Conférence de Manuel Castells : « Ni dieu ni maître : les réseaux » (mardi 28 juin 2011)
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Date : mardi 28 juin 2011
Horaire : 19h
Adresse : Maison de l’Amérique Latine
217 boulevard St-Germain
75007 Paris
Cette grande conférence est la première manifestation publique de la Chaire « Communication et Internet » de Manuel Castells au sein du nouveau Collège International d’Études Globales que développe la Fondation Maison des Sciences de l’Homme, et dont Michel Wieviorka dévoilera les contours à cette occasion.
La conférence sera introduite par Alain Touraine, sociologue et directeur d’études à l’EHESS.
Manuel Castells est actuellement professeur à l’Annenberg School of Communication (University of Southern California) et dirige l’Internet Interdisciplinary Institute de Barcelone, université virtuelle mondiale. Après des études en France, Manuel Castells devient directeur d’études associé en sociologie à l’EHESS, puis est nommé professeur de sociologie et de planification urbaine et régionale à l’Université de Berkeley en Californie. Il a été professeur invité dans 17 universités internationales et a reçu des doctorats d’honneur de 15 universités en Europe, Amérique latine, Amérique du Nord et Asie. Ses oeuvres ont été primées à de nombreuses reprises et traduites en plus d’une vingtaine de langues.
Avec sa trilogie consacrée à l’ère de l’information (Fayard, 1996-98), Manuel Castells devient le spécialiste internationalement reconnu de la société de l’information et des réseaux. Sa démarche est transdisciplinaire et allie analyse de l’espace et des mouvements et étude du rôle des technologies de l’information dans la production des sociétés contemporaines.
Récemment, Manuel Castells a publié Communication Power (Oxofrd University Press, 2009), dont la traduction française est annoncée aux Éditions de la FMSH. Il se base sur son analyse des réseaux et des technologies de communication pour développer une nouvelle théorie du pouvoir à l’ère de l’information. Un nouveau système de communication a émergé : une auto-communication de masse à travers les sites de réseaux sociaux, les blogs… Ce nouvel environnement communicationnel modifie profondément les relations de pouvoir.
A travers plusieurs analyses de cas, dont les récents événements du « printemps arabe » et le mouvement des « Indignados », M » Castells montrera dans sa conférence les conséquences de cette évolution sur les processus politiques et les mouvements sociaux.
ATTENTION : La salle prévue ne pourra accueillir toutes les personnes intéressées. La Fondation Maison des Sciences de l’Homme a donc mis en place une retransmission en direct sur Internet à l’adresse suivante : www.livestream.com/fmsh. La conférence sera également enregistrée et disponible ensuite sur le site des Archives audiovisuelles de la recherche.
Journée d’étude : la psychanalyse à l’épreuve du genre (jeudi 23 juin 2011)
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Date : 23 juin 2011
Horaire : 9h30 – 17h30
Adresse : Maison de la Recherche
de l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3
4 rue des Irlandais
75005 Paris
PROGRAMME :
9h30 : Ouverture par Sarah-Anaïs Crevier Goulet et Elsa Polverel
10h : Le transfert : reproduction des normes de genre ou transposition / transformation de la vie sexuelle ? – Monique David-Ménard
10h30 : Des limites du genre – Geneviève Morel
11h : Discussion (modératrices : Elsa Polverel et Sarah-Anaïs Crevier Goulet)
12h30 : DÉJEUNER
14h : L’ambivalence chez Emma Santos – Elsa Polverel
14h30 : Femmes et souffrance sociale chez Freud – Claire Pagès
15h : Discussion (modératrice : Elodie Vignon)
15h30 : PAUSE
16h : L’identité hors-jeu : un point de croisement des théories du genre et de la psychanalyse – Sophie Mendelsohn
16h30 :Â Deux sexes sans beaucoup de rapport – Guy Le Gaufey
17h : Discussion (modératrice : Elodie Vignon)
17h30 : Clôture de la journée
Pour plus d’information, cliquez ici.
Pour accéder au programme, cliquer ici.
Journées internationales d’études consacrées aux Géographies de la traduction : Les Échanges transatlantiques (24 et 25 juin 2011)
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ATTENTION : DEUX ADRESSES
Lieu : Université Paris 8, salle D002 (24 juin) et à l’INHA, auditorium Colbert (25 juin).
