9ème lecture-dialogue-Retina (jeudi 1er mars 2012)
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sous la direction de François Soulages
À partir du livre de GILLES ROUET
Nations, cultures & entreprises en Europe
Paris, Editions L’Harmattan, collection Local & Global, 2011
Date : jeudi 1er mars 2012
Horaire : de 20h à 22h
Lieu : Café du Pont-Neuf, 14 quai du Louvre, 75001 Paris
Intervenants : Gilles ROUET, Didier TOUSSAINT et François SOULAGES
Entrée libre en fonction des places disponibles
Concert-dialogue entre l’écrivain Michel Butor & le pianiste Jean-François Heisser (vendredi 2 mars 2012)
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« Dialogue avec 33 variations de Ludwig van Beethoven sur une valse de Diabelli »
Date : le vendredi 2 mars 2012
Horaire : de 17h à 19h
Lieu : Collège de France, 11 place Marcelin-Berthelot – 75005 Paris – Amphithéâtre Marguerite de Navarre
Le Collège de France invite Michel Butor, écrivain, et Jean-François Heisser, pianiste, pour un concert dialogue intitulé « Dialogue avec 33 variations de Ludwig van Beethoven sur une valse de Diabelli » le vendredi 2 mars 2012 à 17h (Amphithéâtre Marguerite de Navarre, Collège de France, 11 place Marcellin Berthelot, 75005 Paris), avec le soutien de la Fondation Pierre
Bergé – Yves Saint-Laurent, la Fondation Hugot du Collège de France, et le CREF&G/LF (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3).
Entrée libre sans réservation dans la limite des places disponibles.
contact : francoise.poulin@college-de-france.fr
Plus d’information en cliquant ici.
« L’identité et la différence folles. Jacques Derrida et Abdelkebir Khatibi : rencontre autour du Monolinguisme de l’autre » (vendredi 17 février 2012)
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Date : le vendredi 17 février 2012, de 15h à 17h
« L’identité et la différence folles. Jacques Derrida et Abdelkebir Khatibi : rencontre autour du Monolinguisme de l’autre », dans le séminaire organisé par Laetitia Zecchini et Lise Guilhamon : « Littératures et théories postcoloniales ».
Lieu : ENS Ulm, 45 rue d’Ulm 75005 Paris – salle Paul Celan.
D’un côté, Abdelkebir Khatibi, poète marocain, essayiste, universitaire en linguistique et sociologie, écrivant dans la langue arabe et dans la langue française, auteur notamment de La mémoire tatouée. Autobiographie d’un décolonisé, ou encore Amour bilingue et La langue de l’autre.
De l’autre côté, Jacques Derrida, philosophe français, né à Alger, se présentant comme « Juif “franco-maghrébin†», auteur entre autres du Monolinguisme de l’autre ou la prothèse d’origine, livre qu’il écrit en ‘discussion’ avec Khatibi, notamment avec La mémoire tatouée.
C’est Khatibi qui me donne les mots : « l’identité et la différence folles ». Et c’est bien dans le rapport aux langues que se jouent ces termes, c’est bien la langue qui fait question et qui questionne, différemment également, de chacun l’écriture. Le sens.
Tous deux s’accordent à reconnaître les possibilités – le potentiel – d’une folie de la langue. Folie duplice. Il y a la folie de la monolangue de l’autre qui impose sa loi – au colonisé, à l’immigré, à tout(e) subordonné(e). Il y a aussi folie de la langue lorsqu’elle est folle de poésie, porte le trouble dans la monolangue et dans les genres, fait de chaque vocable un talisman. Décolonise : les langues, les corps, les esprits.
On méditera sur les enjeux de la langue folle en suivant les déflagrations poétiques dans les récits de Khatibi, et les développements chez Derrida d’un texte philosophique hors-de-chez-soi (qui « parle une seule langue et ce n’est pas la [s]ienne »).
