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avec Fabien Audusseau, Charlotte Ramond, Nadia Ratsimandresy (ondes Martenot) et Vesna (marionnette virtuelle)
à La Scène nationale de Mâcon (71)
le mardi 12 mars 2013 Ã 14h30
le mercredi 13 mars 2013 Ã 15h
et le jeudi 14 mars 2013 Ã 9h30
réservations 03 85 22 82 99
à La Comédie de Reims (51)
le mercredi 22 mai 2013 Ã 15h
le jeudi 23 mai 2013 à 14h30 et à 19h
et le vendredi 24 mai 2013 Ã 14h30
réservations 03 26 48 49 00
Voir un extrait vidéo du spectacle
Créé par Judith Depaule, directrice artistique de la compagnie Mabel Octobre, Même pas morte est une proposition de spectacle innovante basée sur la rencontre des arts de la scène et des technologies numériques (vidéo, animation 2D assistée par ordinateur, animation 3D, effets spéciaux, programmation, jeu vidéo). Il met en scène une marionnette virtuelle, personnage animé en 3D projeté en vidéo et manipulé en direct, qui dialogue avec le public et des acteurs, dans des décors virtuels. La marionnette virtuelle figure une petite réfugiée d’un pays en conflit, placée dans une famille d’accueil d’un pays occidental. Vesna a contracté pendant la guerre de drôles d’habitudes et une vision du monde dont il lui est difficile de se défaire, elle a développé la faculté de disparaître dans ses rêves, diurnes comme nocturnes (dessins animés). Dans leur grand appartement (projections vidéo), ses parents adoptifs (des acteurs en chair et en os) essaient de lui réapprendre à vivre et à oublier la guerre…
Rien n’est morbide dans ce spectacle construit à la perfection avec des images virtuelles. Une pièce où la pudeur des sentiments donne toute sa force à ce grave sujet. Un procédé original entre réel et virtuel qui garde l’émotion intacte et la rend presque palpable. TÉLÉRAMA SORTIR – décembre 2010
Chaque jour l’actualité prouve que les guerres se font au détriment de la population civile, trop souvent au centre du conflit. Quel est le sort de l’enfant durant ces guerres et quelles sont leurs conséquences sur son développement ? Pédopsychiatres et autres spécialistes se penchent depuis longtemps sur la question et font le constat que les traumatismes perdurent et se transmettent d’une génération à l’autre.
L’animation, comme peut le faire la poésie, ouvre un champ onirique, et, en alternance avec d’autres médias, agit à la manière d’un contrepoint. Elle permet, grâce à son « irréalisation » d’ouvrir un champ distancié, déplaçant le drame et la parole dans un ailleurs où tout est possible, laissant la place au merveilleux.
Contact :
01 41 50 38 10
20 rue Rouget de Lisle
93500 PANTIN
www.mabeloctobre.net
camille@mabeloctobre.net
virginie@mabeloctobre.net
Colloque Claude Simon. Les Vies de l’archive (du 27 février au 1er mars 2013)
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Date et lieu :
- mercredi 27 et jeudi 28 février 2013 en Sorbonne – Salle Bourjac – 17 rue de la Sorbonne – 75005 Paris
- vendredi 1er mars 2013 à l’École Normale Supérieure – Salle Dussane – 45 rue d’Ulm – 75005 Paris
Ce colloque du Centenaire (1913-2013) est organisé par Mireille Calle-Gruber, Melina Balcà zar Moreno, Anaïs Frantz et Sarah-Anaïs Crevier Goulet (CREF&G/LF).
Au commencement, et qui commande en tous points l’œuvre de Claude Simon, il y a le travail de l’archive, laquelle relève à la fois de l’historique, du politique et de la poétique.
Car si arkhe signifie l’originaire, le mouvement premier qui commence, arkheion c’est d’abord en grec une maison : maison privée ou maison de fonction des archontes, ces magistrats représentant la loi qui détenaient le pouvoir politique et dont les demeures conservaient le dépôt des documents officiels. Quant à l’Arche biblique, c’est le coffre, « l’arche en bois d’acacia » qui abrite les Tables de pierre ; arca, en latin, désigne aussi une armoire, un cercueil, un réservoir.