Programme détaillé en cliquant ici.
Centrées sur la  traduction et la mondialisation, ces journées d’études internationales explorent des déplacements et des voyages de textes littéraires et de productions artistiques dans l’espace géographique mondial.
- En 2009, étaient proposés les transferts entre la France, la Russie, la Chine et le Japon
- En 2011, seront abordés les échanges transatlantiques, passant par l’Espagne, le  Portugal,  l’Afrique, le Brésil et l’Amérique du Nord.
Participants :
Emilie Apter (NYU-USA), Anne Emmanuelle Berger (Paris 8-Université Cornell-USA), Françoise Bouillot (traductrice), Ludivine Bouton-Kelly (Faculté de Médecine Nantes-Paris 8), Camille Bloomfield (Paris 8), François Cusset (Paris 10), Mathieu Dosse (Paris 8), Johan Härnsten (Paris 8), Bernard Hoepffner (traducteur), Jean-Jacques Lebel (artiste et traducteur), Ilda Mendes dos Santos (Paris 3), Peter Pál Pelbart (PUC Sao Paulo-Brésil), Julia Peslier (Université de Franche Comté), Zahia Rahmani (INHA), Alison Rice (Université Notre Dame-USA), Lionel Ruffel (Paris 8), Tiphaine Samoyault (Paris 8), Gisèle Sapiro (CNRS/Paris 1/EHESS), André Schiffrin (éditeur et essayste), Roman Shapiro(RGGU-Moscou), Todd Shepard (Université Johns Hopkins-USA), José Yuste FrÃas (Université de Vigo-Espagne) et Elvan Zabunyan (Rennes II).
Journées d’études internationales organisées dans le cadre d’un partenariat scientifique entre l’équipe de recherches, Littérature et histoires de l’Université Paris 8, axe « Traduction et mondialisation » et l’Institut national d’histoire de l’art, Département des études et de la recherche, programme « Arts et architecture dans la mondialisation ».
Contrepoints: Richesse de la culture : pertes et gains (15 juin 2011)
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Mettre les bienfaits du développement à la portée de tous : tel est le rêve de la modernité. Mais à quel prix ? Aux marges de ce rêve, tout un patrimoine se dissipe… La prochaine séance du cycle « Contrepoints » invite à nuancer nos convictions sur le progrès, sur ce que nous avons perdu et sur ce que nous avons à gagner en sauvegardant la sagesse des ancêtres. Le développement est-il « sage » ? Peut-on réconcilier richesses immatérielles et progrès matériels ?
L’ethnobotaniste canadien Wade Davis, explorateur-en-résidence de la National Geographic Society fait un appel passionné pour la sauvegarde de ce legs fragile, immatériel, qu’il nous faut préserver: La philosophe ivoirienne Tanella Boni, poète, romancière, essayiste, professeur titulaire à l’Université d’Abidjan invitée en 2011 à l’Institut d’études avancées de Paris, discute de la place de l’Afrique dans la mondialisation, de la diversité culturelle, des droits de l’homme, du genre, et de la question féminine. Cette rencontre, la deuxième de la série « Contrepoints » lancée le 22 March dernier avec une discussion sur les industries créatives et la diversité culturelle, est organisée en partenariat avec la maison d’édition Albin Michel et l’ONG Survival International. Les débats, ouverts au public, seront modérés par l’ethno-historienne Joëlle Rostkowski de l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales.
15 juin 2011, 17-19h Maison de l’UNESCO Paris
Journée d’étude : Littérature-monde : cosmopolitisme, universalisme et post-nationalisme en littérature – 10 juin 2011
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Journée d’étude « Circulations culturelles transnationales : institutions, savoirs, pratiques » organisée par le Centre d’histoire de Sciences Po en partenariat avec l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (IMEC)
PROGRAMME :
10h, IMEC, 174 rue de Rivoli 75001 Paris
Origine d’un concept et archives littéraires
- Xavier Landrin :Â Pour une histoire sociale du concept de Weltliteratur
- Albert Dichy : Présentation de quelques fonds de l’IMEC (Hampaté Bâ, Adonis, Fanon, Césaire)
Pause à 12h30
Reprise à 14h à Sciences Po, Centre d’histoire, 56 rue Jacob 75006 Paris
Figures et écritures du cosmopolitisme littéraire
- Alexis Tadié : Salman Rushdie et l’universalité de l’écriture
- Iona Popa : Ressources, ambivalences et limites des mécanismes de dénationalisation littéraire
Littérature-monde : des revues au Manifeste
- Roman Schmidt : tous les problèmes sont d’ordre international : revues Internationales et littérature-monde depuis 1800
- Blaise Wilfert : sur le manifeste pour une littérature-monde
Plus d’informations en cliquant ici.
