Séminaire Sens Public/IRI : Atelier I : « Désir de profilage et profilage du désir : L’intention catégorisée » (12 mai 2016)
Culture numérique, Cycle de conférences-débats, Non classé, Tout'infos.commentaires fermé
Date : le jeudi 12 mai 2016, à 17h30 (à Paris) et à 11h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : au CITÉ (accessible par la porte P-V-13-1 du Pavillon Roger-Gaudry) situé dans le pavillon principal (2900, boul. Édouard-Montpetit) de l’Université de Montréal.
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Inscriptions (entrée libre) : sur le formulaire qui se trouve en cliquant ici.
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Intervenants : David Pucheu et Olivier Le Deuff
Organisation : David Pucheu et Olivier Le Deuff (Université de Bordeaux)
L’importance croissante des usagers dans les processus de catégorisation et de classification des données numériques (indexation, recommandation, évaluation) qui fonde en grande partie la valeur ajoutée (et le fonds de commerce) du web dit collaboratif ou social n’atteste pas simplement d’une volonté d’optimiser l’accessibilité à ces mêmes données : elle constitue en effet une porte ouverte sur les désirs et les intentions des individus.
La pratique du tagging par les usagers (folkosomie) trace les contours de représentations du monde propres aux individus qui en sont les acteurs : elle permet rétroactivement de catégoriser non plus les données, mais l’usager lui-même, « segmenté en profils qui se rapportent tous à « lui-même », à ses propensions, ses désirs présumés » (Rouvroy, 2013)
Ce “désir de profilage†des usagers, cette libido sciendi qui portent sur l’identité des usagers s’inscrit dans une double visée à la fois prédicative et heuristique. Elle voudrait en effet non seulement anticiper, mais également dévoiler, découvrir les désirs inavoués, inconscients des usagers.
C’est cette libido sciendi qui alimente rétroactivement le profilage de leurs désirs à des fins mercantiles sous couvert d’une stratégie qui est celle du service rendu. Si bien que la volonté d’en savoir plus sur les individus s’appuie sur une volonté de se voir qui se concrétise par le biais de réseaux sociaux et d’applications qui captent davantage de données personnelles de manière de plus en plus volontaire notamment quand il s’agit d’exposer des données issues de la quantification de soi. Cette pénétration au sein de la sphère de l’intime se poursuit sur les territoires des corps et de la sexualité qui s’exprime par l’utilisation notamment des tags sur les sites de vidéos pornographiques librement consultables. Cette indexation des désirs s’avère également déformante dans la mesure où elle véhicule des représentations au point de populariser certaines expressions comme la MILF (Mother I’d Like to Fuck). Au final, il s’agit non seulement d’un accroissement des stratégies de l’indexation des existences, mais également des mécanismes d’influence des manières de voir et de se représenter le monde par les individus qui méritent d’être interrogés. Quelles sont en effet dès lors les institutions dominantes de ce biopouvoir ?
Séminaire Sens Public/IRI : « Le Profil comme architecture du savoir : Une matrice pour la traversée des espaces numériques » (14 avril 2016)
Culture numérique, Cycle de conférences-débats, Non classé, Séminaire Sens Public, Tout'infos.commentaires fermé
Date : le jeudi 14 avril 2016, à 17h30 (à Paris) et à 11h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : au CITÉ (accessible par la porte P-V-13-1 du Pavillon Roger-Gaudry) situé dans le pavillon principal (2900, boul. Édouard-Montpetit) de l’Université de Montréal.
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Intervenants : Louise Merzeau
Organisation : Louise Merzeau
Devenue ressort et vecteur de la présence en ligne, la forme profilaire ne circonscrit plus seulement des identités. Fonctionnant de plus en plus comme une matrice organisationnelle, le profil devient un modèle de structuration, d’articulation et de représentation des savoirs. À mesure que les individus s’éditorialisent, la construction de leur réseau de relations configure de fait des espaces documentaires, des architectures informationnelles et des jeux de données qui s’élaborent selon des logiques affinitaires autant que cognitives. Dans quelle mesure ces modes d’agencement transmédia affectent-ils l’organisation et la transmission des connaissances ? Le profil peut-il être considéré comme un outil d’archivage et de navigation dans le savoir ? Comment mémoire et fiction viennent-elles enrichir ou compliquer cette nouvelle disposition des sources et ressources ? Telles sont quelques-unes des questions qui seront abordées dans cette séance.
