Colloque international : « Les programmes européens de formation et de recherche dans l’enseignement supérieur : état des lieux et perspectives sur l’Espace Euro-méditerranéen » (Bordeaux, le 27 novembre 2012)
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Sous la Présidence de l’Université Montesquieu Bordeaux IV
Ce colloque analysera les impacts des programmes européens de formation et de recherche dans l’enseignement supérieur et identifiera les voies qui s’ouvrent à l’horizon du programme2014 Erasmus pour tous.
Venus de différents pays européens et du pourtour méditerranéen les intervenants présenteront leurs expériences par le croisement de regards et d’analyse scientifiques pluridisciplinaires ouvrant sur des débats, des échanges avec les participants.
Programme et bulletin d’inscription téléchargeable sur le site : erasmus-expertise.org.
Association Loi 1901, Erasmus Expertise a été créée par un groupe d’experts et de chercheurs tous impliqués dans différents programmes européens d’enseignement supérieur et de recherche dans le cadre de coopérations euro-méditerranéennes.
A vocation internationale, l’association soutient, développe des activités de recherche, des projets innovants articulés au futur programme « Erasmus pour Tous » et contribuant à la construction de l’espace euro-méditerranéen d’enseignement supérieur et de recherche.
Erasmus Expertise valorise les mobilités scientifiques, les mobilités par le travail,le développement de partenariats multisectoriels, en particulier par le maillage entre milieux universitaires,laboratoires de recherche et monde économique sur l’espace scientifique euro-méditerranéen.
Contacts :
Jacqueline BERGERON, Présidente : jacqueline.bergeron@free.fr,
Gilles ROUET, Secrétaire Général : gilles.rouet@gmail.com
Gérard WORMSER : Président du Conseil Scientifique : g.wormser@worldonline.fr
Télécharger le programme détaillé en cliquant ici.
Appels à contributions : Peut-on regarder Méduse ?
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La revue de littérature et d’arts modernes MuseMedusa lance un appel à contributions pour son premier dossier consacré à l’une des figures mythiques les plus fécondes dans le domaine de l’art et de la littérature, la Méduse.
Créatures malfaisantes d’allure monstrueuse, les Gorgones incarnent dans l’imaginaire culturel occidental le pouvoir mortifère conféré au regard pétrifiant de certaines femmes. Persée, le héros, sut comment s’approprier cette puissance du féminin en tranchant la tête de Méduse, la plus dangereuse des Gorgones mais aussi la seule mortelle des trois sœurs, l’offrant à Athéna qui en para son bouclier afin de conserver le redoutable pouvoir de Méduse. Cette force féminine à domestiquer n’a pas cessé de se renouveler en dépit de toutes les tentatives qui ont été menées pour l’anéantir. Semblable à une hydre de Lerne qu’Hercule tua, Méduse a la capacité de se régénérer symboliquement de ses mises à mort. Dans les textes anciens et à travers l’histoire culturelle, Méduse a pris différents traits et continue de narguer tous les Persée.
L’ambivalence semble être ce qui sous-tend le rapport que l’art et la littérature peuvent entretenir à Méduse. Ce féminin menaçant reste malgré tout un objet de fascination. La tête coupée de Méduse, figuration de l’organe féminin, inspire à Freud son interprétation de la figure myth(olog)ique comme symbole de la castration. Proust écrit dans Sodome et Gomorrhe : « Quand je ne suivais que mon instinct, la méduse me répugnait à Balbec ; mais si je savais la regarder, comme Michelet, du point de vue de l’histoire naturelle et de l’esthétique, je voyais une délicieuse girandole d’azur ». Si jusqu’à la fin du XIXe siècle, le mythe de Méduse n’est repris que ponctuellement (dans l’opéra Persée de Lully ou la peinture romantique Le radeau de la Méduse de Géricault, par exemple), nombreux sont les exemples témoignant du double mouvement de fascination et de répulsion qui anime les créateurs du tournant du siècle à nos jours. Il suffit de penser aux Forces du mal et les trois Gorgones de Klimt, à Persée de DalÃ, à Mrs. Edward Mayer as Medusa de Madame Yveonde, à Medusa Head de Keith Haring dans les arts visuels ; au poème « Medusa » de Sylvia Plath, au « Rire de la Méduse » d’Hélène Cixous, à L’enfant Méduse de Sylvie Germain, au Nom sur le bout de la langue suivi de Petit traité sur Méduse de Pascal Quignard, à La danse de la Méduse de Laurence Prud’homme dans le domaine littéraire ; au tout dernier film de Tim Burton, Dark Shadows ; à la performance Étude documentaire : la tête de Méduse d’Orlan ou à la chorégraphie Méduse ou la tête de Gorgô de Guylaine Savoie.
Face à l’effroi, à la panique voire à la paralysie, la question s’impose : comment regarder Méduse ? Est-il possible d’affronter son regard ? D’autres questions surgissent : à quelles représentations Méduse a-t-elle donné naissance depuis la modernité à aujourd’hui, comment nourrit-elle les œuvres littéraires et artistiques ? Quel est son pouvoir à signifier à différents moments de l’histoire culturelle ? À quelle fin les créateurs et les créatrices usent-ils du mythe de Méduse, par quels moyens le déplacent-ils ? Comment aborder un féminin perçu comme terrifiant, repoussant, à  la fois diabolique et sublime ? C’est à l’exploration de ces pistes de réflexion et de bien d’autres que convie le premier numéro de la revue.
Contributions (30 000 Ã 40 000 signes, espaces compris) Ã envoyer au plus tard
le 1er avril 2013
à  Catherine Mavrikakis et Andrea Oberhuber
Plus d’informations sur le site http://musemedusa.com/annonce/appels-a-contributions/