Soutien au peuple iranien pour la démocratie et les libertés
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Mercredi 24 juin 2009, 20 heures, à Paris : soirée de soutien au peuple iranien pour la démocratie et les libertés
Association du Manifeste des libertés
Depuis la proclamation des résultats falsifiés aux élections présidentielles, les Iraniens manifestent, quotidiennement et massivement, leur opposition au détournement de la démocratie et à l’imposition d’un candidat par la fraude. A cette grande protestation pacifique et courageuse, le régime du « guide » répond par la terreur, l’arrestation, le meurtre.
Nous nous réunissons pour apporter notre soutien au peuple iranien dans sa lutte pour la démocratie et les libertés. Nous nous réunissons aussi pour défendre le droit et la paix pour l’ensemble de la région, tant il est évident que le sort des Iraniens nous concerne tous.
Mercredi 24 juin 2009, 20 heures,
La Bellevilloise, Plateau FORUM
21, rue Boyer, 75020 PARIS
Metro Gambetta, ou Ménilmontant
Nous donnerons la parole à des témoins de la réalité iranienne
Marjane Satrapi, artiste dessinatrice
Chahla Chafiq, sociologue
Mohsen Makhmalbaf, réalisateur
Ahmad Salamatian, analyste politologue
Avec les témoignages de soutien de
Hocine Aït-Ahmed, homme politique algérien
Fethi Benslama, professeur d’Université
Karim Lahidji, président de la Ligue de défense des droits de l’homme en Iran et vice-président de la FIDH
Pierre Tartakowsky, vice-président de la LDH
Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts
Isabelle Lorand, membre du comité exécutif national du PCF, responsable aux droits humains
Pouria Amirshahi, secrétaire national du PS aux droits de l’homme
Avec le soutien du Centre culturel iranien Pouya
Pour réservation : manifeste@manifeste.org
Tewfik Allal,
Manifeste des libertés
06 81 60 65 43
01 45 40 62 62
Présentation-débat: Sens Public, Les Cahiers n°10
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Sens Public et La Librairie TEXTURE
présentent
SENS PUBLIC, LES CAHIERS N°10
Un monde en noir et blanc. Amitiés postcoloniales
Textes de Seloua Luste Boulbina (dir.), Jean-Marie Gustave Le Clézio, Édouard Glissant, Patrick Chamoiseau, Souleymane Bachir Diagne,Myriam Cottias, Crystal Fleming, Stéphanie Melyon-Reinette, ChristelleGomis, Fatma Agoun Perpère, Laura Hengehold, Jean-Godefroy Bidima,Matthieu Renault, Ismaël Sélim Khaznadar, Kader Attia
Présentation-débat animée par Seloua Luste Boulbina
Jeudi 25 juin 2009 Ã 19h
Cette rencontre sera suivie d’un pot
Librairie Texture – 94 Avenue Jean Jaurès – 75 019 Paris
(Métro Laumière) Tél. 01 42 01 25 12
Librairie Texture, contact:Â texture@texture-librairie.fr
Voir la présentation et le sommaire sur le site Sens Public
Poétique et politique du genre dans les migrations
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les 22 et 23 juin 2009
en Sorbonne, Salle Bourjac,
17, place de la Sorbonne Paris 5ème
« Un acte d’hospitalité ne peut être que poétique »
Jacques Derrida
On mettra à profit le fait que le Symposium du Programme « Tempus Drive » se tient à Paris pour considérer la problématique des migrations et la question des droits des femmes et de la famille entre les rives de la Méditerranée in situ : c’est-à -dire dans la perspective du pays dit d’ « accueil ».
Il s’agira par suite d’examiner la situation en matière de politiques conduites à cet égard en France (nationales, bilatérales, européennes, internationales), en matière de lois et de mise en pratique, de structures socioculturelles et de dysfonctionnements, d’institutions et d’organismes associatifs. Car la question des droits des femmes et de la famille en migration touche évidemment tous les domaines de la vie en société : les droits civils et civiques (titre de séjour, nationalité, vote ; mais aussi qualité de vie : logement, environnement) ; les droits au travail (y compris équité salariale) ; aux soins de santé ; mais aussi le droit inaliénable d’accéder à l’enseignement et à la recherche, le droit d’accès à l’environnement culturel et en particulier à la littérature, laquelle a le droit de tout dire et de faire entendre toutes les hypothèses.