Séminaire Sens Public/IRI : « De la confession de soi à la confiscation de soi : Herméneutique du sujet et régime de la trace numérique » (17 mars 2016)
Colloques, Conférences, Culture numérique, Cycle de conférences-débats, Non classé, Séminaire Sens Public, Tout'infos.commentaires fermé
Date : le jeudi 17 mars 2016, à 17h30 (à Paris) et EXCEPTIONNELLEMENT à 12h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : au CITÉ (accessible par la porte P-V-13-1 du Pavillon Roger-Gaudry) situé dans le pavillon principal (2900, boul. Édouard-Montpetit) de l’Université de Montréal.
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Intervenants : Franck Cormerais, Amar Lakel
Organisation : Franck Cormerais et Amar Lakel, Université de Bordeaux
La dynamique de l’éditorialisation numérique en général et des réseaux sociaux en particulier transforment profondément les modes de subjectivation dans l’espace public. L’évolution des techniques de soi est accompagnée par un nouveau régime de traces qui se démultiplie dans le développement des plateformes de publication en ligne (blog, réseaux sociaux, social bookmark, économie du partage). Ce régime de la trace numérique contribue à mutation d’un rapport à soi à travers les thèmes de la conversion (métanoïa) et de la confession (aveu). Une herméneutique du sujet aujourd’hui ne peut se concevoir sans un détour par la convertibilité des données et les modes d’écriture associés à des « exercices existentiels ». Par ailleurs, l’économie politique de ces plateformes numériques de l’aveu et du don repose entièrement sur la reconstruction a posteriori du sujet, de l’auteur. Big datas et algorithmes sont les nouvelles technologies de la confession au service d’une subjectivation de soi (Klout, dis-moi à quel point je suis influent !), mais surtout d’une subjectivation au service des pouvoirs qu’ils soient marketing ou juridico-politique. Entre confession et confiscation se joue un destin d’une individuation qui par le biais du « web 2.0 » relance, à travers les Humanités digitales et ses méthodes, la question difficile d’une définition actuelle de l’auteur.
Séminaire Sens Public/IRI : « Le profil comme production de réel : Les modes d’existence des choses au prisme des transactions identitaires » (18 février 2016)
Culture numérique, Cycle de conférences-débats, Non classé, Séminaire Sens Public, Tout'infos.commentaires fermé
Date : le jeudi 18 février 2016, à 17h30 (à Paris) et à 11h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : au CITÉ (accessible par la porte P-V-13-1 du Pavillon Roger-Gaudry) situé dans le pavillon principal (2900, boul. Édouard-Montpetit) de l’Université de Montréal.
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Intervenants : Gérard Wormser, Marcello Vitali Rosati
Organisation : Gérard Wormser, Sens Public
Nous interagissons en permanence avec notre environnement : c’est là une donnée anthropologique centrale. La caractéristique contemporaine de ces interactions consiste à intégrer notre identité sociale, affective, communicationnelle, esthétique dans un environnement relationnel technologiquement structuré. Cet environnement relationnel forme en quelque sorte le filtre de nos actions : il contribue à leur donner un cadre d’opérationnalisation, permet diverses anticipations, récursivités, transactions et expérimentations dont les effets en retour nous assignent une identité. En un sens, au « doublet empirico-transcendental » qui définissait le sujet traditionnel (Cf : Foucault, les mots et les choses) à l’articulation de possibilités pratiques (corporelles, cognitives, sociales) et de formes prescriptives (normes de conduite, valeurs incorporées, orientations existentielles, normes institutionnelles) aurait succédé non pas comme le voyaient en leur temps Heidegger ou Foucault un délaissement métaphysique qui situerait le phénomène humain comme une question adressée au monde comme totalité des interactions, mais bien davantage une intensification des liens qui absorbent le monde au cœur de nos gestes. Nous pourrions ainsi renvoyer au sens ancien du terme de gestion pour désigner ces « faits et gestes » qui nous caractérisent tant pour dessiner notre avenir que pour matérialiser notre passé. La temporalité contemporaine est ainsi marquée par l’extraction de nos gestes de leur contexte de production pour qu’ils deviennent autant de traces qui signalent notre existence. Jamais autant la distinction entre la mémoire autobiographique et les attestations matérielles n’ont divergé, sauf à supposer que ces attestations constitueraient en propre une mémoire pour nombre de nos contemporains.
