Mythe(s) : construction, traduction, interprétation / Université Paris Diderot – Paris 7, Colloque international (27-29 mai 2010)
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Colloque international
Université Paris Diderot – Paris 7
5, rue Thomas Mann, 75205 Paris Cedex 13.
Métro (14) : Bibliothèque François Mitterrand ; Bus : 62, 64, 325.
Jeudi 27, Vendredi 28, Samedi 29 mai 2010.
Jeudi 27 mai [14h-17h30] : salle 165 E – Halle aux Farines, entrée E, 1er étage.
Vendredi 28 et samedi 29 mai [9h30-17h30]: salle Pierre Albouy – Grands Moulins, aile C., 6ème étage.
Colloque organisé par Mathias Kusnierz et Lucie Lagardère avec le soutien des équipes CLAM et LAP (CERILAC) de l’université Paris Diderot – Paris 7.
Intervenants : Sébastien Baudoin, Auriane Bel, Cécile Bertrand, Carole Boidin, Rachel Darmon, Jacques Demarcq, Dario Gentili, Keren Gitai, Mathias Kusnierz, Sonya Laborie, Lucie Lagardère, Nurit Levy, Arnaud Maïsetti, Tristan Mauffrey, Claude Millet, Franco Nasi, Paule Petitier, Martin Rueff, Hatouma Sako, Céline Sangouard, Filippo Silva.
Présentation
Ce colloque a pour projet d’aborder la question du mythe par des perspectives aussi critiques que possible, afin d’aller à rebours de l’idéalisme et de l’universalisme qui entourent souvent ce qui s’écrit sur la question. Notre approche tâchera donc avant tout de redonner son lest historique, politique et linguistique au mythe, tout en l’abordant comme un ensemble de modes opératoires (sur le réel, la pensée et la vision du monde, le corps collectif) davantage que comme un objet stable et clos. De fait, plus que de proposer une théorie ou un système du mythe, nous souhaitons examiner, au travers de cas concrets, la manière dont la mythographie ou l’effort mythologique engagent de concert idéologie, pensée politique et conception de la langue, tout en rendant compte des efforts de démantèlement des effets de mythe et de la manière dont la littérature s’entend à les contrecarrer.
Programme :
Jeudi 27 mai
I. Poétiques et défigurations du mythe
Vendredi 28 mai
II. Langue du mythe, mythe de la langue
III. Sur les traces du mythe
Samedi 29 mai
IV. Mythes de la modernité sociale : usures, transgressions
V. In-opérativité du mythe / À quoi bon des mythes en temps modernes ?
Lieu : Paris (75013) Université Paris Diderot – 5 rue Thomas Mann. Accès par la rue Marguerite Duras.
- salle 165 E (Halle aux Farines) et salle Pierre Albouy (Grands Moulins)
« Le numérique éditorial et sa gouvernance: entre savoirs et pouvoirs » – « Digital publishing and its governance: between knowledge and power » / 29-30 avril, Paris, INHA
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Colloque International – International Conference
Institut National d’Histoire de l’Art – 2 rue Vivienne, 75001 Paris
29-30 Avril 2010
Colloque organisé par le laboratoire Sens Public de la MSH Paris-Nord, avec la collaboration de l’INHA-Invisu, dans le cadre du consortium tge-ADONIS du CNRS et avec le soutien de DARIAH
L’enjeu principal du colloque sera d’envisager le numérique comme sujet des sciences humaines et sociales. Acteur central de la production et de la circulation du savoir, le numérique appelle une réflexion pour mesurer si les institutions produisent les savoirs à travers la structuration numérique de leurs échanges, ou bien si ce sont toujours des individus, et leurs réseaux de liens, qui induisent des productions innovantes au sein de « collectifs outillés » ? Comment le numérique façonne-t-il les pratiques en SHS ? Quels modèles économiques pourra-t-on appliquer à leur éditorialisation ? Comment penser la gouvernance des institutions culturelles numériques ?
This conference aims at questionning the nature of digital information as an object for for the humanities and social sciences. As a key player in the production and circulation of knowledge, digital systems raise the question of the extent to which institutions produce knowledge through the organisation of digital exchanges. Or rather is it individuals and expert networks which are the driving force behind digital innovation? How does digital practice reshape art, humanities and social sciences? What business models will support the new dissemination of knowledge and open access to data? How does the digital world reconfigure the governance and management of the cultural infrastructure?