Le 19 mai 2011 : LA PLACE DU MARCHE – Feuilleton intellectuel, avec Elisabeth de Fontenay et Gérard Wormser
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L’Ecole Normale Supérieure et le Grand Lyon vous invitent à l’épisode n° 4 : « La mémoire contre le vivre-ensemble ? »
avec
Elisabeth de Fontenay, philosophe et écrivain
et
Gérard Wormser, philosophe, chargé de mission Sciences et société à l’ENS de Lyon
« Pouvons-nous penser un monde commun quand l’histoire évoque les transgressions les plus violentes des droits humains ? Face à l’énormité irrémédiable des crimes de notre temps, nous tentons d’ancrer le sens des limites dans la mémoire et la transmission. Cette approche n’est-elle pas propice à la fragmentation des récits ? N’ouvre-t-elle pas sur une surenchère ? Comment penser un avenir fondé dans la mémoire ? »
Débat animé par Gérard Wormser
Jeudi 19 mai 2011 Ã 18h00
ATTENTION NOUVEAU LIEU :
ENS de Lyon
Site Jacques Monod – Amphi Mérieux
46, allée d’Italie – Lyon 7e
(Ligne B – métro Debourg)
ENTREE LIBRE
Grand Lyon
Direction de la prospective et du dialogue public
Métropole des savoirs
BP 3103
69399 LYON cedex 03
Journée d’étude : « Système des sciences science-fiction. Autour de Jules Verne : De l’évasion ou de la modernité » – Nantes – le 13 mai 2011
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PROGRAMME DE LA JOURNÉE
9h30 Accueil général du public et des conférenciers.
9h45 David MORIN ULMANN, Nantes, Socio-anthropologie, Présentation de la seconde édition « Système des sciences et SF, Autour de Jules Verne » : « De l’évasion ou de la modernité ».
10h00 Charles Eric BESNIER, Nantes, Responsable Relations Publiques du TU-Nantes, et Agnès MARCETTEAU, Nantes, Directrice du Musée Jules Verne, « À propos de Jules Verne, de l’évasion et de la modernité ».
10h30 Dominique DOUCET, Nantes, Philosophie, « Du bon usage des Onyrines. À partir du roman de Jean-Claude Dunyach Étoiles mortes ».
11h00 Danièle ANDRE, La Rochelle, Civilisation Américaine et Culture populaire, « L’évasion, leurre ou aliénation ? »
11h30 Roland LEHOUCQ, Paris, Astrophysicien au Commissariat à l’Energie Atomique, « Frontières et exploration : Peut-on s’évader du réel ? »
12h00 Discussion / conférenciers et public.
12h15 Déjeuner.
14h30 Pierre CAM, Nantes, Sociologie, « Sociologie d’un film de genre ».
15h00 Françoise WILLMANN, Nancy, Etudes Germaniques, « Voyages interstellaires de quelques Jules Verne allemands ».
15h30 Samuel SADAUNE, Saint Brieuc, écrivain et julesverniste, « En Magellenie de Jules Verne, Oeuvre testamentaire de l’évasion et de la modernité ».
16h00 Discussion / conférenciers et public.
16h30 Conclusion provisoire et remerciements.
LIEU : TU-Nantes, Chemin de la Censive, 44000 Nantes. / 02.40.14.55.14. / www.tunantes.fr
Programme disponible en cliquant ici.
