Les débats Consonances au Théâtre de la Renaissance (Oullins) : « Les animaux en toute conscience » (25 mars 2013)
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Le lundi 25 mars 2013 > 19h00
En lien avec le spectacle Nature aime à se cacher, mis en scène par Jacques Bonnafé.
Qui eût cru que l’homme, ce sommet de l’évolution, serait un jour à même de limiter et de réduire la variété même du monde ? De plus, comment ne pas voir qu’après le contrat social, un nouveau pacte s’impose avec les autres vivants ? Le théâtre peut certainement nous aider à avancer dans cette voie.
La danse, qui magnifie le corps humain, est propice à exprimer cette mulation de notre expérience. L’Après-midi d’un faune fut un manifeste de la danse moderne. La danse attire aussi l’enfant qui joue à cache-cache, s’émerveille du mimétisme, apprivoise de petits animaux.
À travers notre rapport aux animaux, capables de ruser mais non pas de mentir, nous mettons en scène notre relation à notre nature. Le reflet de l’humanité dans le miroir que lui offrent les animaux est au cÅ“ur de notre culture, des Métamorphoses d’Ovide au spectacle Nature aime à se cacher. Kafka a su interroger la condition humaine en créant des personnages de grands singes. Alors que nous détruisons leur habitat naturel, notre parenté avec eux se révèle chaque jour davantage. Nous sommes aussi une espèce dont l’équilibre est rompu. Le règne de Prométhée, le voleur de feu, n’est-il pas une aventure sans terme ? Autour du spectacle présenté au Théâtre de la Renaissance, notre débat interrogera ces énigmes.
Intervenants :
Anne-Caroline PREVOST-JUILLIARD : biologiste de la conservation (Muséum d’Histoire naturelle de Paris) et co-auteur de l’ouvrage L’exigence de la réconciliation, Biodiversité et société en collaboration avec Cynthia Fleury (2012).
Éric BARATAY : professeur d’histoire contemporaine (Université Jean-Moulin, Lyon 3), auteur de Le point de vue animal. Une autre version de l’histoire (2012).
Modérateur : Gérard WORMSER, philosophe.
Lieu : Théâtre de la Renaissance, 7 rue Orsel, 69600 Oullins
Cliquer ici pour des informations complémentaires sur cette séance.
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La Renaissance et le Musée des Confluences organisent pour la quatrième année un cycle de débats de société.
Dérangeants, accessibles, gratuits, quatrième saison des Débats Consonances. Les conférenciers et artistes invités confrontent leurs idées avant de laisser place à la discussion avec la salle. Une rencontre entre penseurs et gens de la scène qui partagent avec le public leur désir d’aller au-delà des clichés pour démonter les mécanismes, situer les contextes et les enjeux de la pensée dans l’évolution de la société.
Débats organisés par le Théâtre de la Renaissance, le Musée des Confluences, Sens Public et animés par le philosophe Gérard Wormser, Fondateur et Directeur de la revue Sens public.
Sens public a crée un dossier permanent où sont édités les débats sous la responsabilité d’Aurélie Belleville.
Retrouvez les transcriptions des débats sur : www.theatrelarenaissance.com
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Réservation au 04 72 39 74 91.
Responsable du cycle pour le Musée des Confluences : Catherine Bodet
Séminaire Sens Public/IRI “Écritures numériques et éditorialisationâ€: « Supports : les nouveaux matériaux d’écriture » (jeudi 21 mars 2013)
Culture numérique, Non classé, Séminaire Sens Public.commentaires fermé
Date : le jeudi 21 mars 2013, à 17h30 (à Paris) et à 11h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : Université de Montréal, dans la salle P217 du Pavillon Roger-Gaudry, 2900, boulevard Édouard-Montpetit.
Direct sur polemictweet
Inscriptions (entrée libre) : sur le formulaire qui se trouve à cette page : http://www.iri.centrepompidou.fr/evenement/nouvelles-formes-editorialisation/
Nous vous remercions de votre intérêt pour nos événements.