Séminaire Sens Public/IRI : « Editorialisation de l’universitaire : Retour d’expérience du projet humanum-edinum » (7 janvier 2016)
Culture numérique, Cycle de conférences-débats, Non classé, Séminaire Sens Public, Tout'infos.commentaires fermé
Date : le jeudi 7 janvier 2016, à 17h30 (à Paris) et à 11h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : au CITÉ (accessible par la porte P-V-13-1 du Pavillon Roger-Gaudry) situé dans le pavillon principal (2900, boul. Édouard-Montpetit) de l’Université de Montréal.
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Intervenants: Jérôme Valluy
Organisation : Jérôme Valluy, Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1)
Pour les artistes, les écrivains, les chercheurs, les universitaires, l’éditorialisation numérique des oeuvres professionnelles (créations, recherches, cours…) s’imbrique étroitement avec l’éditorialisation de soi dans les réseaux sociaux (Fb., Twit., R.G., Acad., Link…), mais aussi les forums, chats, listes emails d’interactions personnelles & professionnelles avec publics, étudiant-e-s, collègues, évaluateurs, amis, familles… Les dispositifs d’éditorialisation des oeuvres et de soi en diverses formes d’expression (oeuvres travaillées, expressions d’humeur, réactions instantanées…) prolifèrent et se diversifient (sites professionnels, personnels, plateformes collectives d’éditorialisation, blogs, réseaux, revues, MOOC…) tout en faisant souvent perdre la maîtrise du cadre d’expression, mais aussi de l’accumulation des expressions. Les traces numériques, personnelles et professionnelles, s’accumulent au cours des années et décennies, formant un corpus diffus, peu rationalisé dans sans cohérence d’ensemble, ni aisément maîtrisable quant aux effets d’images identitaires qu’elles produisent. L’agencement global de ce corpus dispersé sur Internet, dépendant de surcroît de multiples dispositifs socio-techniques d’éditorialisation, disjoints et aux logiques très différentes, n’a pas toujours de sens global perceptible par autrui. Or le “profil†qui en résulte par sédimentation de traces numériques interagit avec les relations socio-professionnelles quotidiennes et les projets d’activités envisageables voir avec les carrières. Peut-on concevoir conceptuellement et techniquement des dispositifs d’éditorialisation indépendants qui (re)donnent à ces auteurs une maîtrise au moins partielle de la conception du cadre d’expression, de l’accumulation des oeuvres et traces d’activités sur plusieurs décennies, de la cohérence d’ensemble du corpus de significations qu’ils produisent, et par là du profil qui en résulte, tout en favorisant la diffusion en libre accès de leurs productions ? C’est l’une des questions auxquelles tente de répondre la recherche technologique “EdiNum-HumaNum†sur un “ouvrage numérique dynamique, indépendant, en accès libre†compilant une production individuelle universitaire (enseignements et recherche) de près de trente ans dans un dispositif intégrant formats multiples et systèmes d’interaction. Il s’agit de savoir si l’on peut concilier la nécessité particulière de communiquer, caractéristique de ces métiers, et les formes numériques que prend cette communication aujourd’hui, avec la défense d’une indépendance intellectuelle et créative, tant individuelle que collective, nécessaire à ces métiers, mais aussi à d’autres types d’acteurs sociaux.