Colloque: « Citoyennetés et Nationalités en Europe » – Colloque international, 27, 28 et 30 avril 2011, Banská Bystrica, Slovaquie
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27 Avril / 27th April 2011, Première partie / First part
Session plénière / Plenary Session : Citoyennetés, nationalités, identités / Citizenships, Nationalities, Identities
Faculté des sciences politiques et des relations internationales, Kuzmányho 1, Banská Bystrica
8 h 30 – 9 h: Enregistrement/Registration
9 h : Ouverture officielle/Open addresses
M. l’Ambassadeur de France en Slovaquie
Mme la Rectrice de l’Université Matej Bel de Banská Bystrica
M. le Président du VUC de Banská Bystrica
M. le Doyen de la Faculté des sciences politiques et des relations Internationales
9 h 30 : Première partie/First part
Présidence/Chair : Gérard Wormser & Gilles Rouet
1 – Claude Javeau, Université libre de Bruxelles, Le déficit de nationalité : grandeur et décadence du Royaume de Belgique
2 – Grzegorz Pozarlik, Université Jagellon, Cracovie, European identity as a discursively constructed collective identity based on European citizenship
3 – François Soulages, Université de Paris VIII, Directeur de l’équipe « Art des Images et Art Contemporain » & RETINA International (Fr), Citoyenneté & identité à l’ère de la
mobilité généralisée
4 – Jan Koper, Université Matej Bel, Banská Bystrica, Modern mechanisms of civic selfidentification
5 – Jamil Sayal, Université Pierre Mendès France, Grenoble 2, Europe-citoyenneté : interrogation sur le modèle français
6 – Donat Mierzejewski, Pila, Poland, Local community as the essential factor of the formation of the modern civil society (Polish example)
11 h – 11 h 15 : Discussion
11 h 15- 11 h 45 : Café/Coffee break
7 – Serge Dufoulon, Université Pierre Mendès France, Université de Grenoble, Du quotidien profane citoyen au national sacré.
8 – Antoniy Galabov, Nouvelle Université Bulgare, Sofia, La socialisation politique des valeurs européennes : vers une maturité civique
9 – Martin Klus, Université de Trnava, Different position of citizenship, nationalities and minorities in the European Union
10 – Mohammed El Methni, Université Pierre Mendès France, Université de Grenoble & Jacques Lolive, Laboratoire PACTE, CNRS, Élargissement de l’espace public, nouvelles citoyennetés : quelles formalisations ?
11 – Peter Terem, Université Matej Bel, Banská Bystrica, Nationalism- its complexe essence and the variety of its expressions
12 – Anna Krasteva, Nouvelle Université Bulgare, Sofia, Internet et participation politique, les dilemmes de l’e-citoyenneté postcommuniste
13 h 15 – 13 h 30 : Discussion
13 h 30- 14 h 30 : Déjeuner
27 Avril / 27th April 2010, Deuxième partie / Second part
Deux sessions parallèles / Two parallel Sessions : Faculté des sciences politiques et des relations internationales,
Kuzmányho 1, Banská Bystrica
14 h 30 : Première Session : Citoyennetés, Nationalismes et Démocratie
Présidence/Chair : Serge Dufoulon & à déterminer
1 – Branislav Kovacik, Université Matej Bel, Banská Bystrica, Crisis of Democracy
2 – Tamara Gella, State University of Orel, National Identity in Russia: Historical and Contemporary aspects of the problem
3 – Adriana Mikulcikova, Université Matej Bel, Banská Bystrica, Dimensions of citizenships in Europe
4 – Jideofor Chinyelugo, Université d’Etat, Tbilissi, European Union as symbol of European Citizenhip and Nationality based on commun culture
15 h 30 – 15 h 45 : Discussion
5 – Eszter Oroszlány, Budapest, How multiculturalism prevails once multiculturalism has failed. British and European rhetorics of collective identity formation
6 – David Cole, Université Matej Bel, Banská Bystrica, Blue-eyed Devils Understanding nationalism in Europe
7 – Dasa Adaskova & Ratislav Kazansky, Université Matej Bel, Banská Bystrica, The Nation in Europe – Europe in Nation as a symbol of European Spirit
16 h 45 – 17 h : Discussion
14 h 30 : Deuxième Session : Minorités et voisinages
Présidence/Chair : à déterminer
1 – Zofia Sujkowska & Artur Zycki, University of Bialystok & University of Kielce, Poland, The influence of stereotypes on contemporary Polish-Russian relationship. Phobias and prejudices of the nations toward themselves
2 – Marina Vekua, Université, Tbilissi, Georgians in Europe: Retrospectives of the XXe Century
3 – Jolana Darulova & Katarina Kostialova, Université Matej Bel, Banská Bystrica, National minorities in Slovak Republic – foreigners or citizens ?
