et du don repose entièrement sur la reconstruction a posteriori du sujet, de l’auteur. Big datas et algorithmes sont les nouvelles technologies de la confession au service d’une subjectivation de soi (Klout, dis-moi à quel point je suis influent !), mais surtout d’une subjectivation au service des pouvoirs qu’ils soient marketing ou juridico-politique. Entre confession et confiscation se joue un destin d’une individuation qui par le biais du « web 2.0 » relance, à travers les Humanités digitales et ses méthodes, la question difficile d’une définition actuelle de l’auteur.
Séminaire Sens Public/IRI : « Le profil comme production de réel : Les modes d’existence des choses au prisme des transactions identitaires » (18 février 2016)
Culture numérique, Cycle de conférences-débats, Non classé, Séminaire Sens Public, Tout'infos.commentaires fermé
Date : le jeudi 18 février 2016, à 17h30 (à Paris) et à 11h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : au CITÉ (accessible par la porte P-V-13-1 du Pavillon Roger-Gaudry) situé dans le pavillon principal (2900, boul. Édouard-Montpetit) de l’Université de Montréal.
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Intervenants : Gérard Wormser, Marcello Vitali Rosati
Organisation : Gérard Wormser, Sens Public
Nous interagissons en permanence avec notre environnement : c’est là une donnée anthropologique centrale. La caractéristique contemporaine de ces interactions consiste à intégrer notre identité sociale, affective, communicationnelle, esthétique dans un environnement relationnel technologiquement structuré. Cet environnement relationnel forme en quelque sorte le filtre de nos actions : il contribue à leur donner un cadre d’opérationnalisation, permet diverses anticipations, récursivités, transactions et expérimentations dont les effets en retour nous assignent une identité. En un sens, au « doublet empirico-transcendental » qui définissait le sujet traditionnel (Cf : Foucault, les mots et les choses) à l’articulation de possibilités pratiques (corporelles, cognitives, sociales) et de formes prescriptives (normes de conduite, valeurs incorporées, orientations existentielles, normes institutionnelles) aurait succédé non pas comme le voyaient en leur temps Heidegger ou Foucault un délaissement métaphysique qui situerait le phénomène humain comme une question adressée au monde comme totalité des interactions, mais bien davantage une intensification des liens qui absorbent le monde au cœur de nos gestes. Nous pourrions ainsi renvoyer au sens ancien du terme de gestion pour désigner ces « faits et gestes » qui nous caractérisent tant pour dessiner notre avenir que pour matérialiser notre passé. La temporalité contemporaine est ainsi marquée par l’extraction de nos gestes de leur contexte de production pour qu’ils deviennent autant de traces qui signalent notre existence. Jamais autant la distinction entre la mémoire autobiographique et les attestations matérielles n’ont divergé, sauf à supposer que ces attestations constitueraient en propre une mémoire pour nombre de nos contemporains.
Séminaire Sens Public/IRI : « Editorialisation de l’universitaire : Retour d’expérience du projet humanum-edinum » (7 janvier 2016)
Culture numérique, Cycle de conférences-débats, Non classé, Séminaire Sens Public, Tout'infos.commentaires fermé
Date : le jeudi 7 janvier 2016, à 17h30 (à Paris) et à 11h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : au CITÉ (accessible par la porte P-V-13-1 du Pavillon Roger-Gaudry) situé dans le pavillon principal (2900, boul. Édouard-Montpetit) de l’Université de Montréal.