Séminaire Sens Public/IRI : « Construction d’une corporalité en ligne » (10 décembre 2015)
Culture numérique, Cycle de conférences-débats, Non classé, Séminaire Sens Public.commentaires fermé
Date : le jeudi 10 décembre 2015, à 17h30 (à Paris) et à 11h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : au CITÉ (accessible par la porte P-V-13-1 du Pavillon Roger-Gaudry) situé dans le pavillon principal (2900, boul. Édouard-Montpetit) de l’Université de Montréal.
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Intervenants: André Gunthert, Julie Tremblay-Devirieux, Servanne Monjour, Élisabeth Routier
Organisation : Servanne Monjour, Université de Montréal
L’identité numérique est souvent présentée comme une question d’image – une image de marque qui assure notre visibilité sur le web. Cette visibilité n’est pourtant qu’un aspect superficiel de notre présence numérique, puisque la construction de l’identité se joue davantage au niveau de l’indexation de soi que de la figuration de soi : en d’autres termes, la visibilité n’est plus seulement celle du portrait, ni même celle du corps. Tant et si bien que le profil appelle finalement un enjeu d’invisibilité plutôt que de visibilité, de manière à nous redonner le contrôle de nos traces. Et en effet, de plus en plus d’utilisateurs éditorialisent leur profil en dérogeant aux règles de la représentation notamment imposées par la structure des dispositifs en ligne. Face à ce nouvel enjeu d’invisibilité, le paradigme de la représentation semble devoir être peu à peu abandonné au profit de la production de corps numériques. Le référent n’est plus un enjeu pertinent et le profil se suffit à lui-même : il fait œuvre autant qu’il fait autorité. Dès lors, quel rôle tient désormais l’image dans la production des profils ? Car paradoxalement, nous sommes tous photographes : nos téléphones nous permettent de capter, de modifier et de partager nos clichés sur les réseaux en moins d’une minute, tant et si bien que l’image photographique est devenue une nouvelle forme de langage participant à la constitution de ces identités profilaires. Jouant de la contradiction apparente entre visibilité et invisibilté, de quelle manière l’image peut-elle participer à ces formes inédites de production identitaire ? Peut-on parler d’une corporalité du profil ? Enfin, si le paradigme de la représentation est abandonné, comment ces pratiques d’éditorialisation du profil redéfinissent-elles en retour le statut de l’image ?
Séminaire Sens Public/IRI : « Autonomie et hétéronomie de la production identitaire » (19 novembre 2015)
Culture numérique, Cycle de conférences-débats, Non classé, Séminaire Sens Public.commentaires fermé
Date : le jeudi 19 novembre 2015, à 17h30 (à Paris) et à 11h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : au CITÉ (accessible par la porte P-V-13-1 du Pavillon Roger-Gaudry) situé dans le pavillon principal (2900, boul. Édouard-Montpetit) de l’Université de Montréal.
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Intervenante: Louise Merzeau
Le profil est le fruit d’une co-construction par les plateformes, les réseaux et les personnes. L’individu qui s’éditorialise est d’abord soumis aux dispositifs qui régissent chaque service. À la fois collectionneur et collection de données, quelle autonomie peut-il retirer de l’éditorialisation de soi ? Est-elle le stade ultime d’une aliénation aux logiques de profilage, comme dans les formes extrêmes de quantified-self ? Ou désigne-t-elle une voie d’émancipation par laquelle le sujet se réapproprie la production de son identité ?
Mis en réseau, l’individu connecté est aussi traversé par les autres, s’écrivant lui-même dans un tressage de réactions, conversations, bifurcations. À partir de quand ce réseau produit-il autre chose que de l’interaction ? Entre le like et la redocumentarisation collaborative, y a-t-il seulement une différence de degré, ou l’éditorialisation ne commence-t-elle qu’à partir d’un certain seuil d’intervention ? La connexion ne suffit pas à produire du collectif. L’éditorialisation en revanche implique une intentionnalité de mise en commun, à travers des protocoles de discussion, de réplicabilité et de transmission. Peut-on alors considérer que l’éditorialisation serait ce qui permet de passer du graphe au groupe ?