Voir le programme complet sur Sens Public
Renseignements, inscription : contact@sens-public.org
Samedi du livre : Autour de Martin Crowley et de son livre « L’Homme sans » – avec J.-L. Nancy, G. Berkman, J.-C. Bailly (20 mars)
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Samedi du livre du Collège international de philosophie, sous la responsabilité de Gisèle Berkman, consacré au livre de Martin Crowley, L’homme sans. Politiques de la finitude (postface de Jean-Luc Nancy), Nouvelles éditions Lignes, 2009.
Samedi 20 mars 2010, 10h-13H – Grande salle, Maison Heinrich Heine, Fondation de l’Allemagne, 27 C bd Jourdan, 75014 Paris
Intervenants : Jean-Christophe Bailly, Gisèle Berkman, Martin Crowley, Jean-Luc Nancy
L’Homme sans : Ce livre a pour objet l’humanité dominée, exploitée, vouée aux restes et aux rebuts, qui constitue ce que Martin Crowley nomme le paradigme de l’homme sans. Une logique soustractive est à l’oeuvre, selon laquelle « l’homme serait ce à quoi, pour être ce qu’il est, il faut qu’une part de sa propre substance soit soustraite ». L’Homme sans peut avant tout se lire comme une proposition : celle qui consiste à articuler le constat ontologique de notre finitude irréductible, de notreexposition, au sens que Jean-Luc Nancy a donné à ce terme, et le geste politique de la révolte égalitaire. Là où la domination (sociale, politique, technologique) est constitutivement liée à l’exploitation de l’existence exposée des sans parts, il s’agit de réaffirmer le caractère insaisissable de l’exposition, tout en se donnant les moyens de penser les conditions théoriques et pratiques d’un agir politique voué à réaliser concrètement notre égalité de principe. D’où la thèse centrale du livre : « La proposition de la finitude pose au coeur troué de l’humain une exposition insaisissable qui non seulement engage à une solidarité illimitée (ce que fait toute proposition d’égalité), mais indique aussi l’injustice de toute exploitation, en ce qu’elle rend déjà abusive laproduction de cette exposition proprement irréalisable dans le corps des exploités. »
Cela engage, pour l’auteur, la mise en jeu d’un geste philosophique très singulier, dont on déclinera trois modalités majeures : poser la survivance d’une humanité irréductible, sans constituer une nouvelle anthropologie ; désigner le « coeur troué de l’humain », sans relever le négatif d’un geste dialectique ; se demander sous quelles modalités le silence des dominés et des sans voix peut déboucher sur une parole politique singulière, qui n’érige pas la singularité en substance, ni n’érige une nouvelle anthropologie négative : « Pour penser l’homme sans, c’est par les restes qu’il faut commencer. »
Samedi du livre organisé en collaboration avec La vie des idées (www.laviedesidees.fr) et avec le soutien de la 
Mairie de Paris.
Url de référence : http://ciph.org
Marx au XXIe siècle, l’esprit & la lettre (séminaire hebdomadaire)
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Séminaire hebdomadaire sous la responsabilité de Stathis Kouvélakis (Londres, King’s College), d’Isabelle Garo (Paris, Lycée Chaptal) et Jean Salem (Paris 1)
Avec le soutien du CERPHI
et de la revue ContreTemps (Syllepse)
samedi 6 FÉVRIER 2010, de 14h à 16h
Florence GAUTHIER (Professeur d’Histoire à l’Université Paris 7)
« Droit naturel et révolution »
Cette séance débutera par un bref hommage à la mémoire de notre collègue et ami Daniel Bensaïd, disparu le 12 janvier dernier.
Sorbonne, amphithéâtre Lefebvre
entrée : 17, rue de la Sorbonne,
Galerie Jean-Baptiste Dumas, escalier R, 1er étage
Plus d’informations sur le programme annuel du séminaire
Séminaire « Transmettre – Apprendre » : Le jeudi une fois par mois de janvier à juin 2010, de 19h30 à 21h
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Collège des Bernardins
Cycle de 6 séances : les 28 janvier, 18 février, 25 mars, 15 avril, 27 mai et 24 juin.
Avec Marcel Gauchet, directeur d’études à l’Ehess ; Marie-Claude Biais, maître de conférences à l’université de Rouen ; Dominique Ottavi, professeur à l’université de Caen.