Où il sera question de tatouage, de parfum, de graphe. De violence. D’amadou et démence. D’inscriptions textuelles et sexuelles. Autant de façons de reprendre à nouveaux frais certaines formes de l’hospitalité.
Plus d’information en cliquant ici.
Présentation de trois livres sur Claude Simon (le jeudi 23 février 2012)
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Date : le jeudi 23 février 2012
Horaire : de 19h00 Ã 21h00
Lieu : Espace des femmes – Antoinette Fouque, 33-35 rue Jacob, 75006 PARIS
Mireille Calle-Gruber, en dialogue avec Melina Balcazar Moreno et Anaïs Frantz, présente trois livres sur Claude Simon. Sera également présenté l’ouvrage collectif Politique et poétique du genre dans les migrations. Femmes entre les deux rives de la
Méditerranée.
A l’invitation des éditions des femmes – Antoinette Fouque, Mireille Calle-Gruber présente ses ouvrages Claude Simon. Une vie à écrire, Paris, Seuil, 2011 (biographie) ; Le Grand Temps. Essai sur l’œuvre de Claude Simon, Lille, Presses Universitaires du Septentrion, 2012 [2004] (essai) ; Claude Simon, l’inlassable réancrage du vécu, Paris, La Différence, 2011 (essai). Ainsi que l’ouvrage collectif, édité par Mireille Calle-Gruber et Anaïs Frantz, Politique et poétique du genre dans les migrations. Femmes entre les deux rives de la Méditerranée, Tanger, Presses Universitaires de Tanger, 2011.
Séminaire Sens Public/IRI “Nouvelles formes d’éditorialisation†: « Datacuration, agrégation, et moteurs de recherche » (jeudi 16 février 2012)
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Date : le jeudi 16 février 2012, de 17h30.
Lieu : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
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Intervenants :
- Bertrand DELEZOIDE, Chercheur au CEA, Emmanuel BENAZERA, Directeur et fondateur de Seeks.fr
- Nicolas LOUBET, Directeur associé à Umaps et Social Media Designer à Knowtex
La séance sera introduite par Yannick Maignien.
Les contenus dépendent souvent moins des données publiées par un auteur que des nouvelles formes d’édition, c’est-à -dire de réutilisation des données, par agrégation ou par requête au terme d’actions automates de différents algorithmes, imposant peu à peu une économie du lien sur une économie du contenu.
Ce séminaire présentera tout d’abord un rapide benchmark des différentes solutions d’agrégation se différenciant chacune par un paradigme propre (le hashtag, la communauté, le layout, le live, etc.), et dont les contraintes et limites soulèvent quelques questions en terme de production de savoir. Nous nous pencherons ensuite sur les techniques utilisées actuellement par les moteurs de recherche pour agréger et éditorialiser les contenus. Enfin, un coup de projecteur sur le moteur de recherche peer-to-peer Seeks.fr, proposant une nouvelle rupture de paradigme pour la recherche et l’agrégation.
Inscriptions (entrée libre) : sur le formulaire qui se trouve à cette page : http://www.iri.centrepompidou.fr/evenement/nouvelles-formes-editorialisation/
Nous vous remercions de votre intérêt pour nos événements.
Plus d’information sur le site http://seminaire.sens-public.org/
Appel à contribution: de la culture papier à la culture numérique
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Calendrier
13 février 2012: envoi des proposition d’articles (de 200 à 500 mots)
20 février : notification d’acceptation ou de refus des propositions.
9 avril : date de remise des articles dans leur version définitive.
Problématique
La galaxie Gutemberg s’électrifie et se dématérialise. S’agit-il d’une simple évolution, une poursuite des progrès que l’imprimerie a connu depuis la première presse ?
Perfectionnement ou révolution ? Quels sont les nouveaux paradigmes qui sont en train d’émerger sous nos yeux, voire qui sont déjà à l’œuvre. Car la culture numérique n’est pas si nouvelle. Tout est question d’échelle, mais réfléchir le monde numérique aujourd’hui n’est plus un simple exercice de futurologie. C’est un fait, un univers culturel qui se maintient, qui a fait des choix, qui possède déjà une histoire, un patrimoine et une sédimentation.