Séminaire Sens Public/IRI : « Ressources et documentation pour la recherche » (22 janvier 2015)
Culture numérique, Cycle de conférences-débats, Non classé, Séminaire Sens Public.commentaires fermé
Date : le jeudi 22 janvier 2015, à 17h00 (à Paris) et à 11h00 (à Montréal).
ATTENTION : HORAIRE AVANCE DE 30 MINUTES PAR RAPPORT A D’HABITUDE
Lieu :
- À Paris : Pôle universitaire Léonard de Vinci – Université Paris Ouest Nanterre La Défense – 12 avenue Léonard de Vinci – 92400 Courbevoie (face au CNIT – salle 660)
et
- À Montréal : Université de Montréal, dans la salle P217 du Pavillon Roger-Gaudry, 2900, boulevard Édouard-Montpetit.
 Intervenants :
Vincent Larivière (@lariviev) est professeur adjoint à l’École de bibliothéconomie et des sciences de l’information de l’Université de Montréal (EBSI) où il enseigne les méthodes de recherche en sciences de l’information et la bibliométrie. Il est également directeur scientifique adjoint de l’Observatoire des sciences et des technologies et membre régulier du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie. Ses travaux dans le domaine de la communication savante ont notamment été publiés dans le Journal of the American Society for Information Science and Technology, Scientometrics et le Journal of Informetrics.
Mots clés pour son intervention : bibliométrie, évaluation de la recherche, sociologie des sciences
Stéphane Pouyllau (@spouyllau) est actuellement directeur-adjoint technique d’Huma-Num, la très grande infrastructure de recherche pour les humanités numériques. Il a codirigé la réalisation de la plateforme de recherche ISIDORE et est à l’initiative de MédiHAL (archive ouverte pour photographies et images scientifiques). En tant qu’ingénieur de recherche au CNRS, Stéphane Pouyllau est spécialiste en humanités numériques, en information scientifique et technique et en informatisation des données de la recherche en sciences humaines et sociales.
Mots-clés pour son intervention : moteur de recherche, sémantique, Isidore
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Inscriptions (entrée libre) : sur le formulaire qui se trouve à cette page : http://www.iri.centrepompidou.fr/evenement/nouvelles-formes-editorialisation/
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L’accès aux ressources et à la connaissance était, à l’origine, essentiellement basé sur les bibliothèques universitaires ou personnelles. C’est probablement l’aspect de la recherche qui a le plus bénéficié de l’hybridation et de l’ouverture des pratiques permises par le numérique. La multiplication des sources et l’intégration de contenus non-savants dans les pratiques de recherche ont ainsi autorisé une plus grande fluidité dans la circulation des idées et, potentiellement, une plus grande créativité. Cet élargissement des sources a par exemple ouvert de nouvelles opportunités pour l’élaboration d’hypothèses de recherche. Cependant, il convient de se demander si ces ressources non-savantes permettent de maintenir le niveau qualitatif requis par la communauté scientifique et si de nouvelles stratégies de validation ont été adoptées par les chercheurs pour certifier ces sources. Au regard des pratiques émergentes de veille et d’accès aux connaissances, cette séance posera la question de l’évaluation et de la légitimation des ressources par les chercheurs.
Séminaire Sens Public/IRI “Écritures numériques et éditorialisationâ€: « Qu’est-ce qu’un support ? » (jeudi 28 novembre 2013)
Culture numérique, Cycle de conférences-débats, Non classé, Séminaire Sens Public.commentaires fermé
Date : le jeudi 28 novembre 2013, à 17h30 (à Paris) et à 11h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : Université de Montréal, dans la salle P217 du Pavillon Roger-Gaudry, 2900, boulevard Édouard-Montpetit.
Intervenants :
Fabien Gandon, chercheur à l’INRIA.
Jean-Marc Larrue, professeur adjoint au département des Littératures de langue française de l’Université de Montréal.
Mattéo Treleani, chercheur à l’Institut national de l’audiovisuel (Ina) (département Recherche et Expérimentation).