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Intervenants: Jérôme Valluy
Organisation : Jérôme Valluy, Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1)
Pour les artistes, les écrivains, les chercheurs, les universitaires, l’éditorialisation numérique des oeuvres professionnelles (créations, recherches, cours…) s’imbrique étroitement avec l’éditorialisation de soi dans les réseaux sociaux (Fb., Twit., R.G., Acad., Link…), mais aussi les forums, chats, listes emails d’interactions personnelles & professionnelles avec publics, étudiant-e-s, collègues, évaluateurs, amis, familles… Les dispositifs d’éditorialisation des oeuvres et de soi en diverses formes d’expression (oeuvres travaillées, expressions d’humeur, réactions instantanées…) prolifèrent et se diversifient (sites professionnels, personnels, plateformes collectives d’éditorialisation, blogs, réseaux, revues, MOOC…) tout en faisant souvent perdre la maîtrise du cadre d’expression, mais aussi de l’accumulation des expressions. Les traces numériques, personnelles et professionnelles, s’accumulent au cours des années et décennies, formant un corpus diffus, peu rationalisé dans sans cohérence d’ensemble, ni aisément maîtrisable quant aux effets d’images identitaires qu’elles produisent. L’agencement global de ce corpus dispersé sur Internet, dépendant de surcroît de multiples dispositifs socio-techniques d’éditorialisation, disjoints et aux logiques très différentes, n’a pas toujours de sens global perceptible par autrui. Or le “profil†qui en résulte par sédimentation de traces numériques interagit avec les relations socio-professionnelles quotidiennes et les projets d’activités envisageables voir avec les carrières. Peut-on concevoir conceptuellement et techniquement des dispositifs d’éditorialisation indépendants qui (re)donnent à ces auteurs une maîtrise au moins partielle de la conception du cadre d’expression, de l’accumulation des oeuvres et traces d’activités sur plusieurs décennies, de la cohérence d’ensemble du corpus de significations qu’ils produisent, et par là du profil qui en résulte, tout en favorisant la diffusion en libre accès de leurs productions ? C’est l’une des questions auxquelles tente de répondre la recherche technologique “EdiNum-HumaNum†sur un “ouvrage numérique dynamique, indépendant, en accès libre†compilant une production individuelle universitaire (enseignements et recherche) de près de trente ans dans un dispositif intégrant formats multiples et systèmes d’interaction. Il s’agit de savoir si l’on peut concilier la nécessité particulière de communiquer, caractéristique de ces métiers, et les formes numériques que prend cette communication aujourd’hui, avec la défense d’une indépendance intellectuelle et créative, tant individuelle que collective, nécessaire à ces métiers, mais aussi à d’autres types d’acteurs sociaux.
Séminaire Sens Public/IRI : « Construction d’une corporalité en ligne » (10 décembre 2015)
Culture numérique, Cycle de conférences-débats, Non classé, Séminaire Sens Public.commentaires fermé
Date : le jeudi 10 décembre 2015, à 17h30 (à Paris) et à 11h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : au CITÉ (accessible par la porte P-V-13-1 du Pavillon Roger-Gaudry) situé dans le pavillon principal (2900, boul. Édouard-Montpetit) de l’Université de Montréal.
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Intervenants: André Gunthert, Julie Tremblay-Devirieux, Servanne Monjour, Élisabeth Routier
Organisation : Servanne Monjour, Université de Montréal
L’identité numérique est souvent présentée comme une question d’image – une image de marque qui assure notre visibilité sur le web. Cette visibilité n’est pourtant qu’un aspect superficiel de notre présence numérique, puisque la construction de l’identité se joue davantage au niveau de l’indexation de soi que de la figuration de soi : en d’autres termes, la visibilité n’est plus seulement celle du portrait, ni même celle du corps. Tant et si bien que le profil appelle finalement un enjeu d’invisibilité plutôt que de visibilité, de manière à nous redonner le contrôle de nos traces. Et en effet, de plus en plus d’utilisateurs éditorialisent leur profil en dérogeant aux règles de la représentation notamment imposées par la structure des dispositifs en ligne. Face à ce nouvel enjeu d’invisibilité, le paradigme de la représentation semble devoir être peu à peu abandonné au profit de la production de corps numériques. Le référent n’est plus un enjeu pertinent et le profil se suffit à lui-même : il fait œuvre autant qu’il fait autorité. Dès lors, quel rôle tient désormais l’image dans la production des profils ? Car paradoxalement, nous sommes tous photographes : nos téléphones nous permettent de capter, de modifier et de partager nos clichés sur les réseaux en moins d’une minute, tant et si bien que l’image photographique est devenue une nouvelle forme de langage participant à la constitution de ces identités profilaires. Jouant de la contradiction apparente entre visibilité et invisibilté, de quelle manière l’image peut-elle participer à ces formes inédites de production identitaire ? Peut-on parler d’une corporalité du profil ? Enfin, si le paradigme de la représentation est abandonné, comment ces pratiques d’éditorialisation du profil redéfinissent-elles en retour le statut de l’image ?
Séminaire Sens Public/IRI : « Autonomie et hétéronomie de la production identitaire » (19 novembre 2015)
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Date : le jeudi 19 novembre 2015, à 17h30 (à Paris) et à 11h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : au CITÉ (accessible par la porte P-V-13-1 du Pavillon Roger-Gaudry) situé dans le pavillon principal (2900, boul. Édouard-Montpetit) de l’Université de Montréal.
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Intervenante: Louise Merzeau
Le profil est le fruit d’une co-construction par les plateformes, les réseaux et les personnes. L’individu qui s’éditorialise est d’abord soumis aux dispositifs qui régissent chaque service. À la fois collectionneur et collection de données, quelle autonomie peut-il retirer de l’éditorialisation de soi ? Est-elle le stade ultime d’une aliénation aux logiques de profilage, comme dans les formes extrêmes de quantified-self ? Ou désigne-t-elle une voie d’émancipation par laquelle le sujet se réapproprie la production de son identité ?