Le champ de recherche de ce département couvre les domaines de la famille et de l’éducation, et plus largement les questions relatives à la transmission. Celles-ci se posent aussi bien aux églises qu’à l’école ou aux entreprises, etc. Que transmettre ? Comment transmettre ? Et même : faut-il transmettre ? Ces questions de tous les temps, qui semblent se poser aujourd’hui de façon particulièrement aigüe, reposent sur des problématiques anthropologiques et sociétales fondamentales. C’est sur ce plan que nous entendons nous situer, pour contribuer à éclairer les enjeux concrets de notre époque. Notre réflexion sera interdisciplinaire, située dans le contexte historique présent, ouverte aux différents acteurs de la société.
Tarif par conférence : 5€ (tarif plein), 3€ (tarif réduit). Gratuit pour les moins de 26 ans.
Informations : 01 53 10 74 37 – www.collegedesbernardins.fr
20 rue de Poissy – 75005 Paris
Appel à communications : « Santé, Justice, Pouvoir » (Symposium, Lausanne, 6-8 mai 2010)
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SYMPOSIUM national de la société suisse de philosophie
6, 7, 8 mai 2010 – Lausanne, Suisse
Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV)
THEME: SANTE | JUSTICE | POUVOIR
Délai 1er mars 2010
Format électronique: 1 page A4 au maximum
Durée de la communication: 20 minutes
Propositions à envoyer par courriel à : ssph2010@gmail.com
Le Symposium est organisé en collaboration avec:
- Le Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV)
- La Commission des sciences humaines de la Faculté de biologie et de médecine de l’Université de Lausanne
- Interface Sciences-Société de l’Université de Lausanne.
Publication:
Les contributions retenues seront publiées dans la revue Studia philosophica, revue de la Société suisse de philosophie.
Argument:
Les récents progrès des techniques – et surtout des représentations et des horizons portés par ces techniques – amènent à un déplacement considérable de ce que l’on croyait jusqu’ici appartenir aux limites de la condition humaine. Naissance et mort sont ainsi désormais livrées à des interventions qui modifient irrévocablement le poids de fatalité qu’elles avaient pu accumuler. La perspective d’une santé des corps poussée jusqu’à l’éternité n’est plus une simple chimère. Par ailleurs, l’identité même des sujets peut accomplir des transformations et des jeux d’accroissements qui repoussent toujours plus loin la clôture de l’humain. Enfin, l’ensemble de ces déplacements de limites implique une refonte des institutions censées en légiférer la gestion et la répartition: structures politiques et appareil juridique doivent accroître le cercle de leur champ d’application, pour tenter notamment de gérer les implications et les risques encourus par les populations. C’est l’ensemble des pratiques générées par ces déplacements que nous voulons interroger, à l’articulation de la santé, de la justice et des pouvoirs. Des pratiques face auxquelles il ne s’agit pas d’opposer de manière réactive une hypothétique essence humaine (qu’il ne faudrait à aucun prix transgresser), mais plutôt de maintenir la réflexion à la hauteur de l’enjeu qu’elles représentent.
Le Symposium se composera de trois ateliers thématiques parallèles, destinés à entrer dans la problématique selon des axes distincts, fortement articulés les uns aux autres. L’enjeu central sera constitué par les nouvelles possibilités données à l’humain de se produire lui-même – radicalement – dans son corps, dans ses institutions et dans ses lois.
Une demi-journée organisée en collaboration avec Commission des sciences humaines de la Faculté de biologie et de médecine sera consacrée à un dialogue entre cliniciens et philosophes à partir des pratiques de soin.
Télécharger le programme complet en pdf : Appel à contribution-symposiumssph2010
Commémoration du 400e anniversaire de la mort de Matteo Ricci (Macerata 1552 + Pékin 11
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Matteo Ricci (Macerata,1552-Pékin,1610)
Lettré de la Renaissance, Matteo Ricci, missionnaire jésuite, fut le premier européen à assimiler la culture chinoise et le précurseur de l’échange des savoirs entre la Chine et l’Europe. A la Chine, il apporta ses connaissances en mathématiques, en astronomie, en cartographie. Il a ainsi traduit les Eléments d’Euclide, et composa un Traité sur les cieux et la terre, ainsi qu’une célèbre Mappemonde qui changea la vision chinoise du monde. A l’Europe il transmit la première traduction des Quatre livres du confucianisme ; il inventa la transcription en lettres latines de la langue chinoise pour composer le premier dictionnaire chinois en langue occidentale (le portugais). Enfin, son Journal et sa correspondance firent découvrir à l’Europe des Lumières aussi bien la géographie de l’Empire chinois que ses institutions et traditions culturelles. A sa mort, le 11 mai 1610, l’empereur permit que soit enterré à Pékin ce « lettré d’Occident » qui allait désormais faire partie de l’histoire de Chine. Ses oeuvres allaient figurer dans l’Encyclopédie impériale. Et au-delà , elles se diffusèrent au Japon, en Corée et au Vietnam, notamment son Traité de l’amitié.