4 – Dusan Hancko, Université Matej Bel, Banská Bystrica, The Slovak and Czech identity in 1939- 1945 (in terms of Corporate culture)
15 h 30 – 15 h 45 : Discussion
5 – Svetlana Pinzari, Université Matej Bel, Banská Bystrica, Citizenship and Nationalities in Moldava and Slovakia: a comparative case study
6 – Abdelrazak Bouali, Université Matej Bel, Banská Bystrica, Defining ethnic and cultural minority in the context of EU
7 – Lucie Tunkrova, Palacky University, Olomouc & Fatih University, Istanbul, EU, Accession and Ethnic Minority Policies in Candidate Countries: Central Europe and Turkey
16 h 45 – 17 h : Discussion
19 h : Dîner
28 Avril / 28th April 2010, Troisième partie / Third part
Session plénière / Plenary Session : États, politiques, sociétés civiles et entreprises /
States, Policies, Civil Societies and Enterprises
Faculté d’économie, Tajovského 10, Banská Bystrica
9 h : Ouverture officielle/Open address,
Vladimir Hladlovsky, Doyen de la Faculté d’économie, Université Matej Bel, Banská Bystrica
9 h 15 : Première partie / First part
Présidence/Chair : Jana Marasová et François Soulages
1 – Antoni Abat i Ninet & Josep Monserrat Molas, University Autonomous of Barcelona, From Popular sovereignty to constitutional sovereignty ?
2 – Petia Gueorguieva, Nouvelle Université Bulgare, Sofia, La nation, la citoyenneté et l’État dans les identifications des partis radicaux de la droite populiste des pays d’Europe centrale et orientale
3 – Abel Polese, Université d’Edinburg, What Happens when the « New-EU » meets the Post-Soviet: comparing EU conditionality on Citizenship and Minority rights using case study based evidence from Lalvia, Kazakhstan and Ukraine
4 – Máté Zombory, Institut de Sociologie, Académie Hongroise des Sciences, Citoyenneté et nationalité dans la politique de diaspora de Hongrie
5 – François-Olivier Seys, Université de Lille 1, L’émergence d’une identité nationale kazakhstanaises : éléments classiques des nouveaux États post communiste d’Europe centrale et orientales et spécificités propres
10 h 30 – 10 h 45 : Discussion
10 h 45- 11 h 15 : Café/Coffee break
6 – Florent Gaudez, Université Pierre Mendès-France, Grenoble 2, Lecture
européenne et Sociologie de la Culture
7 – Violaine Hacker, Paris, La citoyenneté européenne culturelle dans le cadre de la politique audiovisuelle mondialisée. Lecture sous l’angle de l’analyse institutionnelle
8 – Aurélie Clot, Université de Strasbourg, De la construction de soi à la construction d’une citoyenneté européenne, l’exemple des néo ruraux
9 – Ines Espirito Santo, EHESS – ENS, Paris, La citoyenneté européenne chez les portugais immigrés en France : une représentation malléable.
10 – François Schmitt, Université Matej Bel, Banská Bystrica, Quelle place pour la société civile en Slovaquie ?
12 h 30 – 12 h 45 : Discussion
11 – Alain Buzelay, Université de Banská et de Nancy II, Peut-on parler d’une citoyenneté des entreprises en Europe ?
12 – Magali Boursier, Université Comenius, Bratislava, De la culture d’entreprise à la citoyenneté d’entreprise.
13 – Žaneta Lacová, Université Matej Bel, Banská Bystrica, L´application de la théorie des facteurs de mobilité du capital sur la recherche des rapports entre « la citoyenneté » et « la nationalité » : le cas des entreprises slovaques
14 – Ľudmila MeÅ¡ková & John Graham, Université Matej Bel, Banská Bystrica, Does nationality play a role in international companies operating in Slovakia?