Mis en réseau, l’individu connecté est aussi traversé par les autres, s’écrivant lui-même dans un tressage de réactions, conversations, bifurcations. À partir de quand ce réseau produit-il autre chose que de l’interaction ? Entre le like et la redocumentarisation collaborative, y a-t-il seulement une différence de degré, ou l’éditorialisation ne commence-t-elle qu’à partir d’un certain seuil d’intervention ? La connexion ne suffit pas à produire du collectif. L’éditorialisation en revanche implique une intentionnalité de mise en commun, à travers des protocoles de discussion, de réplicabilité et de transmission. Peut-on alors considérer que l’éditorialisation serait ce qui permet de passer du graphe au groupe ?
Séminaire Sens Public/IRI : « Politique de l’archive et impact des formats » (12 février 2015)
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ATTENTION : CETTE SÉANCE EST ANNULÉE.
Date : le jeudi 12 février 2015, à 17h30 (à Paris) et à 11h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : Université de Montréal, dans la salle P217 du Pavillon Roger-Gaudry, 2900, boulevard Édouard-Montpetit.
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Inscriptions (entrée libre) : sur le formulaire qui se trouve à cette page : http://www.iri.centrepompidou.fr/evenement/nouvelles-formes-editorialisation/
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Une décennie de politique publique de numérisation des patrimoines a permis aux institutions de repenser l’accès à leurs corpus. Pour répondre au décalage entre les pratiques traditionnelles, stabilisées dans les bibliothèques, et les pratiques numériques d’accès aux ressources, les projets nationaux et transnationaux tels que Gallica, Europeana ou encore Canadiana ont en effet mené nombre d’études sur les modes de structuration, la mise à disposition et la circulation des archives.
Ces récentes archives numériques ont naturellement été adoptées dans les usages et les travaux des chercheurs. Il est possible aujourd’hui de mesurer l’impact de ces numérisations et des formats d’archivage qui ont prévalu et qui ont parfois inscrit dans la structure même des archives certains présupposés explicites sur la conceptualisation du patrimoine. Outre les formats de données, les dispositifs d’éditorialisation des archives conditionnent fortement l’accessibilité des ressources et in fine le travail du chercheur.
Nous chercherons, à travers plusieurs exemples concrets, à rendre compte de ces tensions entre la ressource et son appropriation, ainsi que des stratégies des chercheurs pour contourner ou faire abstraction des modes de formatage des archives.
Séminaire Sens Public/IRI : « Ressources et documentation pour la recherche » (22 janvier 2015)
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Date : le jeudi 22 janvier 2015, à 17h00 (à Paris) et à 11h00 (à Montréal).
ATTENTION : HORAIRE AVANCE DE 30 MINUTES PAR RAPPORT A D’HABITUDE
Lieu :
- À Paris : Pôle universitaire Léonard de Vinci – Université Paris Ouest Nanterre La Défense – 12 avenue Léonard de Vinci – 92400 Courbevoie (face au CNIT – salle 660)
et
- À Montréal : Université de Montréal, dans la salle P217 du Pavillon Roger-Gaudry, 2900, boulevard Édouard-Montpetit.
 Intervenants :
Vincent Larivière (@lariviev) est professeur adjoint à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal (EBSI) où il enseigne les méthodes de recherche en sciences de l’information et la bibliométrie. Il est également directeur scientifique adjoint de l’Observatoire des sciences et des technologies et membre régulier du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie. Ses travaux dans le domaine de la communication savante ont notamment été publiés dans le Journal of the American Society for Information Science and Technology, Scientometrics et le Journal of Informetrics.
Mots clés pour son intervention : bibliométrie, évaluation de la recherche, sociologie des sciences
Stéphane Pouyllau (@spouyllau) est actuellement directeur-adjoint technique d’Huma-Num, la très grande infrastructure de recherche pour les humanités numériques. Il a codirigé la réalisation de la plateforme de recherche ISIDORE et est à l’initiative de MédiHAL (archive ouverte pour photographies et images scientifiques). En tant qu’ingénieur de recherche au CNRS, Stéphane Pouyllau est spécialiste en humanités numériques, en information scientifique et technique et en informatisation des données de la recherche en sciences humaines et sociales.