« L’intermédiaire culturel le plus éminent de tous les temps entre la Chine et l’Occident ». Wolfgang FRANKE
Inauguration de « l’année Matteo Ricci »
Samedi 30 janvier 2010 Ã 14h30
Centre Sèvres- Facultés jésuites de Paris.
35, bis rue de Sèvres – 75006 – Paris
entrée libre dans la limite des places disponibles
Manifestations scientifiques :
Colloque académique international
« L’échange des savoirs entre la Chine et l’Europe au temps de Matteo Ricci »
Jeudi 27 et vendredi 28 mai 2010 : Paris, UNESCO
Exposition
« Matteo Ricci : échange des savoirs scientifiques entre la Chine et l’Europe »
Institut Ricci avec le concours du CECMC-EHESS-CNRS sous le haut patronage de l’Institut de France -
Académie des sciences
Centre Sèvres, 35 bis rue de Sèvres 75006 Paris
www.centresevres.com
du 2 au 28 février 2010, de 9h à 20h sauf le dimanche
- Paris, Grandes écoles – Lycées, Paris et province.
(dates et lieux à venir )
Autres manifestations :
- Shanghai – Exposition universelle -Pavillon français, 11 mai 2010 : l’Association Ricci présente l’édition numérique du Grand dictionnaire Ricci de la langue chinoise
- Voyage en Chine organisé avec « Terre entière »- 14 au 26 septembre 2010 Macao – Pékin – Shanghai : « L’échange des savoirs entre la Chine et l’Europe » Conférencier accompagnateur : Michel Cartier (EHESS-Institut Ricci)
- France 2 – Emission « Le Jour du Seigneur » dimanche 30 mai, et messe télévisée en direct à l’église St Ignace, 35 rue de Sèvres – 75006 Paris
- Toulouse – Institut Catholique – Colloque- 20 novembre 2010
- Lyon, organisé par les Oeuvres Pontificales Missionnaires – Bibliothèque municipale de Lyon- La Part-Dieu – 3 décembre 2010. Colloque : « Matteo Ricci : une porte ouverte entre Occident et Orient »
- Aix en Provence – Centre la Baume les Aix – Soirée « Ricci » (date à venir)
- Statue de Matteo Ricci en cours de réalisation – Association Ricci (date et lieu à venir)
Publications :
· Site internet : www.matteo-ricci.org
· Association Ricci/Editions du Cerf : Le grand dictionnaire Ricci de la langue chinoise, version numérique
· Bayard : An Huo, Lettres à Matteo Ricci
· Editions facultés jésuites de Paris : Matteo Ricci un jésuite en Chine. Les savoirs en partage au XVIIème siècle. Michel Masson (éd.).
· Editions du Cerf/Institut Ricci : Liang Shuming, Les idées maîtresses de la culture chinoise. Trad. Michel Masson
Institut Ricci, Centre d’études chinoises – 01 44 39 48 75
www.institutricci.org
www.centresevres.com
Colloque: La limite et l’illimité (15 et 16 janvier)
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Vendredi 15 janvier de 9 h à  19 h
Et
Samedi 16 janvier de 9 h à  18 h
Colloque en français
Ce colloque interdisciplinaire rassemblera à l’Institut finlandais des chercheurs français et finlandais autour des questions philosophiques fondamentales que sont la limite et l’illimité.
Toute pensée de la finitude sait que la limite n’est pas la fin de la chose : elle est au contraire son origine, dans la mesure où la limite esquisse la forme de la chose. Mais la chose finie a aussi un dehors ; celui-ci se pense souvent comme un fond à partir duquel la limite découpe la chose et qui, par rapport à la limite, se donne comme illimité – un fond élémental sans profondeur qui ne se laisse pas saisir comme une réserve.