Bien des paramètres entrent en ligne de compte : la différence entre les générations de migrants ; l’apprentissage de la ou les langues (ne faut-il pas dépasser l’illusion du monolinguisme de la langue maternelle et plaider pour un droit à la pluralité linguistique ? Et pourquoi pas une école française où les enfants migrants pourraient aussi continuer à apprendre la langue de leurs parents ?) ; la pratique du culte religieux (abordera-t-on l’épineuse question du port du foulard et de la laïcité ?). En fait, lorsqu’on tente d’évaluer la portée de « l’intégration » ou « la différence », on voit que ces mots sont rapidement à double entente, tout comme « communauté », « communautaire », « métisse », ou encore « francophonie » et « littérature postcoloniale ». Sans oublier les doutes : jusqu’où y a-t-il droit ? et où zones sans-droit ? Jusqu’où faut-il légiférer ?
Questionnement à reprendre donc, et à questionner inlassablement : avons-nous bien posé les questions ? avons-nous pesé nos mots ?
On tentera de faire un état des lieux en s’efforçant de croiser une réflexion théorique de fond quant à l’hospitalité (et donc une réÌflexion sur : altérité, exil, marginalisation, discrimination, xénophobie), quant à la mémoire et l’archive, « mémoire tatouée » (Abdelkebir Khatibi), « écriture de transhumance » (Assia Djebar), « surtout, surtout, écrit Derrida, le devoir d’hospitalité à l’étranger ou à l’exilé, à la langue de l’autre, à l’arrivant, à ce qui vient, à la nouveauté de ce qui arrive, à ce qui reste à venir ou qui vient de loin », s’efforçant de croiser, donc, cette réflexion théorique avec des analyses de la situation concrète aujourd’hui, en France, dans les divers domaines qui constituent la vie des familles migrantes, en particulier la vie des femmes au sein de la cellule familiale immigrée à l’épreuve, double, du dehors et du dedans.
A cet égard, et de façon différentielle, il sera nécessaire de se donner le temps et les moyens de penser la notion de « genre », sa portée, ses tenants et aboutissants, ses usages qui ne sont pas forcément les mêmes selon les contextes sur les rives de la Méditerranée. Question de stratégie : on pourra se demander s’il convient de ne conserver que ce terme, en passe de s’institutionnaliser en Europe et de gommer la différence sexuelle, ou s’il serait bon de pouvoir employer aussi, selon les cas, d’autres désignations comme : différences sexuelles, rapports de sexe, féminologie, études féminines et féministes.
Nous n’aborderons sans doute pas en détail, faute de temps, un si vaste ensemble : deux grands axes du moins permettront d’articuler ces pistes d’étude et de les faire communiquer.
1. Droit de cité : L’expression qui, dans l’Antiquité, désignait l’ensemble des droits publics et privés des citoyens de la cité ou de l’État et excluait les étrangers, a l’avantage de placer d’emblée la réflexion sur la frontière, la multiplication des frontières intérieures, les exclusions, et sur les formes que cette réflexion prend en droit, en politique, dans les oeuvres d’art et les lettres. C’est aussi la possibilité offerte de penser le lieu urbain par rapport à la place qui est faite aux femmes.
2. Littératures migrantes : questions de langues, questions de genres. Ce second axe invite à considérer le champ des apprentissages et des difficultés linguistiques (bilinguisme, diglossie, diglossie littéraire) ; des représentations de soi dans la langue-autre, de la prise de parole des migrantes, l’émergence de leurs récits propres et de ce que les oeuvres littéraires peuvent faire entendre de leurs langues ; de la faculté de transmission. C’est aussi l’espace où penser ce que la construction de « genre » apporte à une pensée de l’égalité des chances et de la parité, à l’inscription des différences sexuelles dans les langues. Où prendre la mesure de ce que, travaillée par l’inscription des altérités sexuelles et culturelles, l’écriture romanesque en français génère des genres littéraires inédits. Que, dans l’écriture migrante, le « genre » ne va pas sans l’émergence de nouvelles formes littéraires.