15 – Janka Táborecká-PetroviÄová & Daniela Zajková, Université Matej Bel, Banská Bystrica, Country-of-Origin Effect in the Ethnocentristic Tendencies of Slovak Consumers
16 – Didier Toussaint, Paris, Entreprises et nationalités en Europe
14 h 15 – 14 h 30 : Discussion
14 h 30 – 14 h 45 : Conclusions générales
30 Avril / 30th April 2010, Quatrième partie / Fourth part
Session plénière / Plenary Session
Nouvelle Université Bulgare, 21 rue Montevidéo, Sofia
9 h 15 : Ouverture officielle/Open address,
M. le Recteur de la Nouvelle Université Bulgare
M. l’Ambassadeur de France
Antoniy Galabov, Directeur du département de science politique
9 h 30 : Première partie / First part
Construire la citoyenneté européenne / Build the European Citizenship
Présidence/Chair : Anna Krasteva et Serge Dufoulon
1 – Igor Kosir, Université Matej Bel, Banská Bystrica, La relation slovaco-hongroise après 1918 et la cohabitation en Union européenne.
2 – Katya Hristova, Nouvelle Université Bulgare, Sofia, Construire la citoyenneté européenne par l’action civique : limites de l’approche.
3 – Eric Letonturier, GEPECS, Paris Descartes, De la citoyenneté abstraite au civisme ordinaire : des avatars du lien armée/nation en France
4 – Daniel Ivanus & Sue Wright, Institut d’Etudes Européennes, Portsmouth, The conscious construction of identity: from nation state to the European project
5 – Martin Klus, Université de Trnava, Different position of citizenship, nationalities and minorities in the European Union
6 – Pierre Bailly, Université Pierre Mendès France, Université de Grenoble, Le dialogue social européen constitue-t-il les prémisses d’une démocratie sociale européenne ?
11 h – 11 h 15 : Discussion
11 h 15 – 11 h 30 : Café/Coffee break
11 h 30 : Deuxième partie / Second part
Citoyenneté, Culture et Sport / Citizenship, Culture and Sport
Présidence/Chair : Pétia Guéorgieva et Igor Kosir
1 – Florent Gaudez, Université Pierre Mendès France, Université de Grenoble, Lecture européenne et Sociologie de la Culture
2 – Sylvie Pfliegler, GEPECS, Paris Descartes, De l’exception culturelle française/européenne à l’Europe de la culture
3 – Gezim Qendro, Musée de Tirana, Perëndi+M
4 – Serge Dufoulon, Université Pierre Mendès France, Université de Grenoble, Du quotidien profane citoyen au national sacré
5 – Guillaume Robin, GEPECS, Paris Descartes, Entre mythe et réalité : le football allemand face à la question nationale
12 h 45 – 13 h : Discussion
13 h – 14 h 30 : Déjeuner/Lunch
14 h 30 : Troisième partie / Third part
Histoire et Comparaisons/ History and Comparison
Présidence/Chair : Antoniy Galabov et Gilles Rouet
1 – Valentin Petroussenko, Université de Plovdiv, Changes of Legal Status of ‘Apatrides’ during the interwar period
2 – David Weizmann, Institut Français de Bulgarie à Sofia, Nationalité et citoyenneté en Pologne, 1919-1939
3 – Nail Bond, Université Lyon 2, Applications of Ferdinand Tönnies’ Gemeinschaft-Gesellschaft dichotomy to the conceptualisation of citizenship and nationality in Germany and Europe
4 – Marie van Effenterre, EHESS, Paris, La catégorisation institutionnelle des appartenances en Serbie socialisate et postsocialiste
5 – Maria Rostekova, Université Matej Bel, Banská Bystrica, De la complémentarité entre identité européenne et identités nationales – le cas slovaco-irlandais
16 h – 16 h 15 : Discussion
16 h 15 : Quatrième partie / Fourth part
Espaces publics et nouvelles citoyennetés / Public Spaces and new Citizenships
Présidence/Chair : Katya Hristova et Eric Letonturier
1 – Joelle Zask, Université de Provence, La nationalité : racialisme, exceptionnalisme ou particularisme
2 – Sebastien Schehr, Université de Nancy 2, Peut-on être loyal à l’Union Européenne ? La loyauté à l’épreuve des transformations de l’état-nation
3 – Mohammed El Methni & Jacques Lolive, Université Pierre Mendès France, Université de Grenoble & Laboratoire Pacte, CNRS, Élargissement de l’espace public, nouvelles citoyennetés : quelles formalisations ?
