Lecture musicalisée par Olivier Apert et David Tuil : Diwan de l’Hippocampe (mardi 5 avril 2011)
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Lecture musicalisée
par Olivier Apert et David Tuil :
Diwan de l’Hippocampe
Extraits des textes d’Olivier Apert :
» Upperground » (éditions La Rivière échappée)
et « Infinisterre » (Editions Apogée)
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Date : mardi 5 avril 2011 Ã 19h
Lieu : Médiathèque Marguerite Duras
115 rue de Bagnolet – 75020 Paris
tél. 01 55 25 49 10
contact : mediatheque.marguerite-duras@paris.fr
Flyer disponible en cliquant ici.
Appel à communications : Genre et Médias. Quel rôle des médias pour la lutte contre les images stéréotypées des femmes et la diffusion de la culture de l’égalité
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Genre et Médias.
Quel rôle des médias pour la lutte contre les images stéréotypées des femmes et la diffusion de la culture de l’égalité.
Appel à communications
Université Abdelmalek Essaadi – Faculté des Sciences Juridiques Économiques et Sociales, Tanger, 20-21 mai 2011
Lieu de la manifestation : Amphi 1. Annexe 1. Faculté de Droit. Tanger
Ce colloque international ayant pour thème « Genre et Médias », sera organisé par la section Assaida Al Horra de Tanger en partenariat avec le master « genre et droits des femmes des deux rives de la méditerranée » de la faculté des sciences juridiques économiques et sociales de Tanger (Université Abdelmalek Essaâdi), et avec le soutien de la fondation Friedrich Naumann. Ses organisteur(ice)s ont l’ambition d’amorcer pour une réflexion sur le degré de l’adhésion des médias aux initiatives entreprises par le Maroc pour la promotion des relations sociales entre les femmes et les hommes.
Ces initiatives ont trait, comme on le sait, aux législations, aux plans, aux programmes et aux stratégies et à la réduction de l’écart du genre et la diffusion de la culture égalitaire entre les femmes et les hommes.
Notre pays s’est engagé au cours des dernières décennies dans un processus de réformes liées à l’amélioration de la situation des femmes dans divers domaines. On peut citer à cet égard et principalement la réforme du Code de la famille, du Code du travail, du droit pénal, de la loi relative à la nationalité, etc ; ainsi que la mise en place de plans, de programmes et de stratégies visant le rayonnement d’une culture égalitaire.
Cette action relative à l’image de la femme est clairement visible dans toute une série de mesures ayant pour but de concrétiser les actions et les programme sur le terrain de la réalité sociale.
On citera la création de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle, en 2002 comme autorité administrative autonome chargée de réglementer le secteur des communications audio-visuelle, la signature de Charte nationale pour améliorer l’image des femmes dans les médias par le secrétariat d’État à la Famille, le Ministère de la Communication et le Syndicat national du journalisme en 2005, et l’adoption de la stratégie de l’équité et l’égalité qui consacre un volet relatif au changement des stéréotypes sur les femmes et l’intégration d’une approche genre dans les programmes et les plans sectoriels.
Ces mesures législatives, institutionnelles ainsi que les stratégies ne semblent produire les effets escomptés en termes de lutte contre les images stéréotypées des femmes dans les médias.
On constate, en effet, selon les différentes études réalisées en ce sens, l’absence d’une réelle politique médiatique intégrant l’approche genre et le maintien de la diffusion, d’une vision conservatrice ancrant les rôles traditionnels et la domination masculine dans le domaine des médias.
La réalité constitue, donc, incontestablement, un contraste flagrant avec le discours officiel et les politiques publiques et les engagements nationaux et internationaux du Maroc notamment vis-à -vis de la CEDAW.
On pourrait se demander si les messages inégalitaires véhiculés par les médias ne semblent pas entraver tous les efforts déployés et toutes les dispositions promulguées par la charte nationale pour l’amélioration de l’image de la femme dans les messages adressés au public.