Nous reconnaissons cette dimension illimitée derrière la chose limitée. Mais comment le fond illimité peut-il engendrer une limite, une forme, quelque chose de perceptible ? Comment – si ce n’est pas l’homme qui impose la forme à la matière mais au contraire l’illimité lui-même qui se figure ? Pour le dire autrement, nous n’avons pas besoin de savoir comment le divin donne un sens à l’existence mais plutôt comment la nature se figure.
Les intervenants :
Tiina Arppe, chercheur à l’Académie de Finlande
Gisèle Berkman, directrice de programme au Collège international de philosophie, Paris
Danielle Cohen-Lévinas, professeur à l’Université Paris IV Sorbonne et directrice du Centre d’esthétique, musique et philosophie contemporaine
Denis Guénoun, professeur à l’Université Paris-Sorbonne
Marc Goldschmit, docteur et agrégé de philosophie, enseignant à l’IUFM du Nord et à l’université de Lille III
Evelyne Grossman, professeur de littérature française moderne et contemporaine à l’Université Paris Diderot – Paris 7, directrice de programme au Collège international de philosophie, Paris
Martta Heikkilä, chercheur en esthétique à l’Université de Helsinki
Timo Kaitaro, Université de Helsinki, Département de Philosophie, neuropsycholoque
Esa Kirkkopelto, professeur des recherches artistiques, Académie du Théâtre, Helsinki
Susanna Lindberg, Docteur, Chercheur postdoctorale, Université de Helsinki, Département de Philosophie
Jan-Ivar Lindén, enseignant de philosophie aux universités de Heidelberg et Helsinki
Laura Odello, philosophe, (co)dirige un séminaire à la MSH
Paris Nord (Maison des Sciences de l’homme)
Peter Szendy, maître de conférences à l’université de Paris Ouest – Nanterre la Défense, au département de philosophie
Institut Finlandais
60 rue des Ecoles, 75005 Paris
Entrée libre
Réservations : 01 40 51 89 09
Ecoplasties (décembre 2009)
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L’association « Le Monde est rond », structure de recherche sur les rapports entre esthétique et environnement, organise une série de soirées de lectures et rencontres poétiques avec pour enjeux : étendre la notion d’environnement aux paysages langagiers dans lesquels nous évoluons.
Ces soirées auront lieu au « Macareux », 13 rue du croissant, 75002, M° Sentier
* 5 décembre 17h30 :
cérébro, Amaury Bourget, musicien
et Nathalie Blanc, poète géographe
* 10 décembre 20h30 :
le déchante-merdier, David Christoffel, poète musicien
* 17 décembre 20h30 :
Écoplasties : pratiques artistiques environnementales,
présentation de l’ouvrage, à paraître aux éditions Manuella, 2009.
par  Nathalie Blanc, géographe poète
et Julie Ramos, historienne de l’art
* 19 décembre 18h00 :
paysages sous influence, Norbert Godon, poète vidéaste
A-t-on enterré l’espace public ? Enquête sur les avatars récents d’un concept (2 et 3 décembre)
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salle 214 Â -Â 54 bd Raspail – 75006 Paris
Le concept d’espace public – concept générique, analytique ou normatif – a occupé, pendant plusieurs décennies, une place centrale dans la pensée du politique. Mais aujourd’hui son usage connaît à la fois des décentrements et une certaine relégation. D’une part, sa fécondité heuristique semble s’étioler : dans les sociétés occidentales contemporaines des notions voisines, mais alternatives, prétendent s’y substituer, conduisant à une sorte de disqualification qui mérite d’être analysée. D’autre part, il est enrôlé pour analyser des situations fortement décentrées par rapport au contexte de son émergence (Russie, Moyen-orient, Afrique subsaharienne, etc.)
Faire retour sur les acceptions considérées les plus classiques, comme celles de H. Arendt et de J. Habermas, suivre les critiques et propositions conceptuelles alternatives, examiner la fécondité heuristique de la mise en tension de ce concept d’espace public avec des notions qui ont prétention à s’y opposer, à le compléter ou le moderniser, évaluer les importations dans des contextes décentrés par rapport aux sphères culturelles d’origine : tels sont les axes de réflexion qui président à l’organisation de ces journées.