Il s’agira dans le premier volet de ce diptyque de s’interroger sur les conditions de cette évolution, de ce passage du papier à l’électronique. C’est-à -dire que seront couverts (sans prétention à l’exhaustivité) les moyens mis en Å“uvre, en les resituant dans leur contexte, en mentionnant les options auxquelles ils ont été préférés. Ce panorama critique s’efforcera autant que possible de présenter aussi les défis à relever (par exemple l’ampleur de la tâche de la numérisation des ouvrages) les limites rencontrées, les obstacles qui surgissent.
Mutations, évolutions portent en elles la dimension d’un avant et d’un après. Le dossier cherchera à cerner cette dimension. D’une part en isolant la réelle nouveauté, ce qui n’est pas seulement différents, mais radicalement nouveau, inédit. D’autre part, et à l’inverse, ce qui ne peut être transposé dans le monde numérique et qui donc est voué à s’éteindre.
Le second champ d’investigation est moins structurel. Il s’attachera à étudier les cadres où ce passage s’opère. Certains champs ont été sélectionnés, mais la liste n’est pas limitative. Le premier champ retenu est la culture « artistique », qui concerne plus particulièrement les musées. Que représentent pour ces institutions gardienne du patrimoine ces évolutions ? Quels moyens sont mis en Å“uvre ? pour qui ? les professionnels, les initiés, le grand public ? La culture numérique, évidemment, ne concerne pas que les institutions reconnues, et s’incarne de manière vivante dans des réalisations qui tirent pleinement parti de ces mutations, qui leur sont consubstantielles et n’ont de sens et d’existence qu’à travers elles. A ce sujet il serait intéressant d’interroger les manifestations de ce que l’on nomme « l’avant-garde ».
Nous prêterons également attention à la culture dans le sens des humanités, le savoir livresque, à la lumière notamment du paradigme de l’échange. C’est dans ce champ que le passage d’un modèle à une autre vue comme continuité est le plus patent. Et c’est également dans ce champ que les défis semblent les plus colossaux (questions des droits, immensité de la tâche de numérisation).
Avec la question des humanités digitales, celle de la pédagogie n’est jamais loin. Le débat se structure de trois grandes options qui se voient combinées, nuancées, mais qui représentent schématiquement trois pôles : la pédagogie numérique est un progrès, compensant les lacunes du livre ; soit elle n’est vue que comme un simple gadget, relativement nuisible à un apprentissage fécond, et enfin, la pédagogie numérique ne serait qu’une adaptation sur un autre support de la culture livresque.
Au carrefour de l’artistique, du livresque et de la pédagogie se situe l’enjeu de la recherche. Il s’agit de s’interroger notamment sur la réception des travaux numériques et des travaux sur le numérique, leur respectabilité et leur légitimité.
Le monde numérique est parfois vu comme un continent de liberté, une immensité de ressources pour un investissement financier faible. Des lieux d’expressions (plate-forme, observatoire, revues, blogs, portails) apparaissent chaque jour. Chacun peut s’exprimer à tous. Mais dès lors que l’aventure se poursuit, que la masse d’information à maintenir en ligne s’alourdit, que la fréquentation frise les limites techniques des serveurs, des coûts financiers s’ajoutent. Quels modèles économiques se dégagent pour répondre à ces défis ? la gratuité est-elle tenable ? Comment définir le rôle des instances et partenaires financiers pour assurer la survie de ces entreprises sans nuire à l’indépendance ?
Coordination
Nolwenn Picoche, Alexandre Monnin et Thibaud Zuppinger
Contact
redaction@implications-philosophiques.org
L’article devra compter entre 15 000 et 40 000 signes. (Interligne simple en times New Roman 12) et devra être enregistré au format Word (.doc ou .rtf – pas de .docx)