Au Maroc où la nation est amenée à débattre sur une constitution supposée arrimer définitivement le Maroc au système démocratique, ce colloque a pour finalité de contribuer au débat national sur le rôle primordial que devrait jouer la presse comme quatrième pouvoir dans la diffusion de valeurs positives visant l’équité et l’égalité entre les femmes et les hommes, et la couverture des différentes transformations sociales, économiques et culturelles qui participent à la promotion des conditions de la femme dans notre société à travers :
- L’accès aux stratégies gouvernementales, du Ministère du Développement social, de la Famille, de la Solidarité et du Ministère de l’Information et de la Communication concernant l’amélioration de l’image de la femme dans les médias, aux procédures et aux pratiques mises en Å“uvre pour la lutte contre les formes de stéréotypes et de chosification de la femme basées sur la discrimination sexuée dans les médias ;
- La réalisation de lectures juridiques sur l’approche genre dans la législation et la politique médiatiques au Maroc ;
- La connaissance des stratégies des acteurs médiatiques et l’intégration de l’approche genre dans leur charte et leurs cahiers de charges ;
- Le contrôle du rôle de la HACA et de ses mécanismes du suivi de l’application des engagements de l’amélioration de l’image de la femme et l’intégration du genre dans la politique des médias ;
- L’échange des expériences avec des pays étrangers tels la France, l’Espagne pour s’imprégner d’un ensemble de procédures entreprises pour l’intégration de l’approche genre dans les médias ;
- La consolidation du rôle des acteurs médiatiques locaux pour l’intégration de l’approche genre dans leurs messages ;
- L’appui des compétences des associations féministes et de droits humains dans le suivi des médias et la mise en place d’un programme de plaidoyer pour la lutte contre toutes les formes de discrimination et de stéréotypes dans les médias.
Des ateliers seront également organisés et animés pour former à la manière dont les médias doivent concevoir et mettre au point des programmes impliquant mieux et davantage les femmes, en valorisant leur image aux yeux du public.
Les partenaires organisateurs comptent sur la participation des cadres et des experts dans le domaine médiatique pour enrichir le débat sur « le genre et les médias » en vue d’adopter une politique médiatique genrée Å“uvrant pour la consolidation de l’égalité entre les femmes et les hommes.
I. Partenaires
Université Abdelmalek Essaadi
Faculté des sciences juridiques économiques et sociales de Tanger
Master genre et droit des femmes des deux rives de la méditerranée
Association Assaida Al Horra. Section de Tanger
Fondation Friedrich Naumann
II. Les axes
Axe 1 : L’image de la femme à travers la prise en compte de l’approche genre dans la législation et la politique médiatique
L’expérience des médias audiovisuels.
- Maroc – France – Espagne
Axe 2 : Les institutions nationales et internationales des médias et l’image de la femme dans l’action de l’intégration de l’approche genre.
- Le Secrétariat d’Etat chargé de la Famille avait adopté la charte pour l’amélioration de l’image de la femme dans les médias.
- L’Institut Supérieur de Journalisme et de Communication
- La chaire Unesco pour le journalisme et la communication
- HACA
Axe 3 : Les associations féministes et le développement des mécanismes de plaidoyer contre les stéréotypes sexistes et les discriminations dans les médias.
Cas de l’observatoire national pour l’amélioration de l’image des femmes dans les médias.
Axe 4 : Ateliers : Formation aux techniques de réalisation d’action médiatique dans le respect de l’approche genre et l’amélioration de l’image de la femme dans les médias.
III. Durée des interventions : 20 minutes.
Les propositions de communications et les résumés doivent être adressées au plus tard le 20 avril 2011, selon la langue choisie au Professeur A. Ounnir (langue française), abdounnir@gmail.com, +212 6 6129 93 66.
Les intervenant(e)s recevront confirmation de leur participation aux travaux du colloque le 30 avril au plus tard.
Les intervenant(e)s dont la communication est acceptée s’engagent à remettre leur communication écrite finale au plus tard le jour du colloque.