Mireille Calle-Gruber
P R O G R A M M E
DANS LE CADRE DU MASTER TEMPUS DRIVE « LES DROITS DES FEMMES DES DEUX RIVES DE LA MÉDITERRANÉE. LA FAMILLE EN MIGRATION : LE CAS DU MAROC (2007-2010)
22 juin 2009
9h30-10h : Ouverture par Marie-Christine Lemardeley, Présidente de La Sorbonne Nouvelle – Paris 3, et Pierre Civil, Vice-Président de La Sorbonne Nouvelle – Paris 3
Présentations par Mireille Calle-Gruber, Francesca Brezzi et Abdallah Ounnir
Thème 1 : DROIT DE CITÉ
10h-12h30 : Évolutions du droit et émancipation des femmes migrantes
Abdallah Ounnir : « Les femmes émigrées ou Le passage de la société aliénante à une société émancipatrice »
Malika Benradi : « Impacts de la réforme du droit de la famille sur les droits des femmes marocaines migrantes : quelles avancées, quels obstacles et quels défis ? »
Nacer Mtioui : « La religion et les droits familiaux de la femme marocaine résidant à l’étranger »
Janick Roche-Dahan : « De la hiérarchie à l’égalité entre les sexes au sein du couple : Une réÌflexion sur le genre à partir de l’évolution du droit de la famille en France »
Mohamed Khachani : « Les femmes maghrébines immigrées dans l’espace économique des pays d’accueil : quelle insertion ? »
Déjeuner
14h-15h30 : Questions de genres
Armelle Le Bras-Chopard : « Les femmes peuvent-elles être noyées dans la « diversité » ? »
Arafat Sadallah : « Genres en migration. Du féminisme islamique »
Janine Mossuz-Lavau : « Pour en finir avec la guerre des sexes »
15h30-16h : Pause
16h-18h : Femmes frontières
Tamar Pitch : « L’anthropologie des droits humains »
Bernadette Rigaud et Maria Grazia Ruggerini : « Immigrées et Italiennes : Quelle citoyenneté? »
Nadia Naïr : « Les voiles qui dévoilent »
Myriam Gaume : « Les deux mystères »
18h-19h : Lecture par l’écrivain Chantal Chawaf
23 juin 2009
9h30-10h : Ouverture par Michèle Gendreau-Massaloux, Conseiller, Mission Union pour la Méditerranée
Thème 2 : LITTÉRATURES MIGRANTES : QUESTIONS DE LANGUES, QUESTIONS DE GENRES
10h30-13h : Hospitalités
Francesca Brezzi : « Absence d’une patrie commune qui fait de l’Autre l’Étranger. À partir d’Emmanuel Levinas, Totalité et infini »
Mireille Calle-Gruber : « L’accueil illimité. De la littérature et des humanités à l’Université»
Dominique Simon : « Femmes au CNRS »
Melina Balcazar : « Droit d’asile »
Déjeuner
14h30-16h : A plus d’une langue
Dominique Combe : « Les écritures migrantes »
Hervé Sanson : « Rapports de genres dans le Journal de Mouloud Feraoun »
Sofiane Laghouati : « On ne parle jamais qu’une seule langue » Une « diglossie littéraire » pour (re)penser le monde »
16h-16h30 : Pause
SIWA-PLATEFORME : AU BORD DES LANGUES, À LA LIMITE DES ARTS
16h30-17h30 : Je pense à toi. Trois témoignages sur l’expérience artistique de femmes immigrées à Paris (Ateliers Berthier-Théâtre de l’Odéon), Hamida Guessaf, Rahma Salah et Sabah El Jabli (Coordinatrice du projet)
17h30-19h30 : Expériences théâtrales. Projection images et son de la pièce « Je pense à toi» qui s’est tenue en juin 2008 au Théâtre de l’Odéon- Ateliers Berthier à Paris. Suivi de Rencontre avec Michel Cerda (Metteur en scène), Yagoutha Belgacem (Directrice artistique) et Arafat Sadallah (Collaborateur artistique)
Contact : anais.frantz@club-internet.fr
Responsable : Mireille Calle-Gruber
Conférence-débat « André Gorz et la dynamique du capitalisme » avec Carlo Vercellone
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Le 17 juin à 18h à La Maison des Passages (Lyon 5e)
Avec Carlo VERCELLONE, économiste et maître de conférences à l’Université Paris I. En partenariat avec la revue SENS PUBLIC et la librairie A PLUS D’UN TITRE
André Gorz a opéré dès les années soixante une critique du capitalisme cognitif, en focalisant son analyse, comme les marxistes, sur le travail, comme le foyer de nouvelles contradictions et de nouvelles formes de dépassement. Dénonçant l’imminence d’une crise irréversible et radicale des sociétés contemporaines, Gorz explore les carences du travail, à travers ce paradoxe par lequel le développement capitaliste a annihilé la société du travail en poussant à l’extrême la hausse de sa productivité, faisant du rapport entre l’individu et ses compétences, le moteur central de l’économie.