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Inscriptions (entrée libre) : sur le formulaire qui se trouve à cette page : http://www.iri.centrepompidou.fr/evenement/nouvelles-formes-editorialisation/
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La notion de support à l’époque du numérique ne se résume plus, comme pour l’objet imprimé, à la simple interface d’écriture et de lecture (l’inscription et l’interprétation de l’inscription). A travers tous les objets connectés de lecture, l’omniprésence de l’écran s’est imposée en sus du support papier. Or, jusqu’aux réseaux et aux services auxquels l’interface relie les utilisateurs, on sait que le support numérique investit, ou est investi par l’ensemble de l’organologie technique sous-jacente à ce qui nous est donné à voir et à agir à travers et au-delà du simple écran.
Nous nous demanderons ainsi comment les dispositifs techniques de ces nouveaux supports relèvent déjà de dispositifs éditoriaux, et comment les nouvelles propriétés du support numérique façonnent nos usages de lecture et d’écriture, et plus profondément notre connaissance.
Les débats Consonances au Théâtre de la Renaissance (Oullins) : « Les animaux en toute conscience » (25 mars 2013)
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Le lundi 25 mars 2013 > 19h00
En lien avec le spectacle Nature aime à se cacher, mis en scène par Jacques Bonnafé.
Qui eût cru que l’homme, ce sommet de l’évolution, serait un jour à même de limiter et de réduire la variété même du monde ? De plus, comment ne pas voir qu’après le contrat social, un nouveau pacte s’impose avec les autres vivants ? Le théâtre peut certainement nous aider à avancer dans cette voie.
La danse, qui magnifie le corps humain, est propice à exprimer cette mulation de notre expérience. L’Après-midi d’un faune fut un manifeste de la danse moderne. La danse attire aussi l’enfant qui joue à cache-cache, s’émerveille du mimétisme, apprivoise de petits animaux.
À travers notre rapport aux animaux, capables de ruser mais non pas de mentir, nous mettons en scène notre relation à notre nature. Le reflet de l’humanité dans le miroir que lui offrent les animaux est au cÅ“ur de notre culture, des Métamorphoses d’Ovide au spectacle Nature aime à se cacher. Kafka a su interroger la condition humaine en créant des personnages de grands singes. Alors que nous détruisons leur habitat naturel, notre parenté avec eux se révèle chaque jour davantage. Nous sommes aussi une espèce dont l’équilibre est rompu. Le règne de Prométhée, le voleur de feu, n’est-il pas une aventure sans terme ? Autour du spectacle présenté au Théâtre de la Renaissance, notre débat interrogera ces énigmes.
Intervenants :
Anne-Caroline PREVOST-JUILLIARD : biologiste de la conservation (Muséum d’Histoire naturelle de Paris) et co-auteur de l’ouvrage L’exigence de la réconciliation, Biodiversité et société en collaboration avec Cynthia Fleury (2012).
Éric BARATAY : professeur d’histoire contemporaine (Université Jean-Moulin, Lyon 3), auteur de Le point de vue animal. Une autre version de l’histoire (2012).
Modérateur : Gérard WORMSER, philosophe.
Lieu : Théâtre de la Renaissance, 7 rue Orsel, 69600 Oullins
Cliquer ici pour des informations complémentaires sur cette séance.
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La Renaissance et le Musée des Confluences organisent pour la quatrième année un cycle de débats de société.
Dérangeants, accessibles, gratuits, quatrième saison des Débats Consonances. Les conférenciers et artistes invités confrontent leurs idées avant de laisser place à la discussion avec la salle. Une rencontre entre penseurs et gens de la scène qui partagent avec le public leur désir d’aller au-delà des clichés pour démonter les mécanismes, situer les contextes et les enjeux de la pensée dans l’évolution de la société.
Débats organisés par le Théâtre de la Renaissance, le Musée des Confluences, Sens Public et animés par le philosophe Gérard Wormser, Fondateur et Directeur de la revue Sens public.
Sens public a crée un dossier permanent où sont édités les débats sous la responsabilité d’Aurélie Belleville.
Retrouvez les transcriptions des débats sur : www.theatrelarenaissance.com
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Réservation au 04 72 39 74 91.
Responsable du cycle pour le Musée des Confluences : Catherine Bodet