Plus d’information sur le site http://seminaire.sens-public.org/
Si le numérique a fait révolution, c’est aussi en terme de nouveaux supports offerts à l’usage courant comme à la créativité. L’écran est ainsi devenu un objet de production et de lecture quotidien, jusqu’à l’invention des écrans ‘tactiles’ introduisant un rapport à la fois affectif et interactif avec les éléments technologiques. Après le volumen et le codex, la plume et le stylo, le livre, la télévision, que peut-on dire de ces rapports aux nouveaux supports ?
Non classé.
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avec Fabien Audusseau, Charlotte Ramond, Nadia Ratsimandresy (ondes Martenot) et Vesna (marionnette virtuelle)
à La Scène nationale de Mâcon (71)
le mardi 12 mars 2013 Ã 14h30
le mercredi 13 mars 2013 Ã 15h
et le jeudi 14 mars 2013 Ã 9h30
réservations 03 85 22 82 99
à La Comédie de Reims (51)
le mercredi 22 mai 2013 Ã 15h
le jeudi 23 mai 2013 à 14h30 et à 19h
et le vendredi 24 mai 2013 Ã 14h30
réservations 03 26 48 49 00
Voir un extrait vidéo du spectacle
Créé par Judith Depaule, directrice artistique de la compagnie Mabel Octobre, Même pas morte est une proposition de spectacle innovante basée sur la rencontre des arts de la scène et des technologies numériques (vidéo, animation 2D assistée par ordinateur, animation 3D, effets spéciaux, programmation, jeu vidéo). Il met en scène une marionnette virtuelle, personnage animé en 3D projeté en vidéo et manipulé en direct, qui dialogue avec le public et des acteurs, dans des décors virtuels. La marionnette virtuelle figure une petite réfugiée d’un pays en conflit, placée dans une famille d’accueil d’un pays occidental. Vesna a contracté pendant la guerre de drôles d’habitudes et une vision du monde dont il lui est difficile de se défaire, elle a développé la faculté de disparaître dans ses rêves, diurnes comme nocturnes (dessins animés). Dans leur grand appartement (projections vidéo), ses parents adoptifs (des acteurs en chair et en os) essaient de lui réapprendre à vivre et à oublier la guerre…
Rien n’est morbide dans ce spectacle construit à la perfection avec des images virtuelles. Une pièce où la pudeur des sentiments donne toute sa force à ce grave sujet. Un procédé original entre réel et virtuel qui garde l’émotion intacte et la rend presque palpable. TÉLÉRAMA SORTIR – décembre 2010
Chaque jour l’actualité prouve que les guerres se font au détriment de la population civile, trop souvent au centre du conflit. Quel est le sort de l’enfant durant ces guerres et quelles sont leurs conséquences sur son développement ? Pédopsychiatres et autres spécialistes se penchent depuis longtemps sur la question et font le constat que les traumatismes perdurent et se transmettent d’une génération à l’autre.
L’animation, comme peut le faire la poésie, ouvre un champ onirique, et, en alternance avec d’autres médias, agit à la manière d’un contrepoint. Elle permet, grâce à son « irréalisation » d’ouvrir un champ distancié, déplaçant le drame et la parole dans un ailleurs où tout est possible, laissant la place au merveilleux.
Contact :
01 41 50 38 10
20 rue Rouget de Lisle
93500 PANTIN
www.mabeloctobre.net
camille@mabeloctobre.net
virginie@mabeloctobre.net
Colloque Claude Simon. Les Vies de l’archive (du 27 février au 1er mars 2013)
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Date et lieu :
- mercredi 27 et jeudi 28 février 2013 en Sorbonne – Salle Bourjac – 17 rue de la Sorbonne – 75005 Paris
- vendredi 1er mars 2013 à l’École Normale Supérieure – Salle Dussane – 45 rue d’Ulm – 75005 Paris
Ce colloque du Centenaire (1913-2013) est organisé par Mireille Calle-Gruber, Melina Balcà zar Moreno, Anaïs Frantz et Sarah-Anaïs Crevier Goulet (CREF&G/LF).