Maison des Passages
44 rue St Georges, Lyon 5ème
métro D, arrêt Vieux Lyon
Les réseaux européens des revues littéraires (1909-1939)
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Université d’été de la SFLGC : 2-4 juin Université d’Angers
Colloque international/université d’été de la SFLCGC
Organisé par Anne-Rachel Hermetet (Université d’Angers, CERIEC) et Nathalie Prince (Université du Maine, 3LAM)
Université d’Angers, Maison des Sciences humaines, 2-4 juin 2009
Mardi 2 juin, après-midi
Ouverture à 14h30 : Christine Bard, directrice de la MSH ; Arlette Bouloumié, directrice du CERIEC ; Anne Tomiche, présidente de la SFLGC
Introduction : Anne-Rachel Hermetet
Présidente de séance : Anne Tomiche (Présidente de la SFLGC)
• 15h15-15h45 Karl Zieger (Université de Valenciennes): «La Revue des vivants et son programme européen»
• 15h45-16h15 Paul Aron (Université libre de Bruxelles) : « La question des réseaux internationaux des revues belges de l’entre-deux-guerres »
16h15-16h35 Francis Mus : « Internationalisation dans la littérature belge au lendemain de la Grande Guerre : une lecture sociocritique »
18h 30 Visite du Musée Lurçat et pot d’accueil offert par la mairie d’Angers
Mercredi matin, 3 juin
Présidence de séance : Paul Aron (Université Libre de Bruxelles)
- 9h30- 10h Anne-Rachel Hermetet (Université d’Angers): «Les revues italiennes appartiennent-elles à des réseaux européens?»
- 10h-10 h30 Nathalie Froloff (Université de Tours) titre à préciser
Questions + pause
11h-11h 20 Eve Rabaté (doctorante, Université de Paris IV) : « Les réseaux européens des revues littéraires (1909-1939). L’exemple de Commerce »
11h20-11h40 Andrée Scharfman (doctorante, Université d’Angers) : « De Commerce à Nouveau Commerce : une filiation revendiquée »
11h40-12h Roman Schmidt (doctorant) : « Cosmopolites de tous les pays, encore un effort » : Du désir cosmopolite et de quelques problèmes de le passer en revue
Mercredi après-midi, 3 juin
Présidence de séance : György Tverdota (Académie des Sciences de Hongrie, Budapest)
• 14h30- 15h Evanghelia Stead (Université de Reims) : « L’Europe des revues (1880-1920). Modèles graphiques, typographiques, esthétiques en association avec les textes, les hommes et les idées (compte rendu d’une année du séminaire du TIGRE)
• 15h- 15h30 Céline Mansanti (Université d’Amiens): «Les réseaux des revues d’exil
Questions + pause
16h-16h20 Véronique Silva Pereira (doctorante, Université de Montpellier III/Université de Luxembourg) : « Le mouvement esthétique anglais et ses relations avec Paris »
16h20-16h40 Elisa Grili (doctorante, Université de Reims) : « La circulation des idées, des esthétiques et des goûts sur le modèle de la Revue des revues dans les rubriques « notas de algunas revistas » et « los libros » d’Helios »
16h40- 17h Charlotte Estrade (doctorante, Université du Maine) : « Ezra Pound en 1930 : définition et bilan ‘de l’intérieur’ des réseaux de petites revues anglo-américaines »
17h-17h20 : Alexander Dickow (doctorant, Rutgers University/Université de Paris VIII) : « Signé Fantomas : le déguisement du discours dans la revue Les soirées de Paris »
Jeudi matin, 4 juin
Présidence de séance : Sophie Lucet (Université de Paris VII)
• 9h30-10h William Marx, (Université d’Orléans): «T. S. Eliot et La NRF»
• 10h- 10h 30 György Tverdota (Académie des Sciences de Hongrie, Budapest) : « Nyugat et les anti-Nyugat. Les carrefours de la modernité en Hongrie »
Questions + Pause
• 11h-11h 30 Régis Salado (Université de Paris VII) : « Paris-Lisboa : un axe de la modernité, d’Orpheu (1915) à Presença (1927-1940) »
11h 30-11h 50 Birgit van Puymbroeck (doctorante, Université de Gand) : « Les liens manquants : Mercure de France, La Nouvelle revue française, The English Review et le Criterion »
Jeudi après-midi, 4 juin
Présidence de séance : Nathalie Prince ( Université du Maine, Le Mans)
• 14h- 14h30 : Danuta Knysz (Université de Varsovie) : « Museion ou le dialogue artistique polono-français à l’aube de la premiere guerre mondiale » • 14h30-15h : Jean-Philippe Guichon : « Synthèse sur les réseaux du Grand Jeu (cahiers du Sud, surréalisme, avant-gardes tchèques »
Questions+ pause
15h30-15h50 Juliette Lavie (doctorante, Université de Paris Ouest Nanterre) : « Gebrauchsgraphik, un modèle esthétique et intellectuel pour la revue des Arts et Métiers graphiques (1927-1939) ? »
15h50-16h10 Pauline van Arx (doctorante, Université de Paris IV/Università degli studi di Firenze) : « 391 et ses collaborateurs : une revue à caractère International »
16h 15 Conclusion du colloque, Nathalie Prince
16h30 Fin du colloque