L’archive est plus ample que la mémoire, qu’elle garde et dont elle se garde par la construction d’une mise en œuvre de la recherche. L’archive n’est pas tournée vers le passé : son geste archéologique, singulier et immémorial, la requiert au présent de l’écriture et aux voies ouvertes à l’à -venir.
Elle est peut-être bien ce que Claude Simon appelle « le vécu » dont il fait ses romans ; le vécu qui impressionne le corps extérieur à même l’intime, et dont il importe de déchiffrer les traces, nourricières de la vivante relation au monde.
Qu’il s’agisse des archives familiales et de la documentation réunie par l’écrivain, de ses notes pour mémoire, des manuscrits des romans, plans et croquis, de la diversité des genres expérimentés (peinture, photographie, roman, essai, film, scenario, conférence, entretien) ou qu’il s’agisse des œuvres publiées dont chacune est à la fois un accès nouveau au vécu et une ressource pour les romans successifs, on suivra les chemins de traverse que fraye Claude Simon constituant ainsi une archive cohérente et lisible. Entre rassemblement et dispersion, conservation et ruine, science et impressions affectives, institution et interprétation.
Et plus d’une interrogation.
« Comment savoir ? Comment savoir ? Que savoir ? » : ces questions qui scandent La Route des Flandres sont celles de l’archivation et de l’archivable. Elles deviennent les nôtres. Elles habitent la poétique de l’œuvre, par exemple Le Palace avec la guerre d’Espagne, Les Géorgiques avec la vision révolutionnaire de l’Histoire, ou encore la démarche autobiographique qui est au fondement de tous les livres.
« Mais où commence le dehors ? Cette question est la question de l’archive », affirmait Derrida. C’est sans aucun doute la question pour la dynamique de Claude Simon dont les phrases interminablement disponibles mettent à feu et à cendre les mémoires de la mort et les vies de l’archive.
Informations complémentaires :
- programme détaillé disponible en cliquant ici ;
- invitation disponible en cliquant ici ;
- contact : Anaïs Frantz.
Christos Chryssopoulos à Paris pour la présentation de son livre (vendredi 22 février 2013)
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Date : vendredi 22 février 2013, 19h.
Lieu : Maison de la Grèce – 9 rue Mesnil, Paris 16è (Métro Victor Hugo)
L’Association Phonie-Graphie pour la promotion du grec moderne en France vous invite à la présentation du livre Une lampe entre les dents (Chronique Athénienne) de Christos Chryssopoulos paru aux Éditions Actes-Sud.
En présence de l’auteur et de la traductrice Anne-Laure Brisac. La soirée sera animée par Nikos Grékos.
Cette soirée est gratuite, et sera suivie d’un pot.
« Abandonnant sa page blanche, Christos Chryssopoulos descend dans la rue. De sa flânerie nocturne, de quelques autres déambulations qui ont suivi, il tire un texte porté par l’urgence et la nécessité de dire ce qu’il advient d’Athènes en ces temps de crise. Face aux invisibles qui peu à peu investissent l’espace public, il s’interroge sur leur rapport au monde, s’interdisant de les réduire à ce qu’ils semblent devenus, et sur les liens qu’établit la ville avec les individus qu’elle abrite ou qu’elle rejette.
Témoignage littéraire sur les effets de la crise en Grèce, Une lampe entre les dents questionne l’humanité en chacun de nous, avec une distance pudique qui n’exclut pas l’empathie, et mesure la capacité d’un écrivain de se consacrer à la fiction quand la réalité est si violemment présente dans son quotidien. » (4ème de couverture)
Depuis septembre 2012, l’auteur réalise un film sur Athènes à partir du livre, avec Giannis Misouridis. La bande annonce est disponible en cliquant ici.
Une page consacrée à ce livre est disponible sur Facebook.
19ème édition du Maghreb des livres (16 et 17 février 2013)
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Date : Les 16 et 17 février 2013
Adresse : Hôtel de Ville de Paris
Pour plus d’information, cliquer ici. Vous pourrez également y consulter très prochainement le catalogue des auteurs présents et de leurs ouvrages. Ces éléments sont quotidiennement mis à jour jusqu’au vendredi 15 février au soir. Nous vous invitons donc à visiter régulièrement la page Maghreb des livres de notre site.
Le programme du week-end est disponible en cliquant ici.