Au commencement, et qui commande en tous points l’œuvre de Claude Simon, il y a le travail de l’archive, laquelle relève à la fois de l’historique, du politique et de la poétique.
Car si arkhe signifie l’originaire, le mouvement premier qui commence, arkheion c’est d’abord en grec une maison : maison privée ou maison de fonction des archontes, ces magistrats représentant la loi qui détenaient le pouvoir politique et dont les demeures conservaient le dépôt des documents officiels. Quant à l’Arche biblique, c’est le coffre, « l’arche en bois d’acacia » qui abrite les Tables de pierre ; arca, en latin, désigne aussi une armoire, un cercueil, un réservoir.
L’archive est plus ample que la mémoire, qu’elle garde et dont elle se garde par la construction d’une mise en œuvre de la recherche. L’archive n’est pas tournée vers le passé : son geste archéologique, singulier et immémorial, la requiert au présent de l’écriture et aux voies ouvertes à l’à -venir.
Elle est peut-être bien ce que Claude Simon appelle « le vécu » dont il fait ses romans ; le vécu qui impressionne le corps extérieur à même l’intime, et dont il importe de déchiffrer les traces, nourricières de la vivante relation au monde.
Qu’il s’agisse des archives familiales et de la documentation réunie par l’écrivain, de ses notes pour mémoire, des manuscrits des romans, plans et croquis, de la diversité des genres expérimentés (peinture, photographie, roman, essai, film, scenario, conférence, entretien) ou qu’il s’agisse des œuvres publiées dont chacune est à la fois un accès nouveau au vécu et une ressource pour les romans successifs, on suivra les chemins de traverse que fraye Claude Simon constituant ainsi une archive cohérente et lisible. Entre rassemblement et dispersion, conservation et ruine, science et impressions affectives, institution et interprétation.
Et plus d’une interrogation.
« Comment savoir ? Comment savoir ? Que savoir ? » : ces questions qui scandent La Route des Flandres sont celles de l’archivation et de l’archivable. Elles deviennent les nôtres. Elles habitent la poétique de l’œuvre, par exemple Le Palace avec la guerre d’Espagne, Les Géorgiques avec la vision révolutionnaire de l’Histoire, ou encore la démarche autobiographique qui est au fondement de tous les livres.
« Mais où commence le dehors ? Cette question est la question de l’archive », affirmait Derrida. C’est sans aucun doute la question pour la dynamique de Claude Simon dont les phrases interminablement disponibles mettent à feu et à cendre les mémoires de la mort et les vies de l’archive.
Informations complémentaires :
- programme détaillé disponible en cliquant ici ;
- invitation disponible en cliquant ici ;
- contact : Anaïs Frantz.
Christos Chryssopoulos à Paris pour la présentation de son livre (vendredi 22 février 2013)
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Date : vendredi 22 février 2013, 19h.
Lieu : Maison de la Grèce – 9 rue Mesnil, Paris 16è (Métro Victor Hugo)
L’Association Phonie-Graphie pour la promotion du grec moderne en France vous invite à la présentation du livre Une lampe entre les dents (Chronique Athénienne) de Christos Chryssopoulos paru aux Éditions Actes-Sud.
En présence de l’auteur et de la traductrice Anne-Laure Brisac. La soirée sera animée par Nikos Grékos.
Cette soirée est gratuite, et sera suivie d’un pot.