Mots-clés pour son intervention : moteur de recherche, sémantique, Isidore
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Inscriptions (entrée libre) : sur le formulaire qui se trouve à cette page : http://www.iri.centrepompidou.fr/evenement/nouvelles-formes-editorialisation/
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L’accès aux ressources et à la connaissance était, à l’origine, essentiellement basé sur les bibliothèques universitaires ou personnelles. C’est probablement l’aspect de la recherche qui a le plus bénéficié de l’hybridation et de l’ouverture des pratiques permises par le numérique. La multiplication des sources et l’intégration de contenus non-savants dans les pratiques de recherche ont ainsi autorisé une plus grande fluidité dans la circulation des idées et, potentiellement, une plus grande créativité. Cet élargissement des sources a par exemple ouvert de nouvelles opportunités pour l’élaboration d’hypothèses de recherche. Cependant, il convient de se demander si ces ressources non-savantes permettent de maintenir le niveau qualitatif requis par la communauté scientifique et si de nouvelles stratégies de validation ont été adoptées par les chercheurs pour certifier ces sources. Au regard des pratiques émergentes de veille et d’accès aux connaissances, cette séance posera la question de l’évaluation et de la légitimation des ressources par les chercheurs.
Séminaire Sens Public/IRI : « Entre blogue et revue savante : hybridation des pratiques de recherche » (20 novembre 2014)
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Date : le jeudi 20 novembre 2014, à 17h30 (à Paris) et à 11h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : Université de Montréal, dans la salle P217 du Pavillon Roger-Gaudry, 2900, boulevard Édouard-Montpetit.
 Intervenants :
Benoît Melançon est professeur titulaire au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal et directeur scientifique des Presses de cette université. Depuis 2008, il est membre de la Société royale du Canada. Il est très actif dans le domaine de la littératique, soit les relations entre littérature et informatique. Il a publié des textes sur ce sujet, notamment le livre Sevigne@Internet. Remarques sur le courrier électronique et la lettre (1996 ; 2011 pour la réédition numérique augmentée), qui lui a valu nombre de comptes rendus et d’entrevues à l’étranger. Depuis 1992, il distribue une bibliographie électronique du XVIIIe siècle : en juillet 2012, cette bibliographie en était à sa 217e livraison et elle comptait plus de 26 000 titres. Depuis le mois de juin 2009, il tient un blogue, L’Oreille tendue.
Celya Gruson-Daniel est diplômée de l’ENS et de l’UPMC en neuroscience cognitive et comportementale. Cofondatrice de l’association HackYourPhD (et ingénieur de recherche en charge des MOOC au Centre Virchow-Villermé), elle observe et essaie de comprendre l’émergence et les caractéristiques de communautés innovantes.
Joëlle Le Marec est PR en sciences de l’information et de la communication au CERILAC (Centre de Recherches sur les Lettres Arts Cinéma), axe « Esthétique, Médias, Oralité Images ».
Ses recherches portent sur les pratiques et publics des musées et des médias, sur les pratiques de communication dans la recherche et dans l’enquête, sur les médiations culturelles des savoirs.
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Inscriptions (entrée libre) : sur le formulaire qui se trouve à cette page : http://www.iri.centrepompidou.fr/evenement/nouvelles-formes-editorialisation/
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En démultipliant les formes de lecture et d’écriture dans la société non-savante, le numérique a favorisé l’émergence de pratiques nouvelles où se mêlent communication, collection, archivage, littérature, etc. Dans ce contexte de fluidification des formes d’écriture, les pratiques des chercheurs se sont elles aussi diversifiées, empruntant souvent à des formes de production de contenus jusqu’alors inexistantes dans les méthodologies de la recherche.
Cette hybridation des pratiques que l’on observe depuis peu semble ouvrir la recherche et la communauté de chercheurs à de nouvelles formes de production de savoir, bouleversant le processus classique de légitimation et de certification des connaissances.
Séminaire Sens Public/IRI : atelier d’étude : « tendances et enjeux » (19 juin 2014)
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Date : le jeudi 19 juin 2014, à 14h00 (heure de Paris) et à 8h00 (heure de Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- ATTENTION : Pas de rencontre en personne à Montréal – seulement via PolemicTweet
Pas de conférenciers invités en particulier (mots d’introduction et de conclusion et animation de la part des organisateurs présents : Marcello Vitali-Rosati, Gérard Wormser, Nicolas Sauret).
Tous les participants (ouvert à tous) sont invités à revenir sur les sujets qui ont été abordés au cours de l’année.
Essayer de dégager des lignes de force… de comprendre ce à quoi nous sommes confrontés.
Voyez pour chacune des séances la captation vidéo et les commentaires émis via PolemicTweet.
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Cette session sera dédiée sous forme d’atelier à reprendre les thématiques et questions traitées lors des cinq séances précédentes, pour réinterroger leurs enjeux et tenter de dégager quelques éléments de réponses et axes tendanciels. Le programme détaillé est annoncé sur le site du séminaire.