4 – Gilles Rouet, Université Matej Bel, Banská Bystrica, GEPECS et Institut Français de Bulgarie, Citoyennetés et identités numériques
5 – Patrick Renaud, Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3, Minorités et immigration
6 – Svetlana Dimitrova, EHESS, Un eurocitoyen bien informé, retour sur les politiques européennes pour la création d’un espace public
Colloque: « Élection, loi et communauté » – Réflexions autour du livre de Milad Doueihi, « Solitude de l’Incomparable, Augustin et Spinoza » (4 mars 2011)
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Élection, loi et communauté : de l’Alliance à la cité chrétienne
Réflexions autour du livre de Milad Doueihi,
Solitude de l’Incomparable, Augustin et Spinoza
Rencontre à l’initiative de la Revue de l’histoire des religions
et de l’Association des Amis de Spinoza
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Vendredi 4 mars 2011
Faculté de Théologie Protestante
83 boulevard Arago, 75014, Paris
Salle 11 (Bâtiment central, 1er étage)
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PROGRAMME
Matinée : 9h30-12h30
Frédéric Gabriel : Présentation
Pierre Descotes, La notion de testament chez Augustin
Jérémy Delmulle, « Gratia Adami, gratia Christi ». La nature, la Loi et la grâce dans le premier augustinisme.
Dominique Iogna-Prat, Institutionnalisation de la grâce et retour de la Loi : un parcours médiéval
Après-midi : 14h15-17h30
Présidée par Pierre-François Moreau
Christian Bouchindhomme, Autour de la notion de « civitas »
Dan Arbib, Spinoza et Lévinas : une critique paradoxale
Frédéric Gabriel, La juridiction comme réécriture, au reflet de la communauté
Contact : Frédéric Gabriel (frederic.gabriel@gmail.com)
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Dans le cadre d’un projet plus large sur les lois bibliques et leur réception, cette journée entend partir d’un livre récent de Milad Doueihi (Solitude de l’Incomparable. Augustin et Spinoza, Paris, Éd. du Seuil, 2009) pour se focaliser sur l’élection et le don de la loi, mis en perspective dans le cadre du christianisme comme relecture. La Bible et ses exégèses donnent à voir le statut d’une communauté marquée par l’Alliance. Pensée comme singulière et radicale, donatrice d’identité, elle distingue cette communauté de toute autre, elle scelle non seulement un pacte entre Dieu et son peuple, mais aussi une prétention exclusive à la vérité.
Constater ou postuler l’élection d’un peuple est une manière de décrire le statut d’une communauté incomparable. Comment lire ou relire cette Alliance ? Est-elle déjà , en elle-même, une réécriture ? Quelle liberté le christianisme prend-il avec cette tradition qu’il entend expliquer, transformer, faire aboutir et universaliser ? Sa lecture permet-elle un geste de libération qui prolonge celui de Dieu vis-à -vis des juifs en Égypte, symbolise-t-elle une autonomisation de la loi en chaque sujet ? Comment les principes de lectures tirés du texte source sont-ils retravaillés pour penser une nouvelle communauté et un passage de la Loi à la grâce ? On sait combien cette (re)lecture peut orienter radicalement la vie religieuse et politique : d’un côté, le culte protestant du Désert est une réactivation de l’Alliance, de l’autre, l’enquête sur le judaïsme de Richard Simon est essentielle aux chrétiens pour repenser leur identité.