« Abandonnant sa page blanche, Christos Chryssopoulos descend dans la rue. De sa flânerie nocturne, de quelques autres déambulations qui ont suivi, il tire un texte porté par l’urgence et la nécessité de dire ce qu’il advient d’Athènes en ces temps de crise. Face aux invisibles qui peu à peu investissent l’espace public, il s’interroge sur leur rapport au monde, s’interdisant de les réduire à ce qu’ils semblent devenus, et sur les liens qu’établit la ville avec les individus qu’elle abrite ou qu’elle rejette.
Témoignage littéraire sur les effets de la crise en Grèce, Une lampe entre les dents questionne l’humanité en chacun de nous, avec une distance pudique qui n’exclut pas l’empathie, et mesure la capacité d’un écrivain de se consacrer à la fiction quand la réalité est si violemment présente dans son quotidien. » (4ème de couverture)
Depuis septembre 2012, l’auteur réalise un film sur Athènes à partir du livre, avec Giannis Misouridis. La bande annonce est disponible en cliquant ici.
Une page consacrée à ce livre est disponible sur Facebook.
19ème édition du Maghreb des livres (16 et 17 février 2013)
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Date : Les 16 et 17 février 2013
Adresse : Hôtel de Ville de Paris
Pour plus d’information, cliquer ici. Vous pourrez également y consulter très prochainement le catalogue des auteurs présents et de leurs ouvrages. Ces éléments sont quotidiennement mis à jour jusqu’au vendredi 15 février au soir. Nous vous invitons donc à visiter régulièrement la page Maghreb des livres de notre site.
Le programme du week-end est disponible en cliquant ici.
Les débats Consonances au Théâtre de la Renaissance (Oullins) : « Je ne vous dérange pas ? Entre différence et indifférence. » (18 février 2013)
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Le lundi 18 février 2013 > 19h00
En lien avec le spectacle Tu tiens sur tous les fronts, textes de Christophe Tarkos et mise en scène de Roland Auzet.
Nombre de nos contemporains vivent comme s’ils étaient tenus d’accomplir des performances, de se dépasser. Et certains font de l’accélération un trait d’époque. Cette tendance n’est-elle pas aussi une fuite devant la crainte d’un vide existentiel ? De graves dépressions traduisent aussi le malaise personnel et social. Notre rapport aux autres en est aussi le reflet. Nous voudrions corriger les manières d’être de nos proches, parfois les diriger. Et si ces attitudes reflétaient notre difficulté à appréhender nos différences ?
Poète, Christophe Tarkos remarque que le contraire de la différence n’est peut-être pas l’identité, mais l’indifférence. Remarque d’une grande profondeur qui nous met en face de notre condition humaine : fragiles, inquiets, notre superbe est souvent le masque de l’évitement de ce qui nous menace – l’impuissance, la folie, l’échec. Et cette indifférence débouche souvent sur la violence.
Ce thème fut celui des religions, il est aussi celui des artistes et des comédiens. Pascal Duquenne a développé son talent à partir de son engagement dans le collectif « création et handicap mental ». Comment approcher l’autre ? Comment ne pas passer de l’indifférence à la condescendance ? Les approches de la poésie et du langage consonnent-elles avec celles développées par les médecins, les sociologues ? Ne convient-il pas de nous approcher des expériences du stress au travail ou de la maltraitance avec une même attention ?
C’est dire que la question de la différence est centrale pour notre société. La dynamique temporelle de la musique ouvre sur des variations et l’altérité. La virtuosité en acte s’y exprime aussi bien que la lenteur et le ressassement. Peut-elle aborder les questions relatives à l’injustice, à la maladresse, aux inhibitions et aux angoisses ?
Intervenants :
Muriel BRIANÇON : philosophe de l’éducation (Université d’Aix-en-Provence), auteur de L’altérité enseignante (2012).
Stéphanie PALAZZI : psychiatre et psychanalyste, consultation de clinique du travail (Paris).
Modérateur : Gérard WORMSER, philosophe.
Lieu : Théâtre de la Renaissance, 7 rue Orsel, 69600 Oullins
Cliquer ici pour des informations complémentaires sur cette séance.
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La Renaissance et le Musée des Confluences organisent pour la quatrième année un cycle de débats de société.
Dérangeants, accessibles, gratuits, quatrième saison des Débats Consonances. Les conférenciers et artistes invités confrontent leurs idées avant de laisser place à la discussion avec la salle. Une rencontre entre penseurs et gens de la scène qui partagent avec le public leur désir d’aller au-delà des clichés pour démonter les mécanismes, situer les contextes et les enjeux de la pensée dans l’évolution de la société.
Débats organisés par le Théâtre de la Renaissance, le Musée des Confluences, Sens Public et animés par le philosophe Gérard Wormser, Fondateur et Directeur de la revue Sens public.
Sens public a crée un dossier permanent où sont édités les débats sous la responsabilité d’Aurélie Belleville.
Retrouvez les transcriptions des débats sur : www.theatrelarenaissance.com
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Réservation au 04 72 39 74 91.
Responsable du cycle pour le Musée des Confluences : Catherine Bodet
Séminaire Sens Public/IRI “Écritures numériques et éditorialisationâ€: « Lire : une manière d’écrire » (jeudi 14 février 2013)
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Date : le jeudi 14 février 2013, à 17h30 (à Paris) et à 11h30 (à Montréal).
Lieu :
- À Paris : Centre Georges Pompidou, Paris 4ème, dans la Salle Triangle. On accède à la salle de l’esplanade Pompidou. L’entrée se trouve à droite de l’entrée principale du centre Pompidou (à droite de la librairie).
et
- À Montréal : Université de Montréal, dans la salle P217 du Pavillon Roger-Gaudry, 2900, boulevard Édouard-Montpetit.
Direct sur polemictweet
Inscriptions (entrée libre) : sur le formulaire qui se trouve à cette page : http://www.iri.centrepompidou.fr/evenement/nouvelles-formes-editorialisation/
Nous vous remercions de votre intérêt pour nos événements.
Plus d’information sur le site http://seminaire.sens-public.org/
Lire c’est produire, inventer, créer. Que devient la lecture face à la profusion inouïe des contenus sur Internet ? La différence entre écriture et lecture se réduit de plus en plus, le lecteur devenant lui-même un auteur écrivant. On analysera pendant la séance un certain nombre de dispositifs d’éditorialisation qui cristallisent ainsi des parcours de lecture et transforment la lecture en écriture.
Séminaire du CREA (vendredi 1er février 2013)
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Date : vendredi 1er février 2013
Horaires : de 10h à 12h.
Lieu : Université Lyon 2, Campus Porte des Alpes, salle 218 K (plan d’accès disponible sur http://www.univ-lyon2.fr/plans-d-acces/
Michèle Leclerc-Olive interviendra dans le cadre du séminaire du CREA pour présenter son travail sur le temps à partir de l’Å“uvre de George Herbert Mead.
Cette séance prendra appui sur la sortie de l’ouvrage de Michèle Leclerc-Olive et Cécile Soudan La philosophie du temps de G.H. Mead en perspective(s) paru début novembre aux éditions de l’EHESS.
http://www.editions.ehess.fr/ouvrages/ouvrage/la-philosophie-du-temps-de-gh-mead-en-perspectives/
Michèle Leclerc-Olive est Chargée de recherche 1 au CNRS, HDR à l’IRIS (l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux : Sciences sociales, Politique, Santé). Elle développe un programme de cherche intitulé « Penser et agir en situation d’incertitude » et s’intéresse à la manière dont, dans d’autres cultures, en Afrique et en Amérique Latine, par exemple, se négocie la tension entre mémoire et expérience.