Le passage de l’Alliance à la cité chrétienne, plus qu’une évolution, qu’une simple clôture, indique l’un des points que l’on pourrait soumettre à la discussion : comment le modèle chrétien s’articule-t-il à l’Alliance, à l’identité d’un peuple choisi, déterminé par cette Alliance. Que reste-t-il dans le christianisme de la distinction mosaïque sur laquelle insistent Jan Assmann (Le prix du monothéisme) et Milad Doueihi (p. 24). Si la Loi sépare radicalement une communauté singulière, marquée, le christianisme se veut incomparable par le biais d’un acte tout autre : un accomplissement du lien à Dieu qui absorbe la tradition précédente dans un mouvement d’universalisation de la communauté et de donation sans retour. L’histoire biblique, qui est aussi une histoire du sens, est réorientée par la révélation comme incarnation, comme loi viscérale : « l’élection n’est que la première articulation de la vérité divine, celle de l’Incarnation et de sa grâce » (M. Doueihi, p. 41). Le Verbe divin ne fixe plus des frontières, il n’apporte plus un code juridique, il parle le langage universel de l’intériorité et de la conversion qui combine lecture de soi et nouvelle institution. Cette perfection comme point d’aboutissement de la première Alliance est, elle aussi, une (re)lecture qui prétend à l’authenticité et à l’absolue vérité. Le travail d’exégèse participe de l’action constitutive de la forme politique, en même temps qu’il suit la logique de la grâce qui, pour Augustin, convertit (subvertit ?) l’élection. Le circonstanciel et le local du premier don de la loi sont lus en fonction d’un déplacement et d’un nouvel état qui leur donnent leur sens plein. La lecture est elle-même un travail de conversion, de contestation et d’élaboration de l’identité. À cette dynamique, on peut intégrer celle qui relie exégèse, tradition, clôture d’un canon, et qui incline à percevoir l’exégète ou le législateur comme celui qui identifie les traditions en même temps qu’il propose, subtilement, un nouveau modèle de pensée et de lecture.
La loi est pensée tout autant comme la forme que comme le socle d’une communauté, mais comment manifester ce caractère fondateur et fondamental ? Comment lire la loi à l’aune de ce qui lui préexiste, comment la recevoir et la (re)lire à l’issue d’un moment déjà marqué par la tradition ? Dès lors, quel type de normativité s’impose ? Comment le don de la loi est-il articulé à la genèse du politique et du social ? Quel effet de normativité tel ou tel texte entreprend-il de produire ? Quelle sorte de lecture de la société le texte juridique modèle-t-il ? Quel rôle la subjectivité du lecteur tient-elle dans ce processus qui peut aussi bien soutenir une logique impériale qu’une souveraine liberté de philosopher ? Avec quels outils philologiques ou idéologiques, lectures critiques et canons institutionnels s’opposent-ils ?
F.G.
« Le marché de l’information à l’heure de Wikileaks » – conférence-débat animée par Gérard Wormser, avec Edwy Plenel et Josepha Laroche (20 janvier 2011)
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La place du Marché
Feuilleton intellectuel
Dans le cadre d’une réflexion commune, l’Ecole Normale Supérieure et le Grand Lyon vous invitent à débattre des nouvelles régulations sociales.
Après l’épisode 1 (débat retranscrit dans la revue Sens Public), assistez à l’épisode 2 :
« Le marché de l’information à l’heure de Wikileaks »
Edwy PLENEL, fondateur et rédacteur en chef de Médiapart, ex-directeur du Monde
Josepha LAROCHE, Professeur de Science politique à l’université Paris I Panthéon Sorbonne, Créatrice en 2009 du Centre d’Etudes et de Recherches Transnationalistes, Chaos International (www.chaos-international.fr)
A l’heure de Twitter, des réseaux sociaux et de Wikileaks,
comment décrire le marché de l’information ?
Débat animé par Gérard WORMSER (ENS)
jeudi 20 janvier 2011 Ã 18h30
Ecole Normale Supérieure, Amphi Descartes
(Lyon 7è – métro Debourg)
ENTRÉE LIBRE
L’année 2010 aura vu de nombreux changements dans la presse. En France, les recapitalisations du Monde et de Libération, la mise en place d’une nouvelle direction à France-Télévision ont rythmé une année durant laquelle la presse a pleinement joué son rôle de quatrième pouvoir et créé l’événement à plusieurs reprises. Au plan international, le choc vint de WikiLeaks et de la mise à disposition de la presse et de l’opinion de nombreux documents liés à l’action diplomatique et militaire américaine.
En dépit de sa fragile économie la presse demeure-t-elle le cÅ“ur des démocraties ? Ces débats accompagnent-ils un irréversible déclin du politique, supplanté par des multinationales dont la discrétion va de pair avec la puissance ? La presse traditionnelle, qui a souffert de l’arrivée d’internet, crée aujourd’hui des zones payantes sur ses sites. De leur coté, les médias numériques, au modèle encore fragile, déploient des lignes éditoriales structurées et atteignent un lectorat élargi.