La question du temps prend un tour nouveau au début du XXe siècle avec la théorie de la relativité d’Einstein. Henri Bergson (Durée et simultanéité. A propos de la théorie d’Einstein, 1922) et A.N. Whitehead (The Principe of Relativity, 1922) s’en saisissent pour mettre en avant la «croissance perpétuelle du monde», la fluence de toutes choses et critiquer les approches qui se fondent sur des catégories statiques.
Whitehead et Bergson ont en commun leur proximité avec William James et leurs théories ont été influencées par cette approche pragmatiste du processus et de l’expérience.
Michèle Leclerc-Olive et Cécile Soudan nous permettent d’accéder, en français, aux textes que Georges Herbert Mead – influencé lui aussi par James – a consacré à la question du temps dans une perspective sociale au cours des années 30. Quatorze textes sont publiés dans cet ouvrage La philosophie du temps de G.H. Mead en perspective(s) parmi lesquels : Le présent locus de la réalité, La nature sociale du présent, L’organisation des perspectives ou encore Passage, processus et permanence.
En introduction à cet ouvrage, Michèle Leclerc-Olive nous donne à lire des chapitres très intéressants sur les œuvres de Mead, la philosophie américaine des années 20 et une réflexion sur la traduction.
Les débats Consonances au Théâtre de la Renaissance (Oullins) : « Un Père pourquoi faire ? » (24 janvier 2013)
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Le jeudi 24 janvier 2013 > 19h00
En lien avec le spectacle Lettre au père, texte de Franz Kafka, mise en scène Jean-Yves Ruf. À la salle du caveau du Centre de la Renaissance.
Un jeune homme aujourd’hui peut-il se figurer l’impossible dialogue de Kafka avec son père ?
Longtemps cantonné dans un rôle de contrôle et d’autorité, le père, avec l’évolution de la société, a vu son statut mis en question par l’évolution d ela société. Mais cela n’ouvre t-il pas sur une recomposition de sa figure ?
Le registre d’influence du père est large. « Il peut se proposer comme substitut maternel auprès de nourisson, tous les soins donnés à un enfant de zéro à deux ans étant des soins maternels », disait le pédiatre et psychanalyste anglais Donald W. Winnicot. L’amour paternel et la quotidienneté des relations pères/enfants ont, en effet, un rôle dans le développement du jeune enfant.
Mais cela est-il assez structurant ? cela n’ouvre-t-il pas une époque en mal de références ?
Face aux transformations contemporaines de la vie familiale, quelle est la place du père aujourd’hui ?
Intervenants :
Bernard LAHIRE : sociologue, médaille d’argent 2012 au CNRS.
Christine CASTELAIN-MEUNIER : sociologue au CNRS, à l’origine du congé de paternité, de la proposition et de la création du livret de paternité mise en place en 2002. Elle a publié en 2005 Les métamorphose du masculin.
Modérateur : Gérard WORMSER, philosophe.
Lieu : Théâtre de la Renaissance, 7 rue Orsel, 69600 Oullins
Cliquer ici pour des informations complémentaires sur cette séance.
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La Renaissance et le Musée des Confluences organisent pour la quatrième année un cycle de débats de société.
Dérangeants, accessibles, gratuits, quatrième saison des Débats Consonances. Les conférenciers et artistes invités confrontent leurs idées avant de laisser place à la discussion avec la salle. Une rencontre entre penseurs et gens de la scène qui partagent avec le public leur désir d’aller au-delà des clichés pour démonter les mécanismes, situer les contextes et les enjeux de la pensée dans l’évolution de la société.
Débats organisés par le Théâtre de la Renaissance, le Musée des Confluences, Sens Public et animés par le philosophe Gérard Wormser, Fondateur et Directeur de la revue Sens public.
Sens public a crée un dossier permanent où sont édités les débats sous la responsabilité d’Aurélie Belleville.
Retrouvez les transcriptions des débats sur : www.theatrelarenaissance.com
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Réservation au 04 72 39 74 91.
Responsable du cycle pour le Musée des Confluences : Catherine Bodet